Partageons nos écrits

 Répondre au sujet
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Auteur
12501 vues - 186 réponses - 0 j'aime - 5 abonnés

Charlyserre

Apprenti
  

Trust : 54  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 339
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 01h02

Bonjour, ou Bonsoir suivant l'heure à laquelle vous lisez ce post.


Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour mes éventuelles fautes d'orthographe.
Sachez que je fais mon maximum pour les réduites le plus possible.

Voilà, je ne pense pas qu'il y ait un post similaire à celui-ci ( ma fonction recherche, enfin internet, déconne chez moi, alors je m'excuse s'il existe un autre post )

Étant une adepte de l'écriture, et je ne pense pas être la seule.
J'adore écrire des textes, plus ou moins long et même parfois des citations.
Malheureusement, je ne les fais pas partagez avec mes proches ( seulement sur ma page, concernant ma chienne ) car j'ai peur de leurs avis.

Alors, je vous propose, grand "écrivain" ou simple personne ( j'avoue, je n'ai pas trouvé de synonyme ou de mot mieux que celui-ci ) écrivant seulement un ou deux textes par-ci, par-là.
Je vous propose donc, à vous, de faire partager vos textes, vos poèmes, vos nouvelles, vos citations ou autres.

Ainsi, nous, vous, pourrez donner des avis constructifs.

Voilà, me concernant les 90 % de mes textes concernent ma chienne
Cela peut vous paraître stupide mais c'est ma principale inspiration.

Je me permet de vous mettre un de mes récents textes

Certains te qualifieront ...

Tu sais, il ne faut jamais, oh non jamais écouter ce que les gens disent.
Ils critiquent dans ton dos, ils sont hypocrites, ils sont simplement jaloux.

Certains te qualifieront de chien, moi je dirais "meilleurs amie".
Certains te qualifieront de bâtard, moi je dirais que tu es unique.
Certains te qualifieront de petite, moi je dirais que ta taille n'égale pas ta beauté, ton intelligence.
Certains te qualifieront de bête, moi je dirais que tu es l'être le plus intelligent au monde.
Certains te qualifieront parfois d'agressive, moi je dirais que tu te défend.
Certains te qualifieront de mauvais chien de garde, moi je dirais que tu es un chien de berger.
Certains te qualifieront de moche, moi je dirais que tu es plus belle que les 7 merveilles réunis.

N'écoute jamais, jamais les gens.
Ils trouveront toujours quelques choses à rajouter, à juger, à se moquer.
Tu vaut tellement mieux qu'eux.
Passe au dessus des critiques, tu vaux plus que tous ces même personnes réunis.
Je t'aime mon ange, ne l'oublie jamais ma Fibouille <3



Je sais que certains vont sûrement trouver complètement bête ce que je vais dire mais ce texte est dédié à mon adorable chienne, Fiby, qui est l'être le plus important à mes yeux.
Je l'aime plus que ma propre vie.
Cela va probablement vous paraître absurde.

Je suis ouverte à toutes critiques et je vous remercie d'avoir lu mon texte.

Bon, alors, qui sera le/la premier/ère à nous faire partagez ses écrits ?


Merci à vous et je vous souhaite une agréable journée ou soirée.

Edité par charlyserre le 08-05-2014 à 01h14

Poney.noisette

Membre ELITE Argent
 

Trust : 234  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8065
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 12h13

J'écrivais il y a deux ans... Des textes de plusieurs dizaines de lignes !

Choupifresh

Compte supprimé


0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 12h19

C'est jolie ce que t'écris !

J'ai 7 chapitres d'un début de bouquin qui me servait de début de scénario complet (dans le but de faire une BD) qui trainent dans mon ordi.. mais ce truc à 3 ans, rempli de fautes et mal organisé, avec des mauvaises transitions et pas assez détaillés, alors je le laisserai au fond de mon ordi.. pour le bonheur de ma fierté

Mais je faisais beaucoup de rpg sur le net un moment donné, et j'écrivais pas mal. Mais bon, overdose et je trouve difficile de trouver des bons forums qui durent sur ce sujet depuis une petite année.

Antique

Apprenti
  

Trust : 6  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 262
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 14h19

Roh, j'écris beaucoup mais surtout sur ce que je ressens donc c'est plutôt personnel.
Sinon fut un temps où j'écrivais des petits trucs comme ça aussi, j'avais écrit un poème à mon père avec un joli dessin d'un arbre mais je ne l'ai plus...et je n'ai plus d'insiparation pour écrire, fff.

Sinon choupifresh ton commentaire m'a fait pensé que j'ai toujours voulu faire du RPG (j'avais déjà débuté un peu avec une ancienne amie mais bon c'était pas top (genre manga avec des pouvoirs magiques, hem) ! Mais je ne sais pas comment commencer, comment ça se passe, etc... Faire aller son imagination je me doute ! Mais je n'ai jamais trouvé personne pour débuter et si tout baigne j'aimerais que ça dure ! :')
Mon copain en fait depuis des années ! Et il écrit avec un ami, c'est extra.

Edité par antique le 08-05-2014 à 14h20



Choupifresh

Compte supprimé


0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 14h32


antique a écrit le 08/05/2014 à 14h19:
Roh, j'écris beaucoup mais surtout sur ce que je ressens donc c'est plutôt personnel.
Sinon fut un temps où j'écrivais des petits trucs comme ça aussi, j'avais écrit un poème à mon père avec un joli dessin d'un arbre mais je ne l'ai plus...et je n'ai plus d'insiparation pour écrire, fff.

Sinon choupifresh ton commentaire m'a fait pensé que j'ai toujours voulu faire du RPG (j'avais déjà débuté un peu avec une ancienne amie mais bon c'était pas top (genre manga avec des pouvoirs magiques, hem) ! Mais je ne sais pas comment commencer, comment ça se passe, etc... Faire aller son imagination je me doute ! Mais je n'ai jamais trouvé personne pour débuter et si tout baigne j'aimerais que ça dure ! :')
Mon copain en fait depuis des années ! Et il écrit avec un ami, c'est extra.


C'est vachement intéressant quand tu tombes sur un univers qui te plait et dans lequel tu peux évoluer, y'a beaucoup d'interactions avec les autres rpgistes, tu peux faire évoluer ton personnage comme tu veux en fonction de ceux avec qui tu joues, faire des moments de délire comme des moments plus sérieux. Tu peux aussi faire fanfic pour mieux placer ton personnage, placer des éléments clés, te faire un résumer son évolution... Quand tu tombes sur un bon forum c'est vraiment chouette, y'a la communauté tu t'amuses bien, ça peut être super comme ambiance! C'est ce qu'il me plait le plus la dedans avoir un cercle d'ami autour d'un même thème, faire évoluer un personnage avoir son contrôle mais pas toujours car le plus fun (ou non ça dépend des trucs lol) c'est que tu n'es pas forcément obliger de planifier tout de A à Z lors des sujets à deux ou plus, tu peux laisser venir la surprise et adapter ton perso par rapport à la situation, j'adore ça

Mais j'aime pas sur papier ou sur plateau y'a vraiment que sur le net que j'adhère on prend notre temps pour écrire on peut réfléchir poser correctement nos mots, en plateau c'est chiant c'est long et souvent plus complexe (y'a toujours leur système de point ou je sais pas quoi qui rend la chose trop stratégique pour moi )

Puis sur le net t'as tous les niveaux, tous les types, des forums pointus comme des forums plus faciles d'accès y'a le choix. Le soucis maintenant c'est que ça dure pas. Mon plus vieux perso a durer 3 ans (je te laisse imaginer l'évolution) le plus court 6 mois et encore j'ai rien eu le temps de faire avec vu que le forum marchait pas des masses! C'est un peu la moyenne dorénavant pour mon cas.

Si tu sais alignée des phrases et rester cohérente dans tes textes, le rpg c'est pas bien compliqué tout dépend où tu vas

Edité par choupifresh le 08-05-2014 à 14h32



Ewanae

Membre d'honneur
  

Trust : 120  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2178
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h03

Owi du rp \o/
Je suis une grande fan de ce type d’écriture et comme le dit Choupifresh, il faut trouver son type d’univers pour y prendre du plaisir. En ce qui me concerne, je fais partie d’une communauté où le monde est rempli d’êtres magiques, mais le royaume les chasses perpétuellement à cause de certains problèmes historiques =p
Le concept est très simple, mais offrent beaucoup de liberté. D’ailleurs les gens qui en font parti sont super cool (normal j’en fait partie =p ) et certains mettent en place des trames très intéressantes (juste l‘idée générale, après ça part en vrille total XD). Sur ce site le but est donc pour certains de renverser le roi, de le protéger des attaques, de créer des liens avec les royaumes voisins, de faire vivre sa vie à son personnage… enfin tout est autorisé (ou presque du moment que ça reste crédible =p). La seule interdiction est de donner à son personnage un pouvoir trop puissant. Parce que j’ai déjà testé les forums où certains pouvaient tuer d’une simple pensé… ça perdait tout son charme ><
J’y suis depuis sa création, soit aout 2012 et je ne m’ennuie pas ;)

J'ai essayé d'écrire seule aussi, mais ce n'est pas suffisamment aboutit pour que je me permette de poster quoique ce soit

Choupifresh

Compte supprimé


0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h18

Je serais peut être intéressée par ton fow si jamais je m'y remet un jour.....

Ewanae

Membre d'honneur
  

Trust : 120  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2178
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h27

Je partage avec joie
Je t'envoie le site par mp pour que tu puisses découvrir l'univers par toi-même si l'envie t'en prends. Après si tu vois des choses qui ne te plaise pas, il y a un coin ouvert aux invités pour les éventuels critiques. C'est un forum qui aime évoluer en écoutant les avis, donc toute participation est bonne à prendre ^^

Cheval381993

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2902
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h35

Actuellement, je suis en train d'écrire le premier tome de ma trilogie des "Contes et légendes de l'Egrégie. Trilogie de L'immortelle.

J'en suis à 150 pages en format A4, donc environs 400 pages en roman.
C'est de l'héroic fantasy, je cherche des bétas lecteurs sérieux, mais je ne trouve pas. Puis le tome est pas fini, du coup, je donne uniquement à mes amis qui sont...tellement débordés qu'ils n'ont pas le temps.
Mais en ce moment, c'est grosse page blanche, j'arrive pas à écrire un chapitre qui me bloque complètement.

Mais voilà, je suis dessus depuis un an déjà, j'ai tout le scénario des 2 tomes en tête, et sachant que je veux devenir illustratrice et que je reprends mes études là dedans, je compte aussi faire les concepts art et les illustration, mais pour l'instant, j'ai seulement les personnages de dessiné.

Fin voilà, si vous voulez le premier chapitre, je le mettrai, suffit de demander ;)

Choupifresh

Compte supprimé


0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h36

D'accord merci, ça me plait déjà comme ça!

Mais faut que je sois sûre d'avoir l'envie de reprendre, ça va servir à rien si je m'inscris et que je suis pas motivée derrière

Mais je garde ça sérieusement et je regarderai plus sérieusement quand j'aurais un peu plus de temps à me consacrer aux rps ^^

Charlyserre

Apprenti
  

Trust : 54  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 339
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 21h59

Bonsoir,

poney.noisette a écrit le 08/05/2014 à 12h13:
J'écrivais il y a deux ans... Des textes de plusieurs dizaines de lignes !

Pourquoi avoir arrêté ?
Par manque de temps ou peut-être d'inspiration ?
Pourriez-vous nous mettre un de vos textes si çà ne vous dérange pas, bien sûr


choupifresh a écrit le 08/05/2014 à 12h19:
C'est jolie ce que t'écris !

J'ai 7 chapitres d'un début de bouquin qui me servait de début de scénario complet (dans le but de faire une BD) qui trainent dans mon ordi.. mais ce truc à 3 ans, rempli de fautes et mal organisé, avec des mauvaises transitions et pas assez détaillés, alors je le laisserai au fond de mon ordi.. pour le bonheur de ma fierté

Mais je faisais beaucoup de rpg sur le net un moment donné, et j'écrivais pas mal. Mais bon, overdose et je trouve difficile de trouver des bons forums qui durent sur ce sujet depuis une petite année.


Merci
Mais n'ayant que treize ans, mes textes sont vraiment très loin d'être .. Parfait
Pourriez-vous nous mettre un extrait, voir même un chapitre de votre début de livre ? ^^
Par contre, qu'est-ce que le RPG ?

Concernant les forums, je suis d'accord.
Je n'en ai trouvé qu'un qui me plaise un peu près.
C'est "Le monde de l'écriture". Je ne sais pas si quelqu'un connaît


antique a écrit le 08/05/2014 à 14h19:
Roh, j'écris beaucoup mais surtout sur ce que je ressens donc c'est plutôt personnel.
Sinon fut un temps où j'écrivais des petits trucs comme ça aussi, j'avais écrit un poème à mon père avec un joli dessin d'un arbre mais je ne l'ai plus...et je n'ai plus d'insiparation pour écrire, fff.

Sinon choupifresh ton commentaire m'a fait pensé que j'ai toujours voulu faire du RPG (j'avais déjà débuté un peu avec une ancienne amie mais bon c'était pas top (genre manga avec des pouvoirs magiques, hem) ! Mais je ne sais pas comment commencer, comment ça se passe, etc... Faire aller son imagination je me doute ! Mais je n'ai jamais trouvé personne pour débuter et si tout baigne j'aimerais que ça dure ! :')
Mon copain en fait depuis des années ! Et il écrit avec un ami, c'est extra.


Oui, je comprend, c'est vrai que quand c'est plutôt personnel, c'est tout de suite compliqué de les montrer
Pour ma part, je ne montre que certains mais d'autres, je ne pourrais, oh non, jamais les montrer.


cheval381993 a écrit le 08/05/2014 à 21h35:
Actuellement, je suis en train d'écrire le premier tome de ma trilogie des "Contes et légendes de l'Egrégie. Trilogie de L'immortelle.

J'en suis à 150 pages en format A4, donc environs 400 pages en roman.
C'est de l'héroic fantasy, je cherche des bétas lecteurs sérieux, mais je ne trouve pas. Puis le tome est pas fini, du coup, je donne uniquement à mes amis qui sont...tellement débordés qu'ils n'ont pas le temps.
Mais en ce moment, c'est grosse page blanche, j'arrive pas à écrire un chapitre qui me bloque complètement.

Mais voilà, je suis dessus depuis un an déjà, j'ai tout le scénario des 2 tomes en tête, et sachant que je veux devenir illustratrice et que je reprends mes études là dedans, je compte aussi faire les concepts art et les illustration, mais pour l'instant, j'ai seulement les personnages de dessiné.

Fin voilà, si vous voulez le premier chapitre, je le mettrai, suffit de demander ;)


Oh c'est génial. Vous comptez par la suite, le faire éditer pour qu'il soit ensuite vendu ?

Ce serait génial si bous illustreriez vous même votre livre en plus de l'avoir écrit.

Oh oui, j'aimerais beaucoup que vous mettiez le premier chapitre

Poney.noisette

Membre ELITE Argent
 

Trust : 234  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8065
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 22h01


charlyserre a écrit le 08/05/2014 à 21h59:
Pourquoi avoir arrêté ?
Par manque de temps ou peut-être d'inspiration ?
Pourriez-vous nous mettre un de vos textes si çà ne vous dérange pas, bien sûr


Par manque d'inspiration, pas tellement. De temps, un peu oui...

J'ai plus de texte sous la main... Je vais chercher, mais pas sûr d'en avoir...

Cheval381993

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2902
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 22h10


charlyserre a écrit le 08/05/2014 à 21h59:



Oh c'est génial. Vous comptez par la suite, le faire éditer pour qu'il soit ensuite vendu ?

Ce serait génial si bous illustreriez vous même votre livre en plus de l'avoir écrit.

Oh oui, j'aimerais beaucoup que vous mettiez le premier chapitre



Tutoiement, s'il te plait, tutoiement ! Je prends 30 ans dans la tronche là :p

Pour répondre à ta question, oui, mon objectif c'est l'édition. Malheureusement, c'est tellement dur et rare que j'aimerai d’abord tenter une édition numérique.
Amazon le fait très bien, c'est facile d'accès, ça coûte 3 euros à l'achat, et 70% revient à l'auteur (contrairement au 10 à 15% du livre papier.)

Je vais poster le chapitre, mais il est assez long, du coup il va prendre deux ou trois post ^^ mais je vais essayer.

Je compte aussi mettre des sous de coté pour le faire traduire, et tenter une édition en angleterre ou de l'autre coté de l'atlantique, plus ouvert.

Edité par cheval381993 le 08-05-2014 à 22h11



Cheval381993

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2902
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 22h22

Le traitement ne prends pas la touche Tab pour les paragraphe. La visibilité n'est pas superbe. J'ai mit les dialogues en gras qu'ils puissent être plus lisible. Ceci est la première partie du chapitre 1. Si vous voulez la suite, demandez, je ne veux pas polluer inutilement. Bonne lecture :)


Chapitre premier

« - Cours ! Plus vite ! Tu peux le faire ! Cours !
La forêt était extrêmement sombre. L'humidité, prenante. Tout autour d'eux transpirait l'hostilité et le danger. Une légère brume s'élevait du sol tapit d'épines, car l'astre de feu, quelque part au dessus du ciel de conifères, se levait. Sa chaleur rassurante tentait tout juste de réchauffer la triste journée de printemps. Cependant, elle ne parvenait même pas à éclairer l’intérieur obscur et noir de la forêt, de plus en plus dense. Le brouillard, quand à lui, se faisait de plus en plus épais.
-Plus vite bon sang ! Par la peste ! Laisse-moi t'aider !
Elle ne pouvait pas empêcher sa voix de trembler, et sa main, de tressaillir. La femme fit demi-tour rapidement, et se précipita aux côtés de celui qu'elle encourageait. Elle saisit le pourpoint du cuir que portait le jeune homme à ses côtés, puis tira de toutes ses forces. Celui-ci se leva non sans peine. L'odeur du sang, qu'elle avait ignoré jusque-là, lui piqua le nez, et elle fronça les sourcils. Le jeune homme passa son bras sur ses épaules, et ils avancèrent tous les deux, le lit de feuilles mortes et d'épines jaunis étouffant le son de leurs pas.
-On ne va pas tenir. Ils vont nous rattraper.
Le jeune homme jusque-là silencieux, émit un soupir, suivit d'une complainte. Sa cuisse, profondément entaillée, le faisait atrocement souffrir. Sautillant à cloche pied, il prit garde à ne pas se coincer le pied dans une des nombreuses racines qui sortaient de terre tel des serpents venimeux. Il gémit une nouvelle fois, serrant les dents sous la douleur lancinante de sa jambe. La jeune femme le regarda, durant une seconde. Le jeune homme vit clairement l’inquiétude et l'empathie se refléter dans le fond de ses yeux immensément gris. Il voyait la sueur perler sur son front, ses cheveux en bataille se coller sur sa peau mouillée. Il entendait son souffle court, accéléré sous l'effort. La jeune femme l'observa à nouveau, mais cette fois-ci, il lui répondit, la regardant dans les yeux, à son tour.
-On va faire une pause...Oui, on va faire une pause...
La femme regarda derrière elle, tendit l'oreille, sans s'arrêter d'avancer. Elle fit plusieurs autres mètres, pas encore résignée à s'arrêter. Finalement, le poids qui se faisait de plus en plus lourd la força à stopper sa course sans fin. Elle prit le jeune homme par les aisselles et l'aida à s'asseoir contre le tronc brun et collant d'un épicéa. Elle resta debout, scrutant la brume, aux aguets, jetant parfois quelques coups d’œil à l'humanoïde assit à ses côtés. Elle le vit se concentrer pour garder les yeux ouverts, alors que sa tête tombait inexorablement sur sa poitrine, se soulevant elle-même de façon anarchique. Après avoir sursauté plusieurs fois de suite aux sons des pommes de pins tombant au sol, la jeune femme s'accroupit à coté du jeune homme. Elle le regarda intensément, ses iris gris d'argents devenant de plus en plus humides au fur et à mesure qu'elle constatait la tragédie inévitable qui se tissait devant ses yeux. Elle baissa les yeux et analysa d'un oeil expert l'entaille de sa jambe, touchant délicatement les bords de la blessure. Celle-ci était profonde, trop même, et le sang ne cessait de couler. Le jeune homme tressaillit lorsqu'elle toucha un peu trop fort, et elle se retira instantanément.
-Je vais encore essayer. Je dois encore essayer. D'accord ?
Le jeune homme, à moitié inconscient fit rouler sa tête sur le côté, et regarda la femme se mettre à genoux. Il voulut sur l'instant l’empêcher d'accomplir son action, mais il n'eut pas la force nécessaire pour lever son bras. Il avait l'impression qu'on le lui avait coupé.
La jeune femme colla ses deux mains l'une sur l'autre puis elle les plaça juste au-dessus de la plaie. Elle ferma les yeux, et se concentra. Il n'y eut aucune lueur, aucun son, pourtant, l'air de la forêt vibra. Les pins et les épicéas perdirent en même temps une forte quantité d'épines, alors que les oiseaux, durant quelques secondes, cessèrent de chanter. Le visage crispé, les sourcils froncés et les lèvres pincées, la jeune femme mit toute sa volonté dans son geste. Elle modela le flux d’Énergie dans la paume ouverte de sa main, et la fit danser. Elle visualisa parfaitement la blessure, les muscles lésés, les capillaires, les nerfs, les veines et les artères sectionnés. Mais par-dessus tout, elle sentait parfaitement le poison circuler librement dans le corps de celui qu'elle tentait de sauver. L’Énergie palpitait toujours dans le creux de sa main, et une fois qu'elle lui fit prendre la forme qu'elle désirait, elle l'appliqua sur la plaie. Durant un instant, elle cessa de saigner, puis, fatalement, recommença à régurgiter le liquide carmin. La jeune femme ne se découragea pas, et continua à modeler l'Énergie, les yeux fermés. Elle chercha à la faire fusionner avec la propre Énergie du blessé, cherchant à rattacher les principaux vaisseaux, pour faire stopper l’hémorragie. Elle chercha à puiser d'avantage dans ses réserves constatant avec effroi que celle de son compagnon n'étaient plus. Mais l'Énergie semblait inévitablement vouloir fuir de tous les côtés. La jeune femme se crispa, cherchant à la rassembler de nouveau au niveau de la blessure, pourtant, elle n'y parvint pas. Comme une petit braise que l'on tente de réanimer, l'Énergie brilla intensément une dernière fois, puis s'éteignit, une fois pour toute.
La jeune femme tomba sur les mains, à quatre pattes, cherchant à reprendre son souffle, puis elle se remit à genoux. Elle transpirait, malgré la fraîcheur environnante. Sa respiration erratique contrastait avec celle, calme et posée, du jeune homme à ses côtés. Après plusieurs instants à retrouver son calme, elle leva la tête, les mains posées sur les genoux.
-Pardonnes-moi...Je suis désolée...J'ai essayé...
Ses yeux d'argents avaient pris la teinte d'un ciel lourd et nuageux. Ceux de l'homme à ses côtés, étaient plus clairs, et brillaient intensément, mais humides eux aussi. Ils se regardèrent longtemps, sans prononcer un seul mot. Puis, concentrant toute son énergie dans ce seul geste, le jeune homme leva son bras, et posa sa main sur la joue chaude et humide de la jeune femme. Voyant la difficulté éprouvé par celui-ci, elle saisit de ses mains celle du jeune homme, et la serra fort. Plus qu'un chuchotement, ce fut un murmure qui franchit les lèvres pâles du garçon.
-Je sais.
Appréciant durant de longues secondes l'instant présent, ils oublièrent tous les deux leur environnement. Perdus dans le regard de l'autre, ils s'admiraient, sans un mot, ni même une parole.
Ce fut le cri au lointain qui les ramenèrent à la réalité. La jeune femme se mit debout en un clignement de paupières, et scruta la brume, qui commençait à peine à se lever.
-Je refuse, dit-elle. On va continuer à marcher, même si je dois te porter. On y va !
Elle se saisit du bras droit du jeune homme, et commença à le lever. Ce fut le long râle qu'il poussa qui lui fit stopper son geste. Elle tenta tout de même une seconde fois, pourtant, il n'eut pas la force de s'appuyer un peu sur ses jambes, et elle fut contrainte à le poser à nouveau sur le sol.
-Je t'en supplie, n'abandonnes pas maintenant ! S'il te plaît...Ne me laisses pas...
Les membres tremblants, elle se mit à nouveau à genoux, près du jeune homme qu'elle avait tenté de hisser.
-Rien n'est encore perdu, tu m'entends ? Rien !
Elle se mit à nouveau debout, et fit quelques pas, rageurs, puis regarda l'horizon. Elle revint sur ses pas, et s'accroupit à côté du garçon, les yeux encore ouverts.
-Je vais faire une diversion. Je suis en pleine forme, je vais les éloigner, et toi, en attendant, tu te reposes.
-Non...S'il te plaît...

Elle tourna la tête et regarda le jeune assit, qui lui tenait faiblement la cheville.
-Enfuis-toi. Laisses-moi, sauves-toi.
La jeune femme se mit accroupie, devant le garçon aux cheveux bruns, et à la jambe ensanglantée. Elle lui sourit. Un sourire froid et triste, difficilement crédible ; pourtant, ce fut un sourire quand même, et le jeune homme tenta d'y répondre. Elle lui posa sa main sur sa joue, et il la saisit, la serrant du mieux qu'il put.
-Je te retrouverais, mon frère, dit-elle, je te le promets. »
Il tenta de la tenir, mais il n'avait plus aucune force, et elle eut autant de facilité à se soustraire de sa prise que de casser une brindille. Elle s'avança en direction des voix, puis regarda une dernière fois en arrière, et enfin, elle s'élança dans la brume.

« -Hé Mam'zelle ! Hé ho !
La jeune femme sursauta, puis se mit debout d'un bond souple, et se retrouva, prête à frapper, devant un paysan à la mauvaise haleine, qui la secouait par les épaules. Celui-ci l'observa avec des yeux ronds, bouche-bée. Il avait une barbe naissante, poivre et sel, une absence presque totale de cheveux, mais ce qui subjugua le plus la jeune femme, c'était l'énorme verrue présente sur sa joue gauche. Les mouches tournoyaient autour de lui comme des bousiers autour d'un crottin. Toujours en position d'attaque, elle se redressa, debout sur les caisses de matériels qui lui avaient servi de couche durant la nuit. Voyant le paysan toujours mal à l'aise, elle sauta lestement sur le sol poussiéreux, évitant une flaque d'eau, ou d'urine, qui trônait à coté.
-Pardonnez-moi mon brave. Que voulez-vous ?
Toujours méfiant (elle le remarqua aux trois pas qu'il fit pour s'éloigner d'elle), il ne cligna pas des yeux, et dut prendre une grande inspiration avant de parler.
-Z'étiez en train de murmurer, tout en gigotant dans vot'sommeil, mam'zelle. J'ai cru bon d'vous réveiller.
-Merci mon brave. Vous avez bien fait.

Le paysan baissa les yeux, visiblement gêné par le regard de pierre et le sourire froid que lui offrir la jeune femme.
-Puis y'a l'baron là, qui vous d'mande aussi.
Elle soupira et posa ses mains sur ses hanches, penchant la tête en arrière.
-Je me disais aussi. Merci à toi. Tu peux te retirer.
Le paysan partit en clopinant, et sans regarder en arrière. La jeune femme le regarda s'éloigner, puis, s'étira, levant ses bras au ciel, tout en bayant bruyamment. Deux femmes aux voiles noirs, et aux yeux marron glacé la regardaient avec un drôle d'air. Elles ne la quittaient pas des yeux, et discutaient visiblement d'elle. Pour confirmer son hypothèse, elle baya à nouveau, puis cracha par terre, le tout donnant un tableau de sa personne peu attirant. Les femmes, au loin, comme elle s’y attendait, eurent la mine dégoûtée, et se penchaient pour parler plus bas encore. La jeune femme, quelques instants après, en eut assez de ce petit jeu, et elle leur retourna un regard froid et terrifiant.
Meurtrier.
La réaction ne se fit pas attendre, et les deux femmes se retirèrent bien promptement. Satisfaite de sa performance, la jeune femme saisit sa large ceinture de cuir, et la noua autour de sa taille. Sur le coté droit pendait son épée bâtarde ainsi qu'une lame courte, jumelle de celle de gauche. Avec cela, quelques sacoches contenant certains élixirs rares et spécifiques. Elle mit à la fin son carquois en bandoulière, et garda son arc en main, puis elle marcha en direction de la demeure.



Le soleil venait à peine de se lever, il devait être un peu moins de sept heure. Elle le regarda d'un air absent, puis se remit en marche. La petite ville de Thaédess était tout ce qu'il y avait de plus normale. Les maisons de bois étaient à l'extrémité de la ville, et certaines semblaient sur le point de s’effondrer dans un nuage de poussière, alors que les riches maisons de pierre se trouvaient en son centre, plus à l’abri. Elle entendit au loin les aboiements d'un chien de berger qui ramenait un mouton fuyard dans le troupeau, et le rire d'une enfant, qu'elle croisa l'instant d'après. Celle-ci stoppa sa course brutalement, et tomba. Elle ne se mit même pas à pleurer, et se leva sans quitter des yeux la jeune femme aux yeux de pierre qui se tenait juste devant elle. Celle-ci, naturellement, lui tendit la main pour l'aider, s'attendant à ce qu'elle pleure. Mais effrayée, la gamine se leva toute seule, puis partit en criant.

La jeune femme soupira et leva les yeux au ciel, puis reprit sa route. Elle avait dormi dans la rue, personne n'avait voulu l'héberger, et elle n'avait plus aucun sou. Les bandits n'étaient pas rares, cependant, plus personnes ne demandait leurs têtes. Les caisses du pays étaient vides. La guerre, ou plutôt, les nombreuses et perpétuelles guerres alentours avaient fini de les vider. Les petits seigneurs étaient encore les seuls à offrir des récompenses, mais souvent, elles étaient dérisoires en comparaison avec les prix des matières premières. Et c'est donc tout naturellement qu'elle était restée dehors la nuit, car à l'auberge, on ne prend pas les pauvres. Par chance, l'été était proche, et les nuits n'étaient pas trop fraîches. Même si elle était plus habituée à un lit de terre et d'herbe, les caisses avaient suffi pour cette fois-ci.

Le sol était poussiéreux, et elle évita la bouse fraîche d'une vache. Son ventre gargouilla, et elle serra les dents. Intérieurement, elle espérait fortement que le baron avait une bonne offre à lui proposer. Il avait demandé à ce que ce soit elle, et personne d'autre, qui s'occupe de cette affaire, par conséquent, elle allait pouvoir augmenter ses honoraires. Sur le chemin, les maisons de bois faisaient peu à peu place à celle en pierre. Elle aperçue dans la rue voisine, le Temple, ainsi que sa place. Il s'y tenait le marché local, et elle entendit les clameurs des marchands, et les gloussements des femmes venant acheter les fruits, les étoffes ou la viande. Surtout la viande. Thaédess était une ville d'élevage, et d'agriculture. On y vendait tout sauf du poisson. La mer était bien lointaine, et seules quelques truites ou autres créatures d'eau douce pouvait faire office d'un repas, pour quelques personnes seulement. Lorsque l'on en péchait, on les gardait pour soi.

La jeune femme évita proprement cette concentration de petits gens, et continua d'avancer. Il ne fut pas difficile pour elle de trouver la demeure du Baron, car c'était la maison la plus propre et la plus entretenue. La cour était verte et fleurie. De larges fenêtres fermées par des plaques de verres laissaient la lumière s'infiltrer au travers des épais murs, alors que la plupart des maisons n'avait que de petites ouvertures. En marchant sur le petit chemin de gravillons fins, elle observa ses bottes et ses grèves d'un œil morne. Le tout était affreusement sale. Elle était sale. Par chance, elle avait trouvé la veille un ruisseau et avait pu, un peu, se laver. Au moins, l'odeur ne dérangeait personne. Ou alors, elle ne se sentait plus. (elle grimaça à cette idée.)

Elle arriva aux portes en chêne massif, et frappa par trois fois, évitant que ses mitaines métalliques n’endommagent le bois. Les portes furent ouvertes quelques secondes après, par un petit homme au ventre bedonnant et à la cinquantaine bien entamée. Il la salua d'un salut bref de la tête, et d'un geste de la main, l'invita à entrer. À peine à l’intérieur, il referma la porte rapidement, puis devança la jeune femme. Ses petits pas rapides claquèrent sur le sol d'un marbre sablé, alors que les bottes et les pas légers de la femme ne firent pas un seul son. Elle regarda l’intérieur de la demeure, cependant, le petit serviteur allait si vite qu'elle ne pouvait pas se perdre dans l'admiration du salon. Quand elle était entrée, elle s'était trouvée dans le hall d'entrée, peu décoré. En face de l'entrée, se trouvait deux escaliers symétriques l'un par rapport à l'autre, et blanc, aux rambardes clairs et dorés, agrémentés de jolis, mais discrets, bas-reliefs taillés dans le bois. Ils prirent l'escalier de droite, qui se termina presque au même endroit que celui de gauche, et il la fit entrer dans un premier salon. Celui-ci, de petite taille, avait des teintes dominantes de rouge. Carmin, vif, écarlate. Le mobilier, sûrement d'une très grande valeur, était fait d'un bois très sombre, contrastant avec le rouge passion de toute la pièce. Des armoires vitrées étaient présentes dans le fond de la pièce, et étaient remplit de nombreux livres. Le bureau, au fond et au centre était terriblement imposant. Là aussi, de nombreux bas-reliefs étaient gravés dans le bois, mais au lieu des arabesques de l'escalier, des scènes de batailles et des animaux étranges y étaient représentés. Le velours rouge des murs et ses motifs de lys furent la dernière chose que vit la jeune femme, alors que le serviteur lui fit franchir une autre porte.

Elle dut cligner des yeux pour adapter sa vue à la lumière aveuglante du salon. Si elle avait eut l'impression d'étouffer dans la passion rouge de la salle précédente, celle-ci était clairement plus calme. Un blanc écru dominait la salle, sûrement conçu pour le thé ou les jours de musique. Il y avait de nombreux sièges et fauteuils de velours blanc, et des tables rondes, petites, et basses. Le tout était rehaussé subtilement de dorures, dans les angles, sur les cadres des tableaux classiques, ou encore, sur les pieds du mobilier. La jeune femme, en arme et en armure, se trouva ridicule dans un pareil endroit, et aurait bien aimé disparaître, cependant, un mouvement attira son attention.
«-Je l'appelle le salon d'Été, car il y fait clair. On y vient seulement en cette saison, car le reste du temps, les grandes fenêtres n'isolent pas du froid. Mais à l'inverse, en été...la lumière bienveillante de l'Astre pénètre d'une magnifique manière ici. Et elle illumine tout. On peut profiter de la vue du jardin, ainsi que de l’extérieur, sans même à avoir à y poser le pied. J'aime cette pièce. Je dirais même, que c'est ma préféré. Mais je vous en prie, asseyez-vous.
La jeune femme observa l'homme qui se tenait devant elle, au fond de la pièce. Elle ne l'avait pas remarqué immédiatement, car il était en plein dans le soleil, assit sur un petit siège à bras. Devant lui se tenait une petite tasse, encore fumante. Elle s'approcha avec grâce et droiture, elle ne voulait pas faire mauvaise impression. Une fois à la hauteur de l'homme, et s'immobilisa.
-Je ne voudrais pas abîmer un si beau mobilier, monseigneur.
Celui-ci leva les yeux de sa tasse et sourit. Ses yeux, petits et verts, avait les paupières tombante, cependant, il avait un air sympathique.
-Bien sûr, bien sûr. Gérald ! Apportes un de ces vieux tabourets ici je te prie ! Un propre de préférence !
La jeune femme entendit le petit homme se retirer, tout en claquant ses talons sur le parquet ouvragé.
-Bien. Donc, Dame...
-Dame Huyana. Mais vous pouvez retirer le « Dame », il est de trop, je le crains.

Le baron souleva un sourcil, et reposa sa tasse sur la coupelle.
-Huyana ? Vous venez du Sud ?
-Des montagnes plus exactement Monseigneur. Mais du Sud de celles-ci, comme vous le dites.

-Oh. (Il reprit sa tasse et avala une nouvelle gorgée.) Ils ont toujours eu de l'imagination là-bas. Ce n'est pas plus mal. Un peu de poésie ne fait pas de mal. Mon père n'a rien trouvé de mieux que me donner son propre nom. Comme l'a fait son père avant lui. Ainsi, je suis Bradàn Toisérasa, baron du comté de Thaédess, et seigneur de ces terres.
Huyana inclina la tête à cette longue tirade.
-C'est aussi un joli nom, monseigneur.
-Par la peste ! Je ne le crois pas non. En Vieille Langue, cela signifie poisson.
-À vrai dire, la racine est plus proche du mot saumon. (le baron pinça les lèvres à sa déclaration.) Quoi de plus noble ? Chaque année il remonte avec force et courage la rivière et le courant, force inexorable de la nature.

Le baron redressa la tête, délaissant sa tasse.
-Vous avez peut-être raison. Et qu'en est-il du votre ?
-Pluie qui tombe. Guère pertinent, n'est-il pas ?
Le baron se mit à rire grassement.
-En effet. Le vôtre n'est guère mieux. Mais ainsi, peut être sommes-nous lié par cet élément aussi capricieux que celui qu'est l'eau. Pourtant, ce n'est pas pour parler du temps que je vous ai convoqué. Il fit une pause, attendant que Huyana s'assit sur le tabouret que venait de ramener, mouillé de sueur, le serviteur, Gérald. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?

La jeune femme soupira et posa ses mains sur ses cuisses.
-Pour dire vrai, non. J'ai entendu il y a trois jours de cela, dans le village voisin, que vous me cherchiez. Cependant, je n'ai pas vu de têtes mise à prix, ni de mission d'escorte. Je suis donc venue, sans trop savoir ce qui m'attend.
Bradàn posa une ultime fois sa tasse, vide, cette fois-ci.
-En fait, j'aimerai que notre discussion reste entre nous. Et si vous n'avez pas vu d'affiches ou de missives, c'est car je n'en n'ai pas voulu. Car ce que je vous demande aujourd'hui de tuer, ce n'est ni un bandit, ni un voleur. (Huyana ne détacha pas ses yeux du baron, alors que celui-ci s'humidifia les lèvres.) Il s'agit d'un Lindworm.
La jeune femme ne répondit pas immédiatement. Elle prit son menton entre ses longs doigts, et resta quelques secondes muette.
-Un Lindworm ? Ici ? C'est étrange. Qui vous a fait part d'une supposition aussi grossière ? Le culte de la dame Lumière exige que l'on brûle les morts pour les purifier, non ? Il n'y a donc pas de cimetière ici.
Le visage du baron prit une teinte pourpre et il serra les dents.
-Notre famille ne suit pas le culte de la Lumière. Et ce depuis onze générations. Toute ma famille est enterrée ici même.
-Oh. Pardonnez-moi. Vous avez eu un corps dévoré? Un témoin ?

-Oui. (Le baron secoua la tête.) Ma vieille mère, que l'on a enterré il y a de cela dix jours à peine. C'est Gérald lui-même qui a vu la créature. Gérald ! Viens ici !
Le serviteur arriva rapidement, toujours avec cette étrange façon d'avancer.
-Gérald, racontes tout ce que tu as vu il y a trois jours.
-Bien sûr monseigneur. C'était déjà la nuit. Pour dire vrai, cela faisait un moment même, qui faisait nuit. Pour vrai, car l’Étoile Blanche était déjà levé, et on sait tous que l’Étoile Blanche se lève bien après l'Astre Contraire.

-Gérald, par la peste ! Viens-en au fait ! 
-Bien sûr monseigneur. (Le serviteur toussota, heureux d'avoir pour une fois, un auditoire.) Donc, je disais, il était tard, au moins minuit passé. J'étais sorti pisser, car dans les chambres, les pots sont répulsifs, tout le monde le dit par ailleurs. (Le baron se passa la main sur la figure.) Et donc, quand il ne fait plus trop froid, je sors pour pisser. Parce que, vous voyez ma Dame, ça fait ça quand je bois une tisane avant de me coucher. La cuisinière, la jolie Maria m'en fait toujours, et je ne peux pas refuser, car ça la rend triste, mais moi, ça me fait pisser, et...
-Gérald !

-Oui monseigneur ! Je disais donc, j'étais sorti. Je vais toujours loin pour me soulager. Je ne le fais pas n'importe où, je vais dans les bois, et près des bois il y a le cimetière de la famille de monseigneur. J'ai entendu un bruit. Au début, j'ai fait semblant de rien entendre. Mais au bout d'un moment, ça m'a bien inquiété. J’entendais qu'on fouillait la terre, et j'ai pris peur. Peut-être qu'un gueux a cru que l'on avait enterré l'ancienne Baronne avec des bijoux et autres choses, totalement exclus du culte de la Mère, par ailleurs. (Il jeta un ?il au baron, qui devenait rouge de rage, et il se reprit.) Je suis donc allé voir, après m'être soulagé. Là, j'ai vu une affreuse forme onduler. Elle ne m'avait pas vu, et j'ai vite fait d'aller me cacher. Il faisait bien dans les trois mètres de longs le bougre, aussi immonde qu'un serpent. Une fois parti, je suis sorti de derrière mon arbre, et je suis rentré bien comme il faut.
Durant un instant, un silence s'installa. Personne ne disait rien, et on n'entendait que le souffle un peu difficile du baron. Le serviteur se tortilla les mains, se penchant d'avant en arrière sur ses petites jambes tendues. Ce fut Huyana qui brisa le silence.
-C'est tout ?
Le serviteur se redressa, visiblement vexé. Il lui semblait avoir traversé une terrible épreuve, et son récit avait visiblement déchaîné toutes les émotions possibles en lui. Et la mine non satisfaite de la jeune femme le contraria.
-Oui, je le crains. Mais, le plus important, ce sont les traces.
-Les traces ? Huyana se redressa, la créature a laissé des empreintes ?
-En effet. Et pas qu'un peu. Je vais vous y conduire, suivez-moi, je vous prie. »

Choupifresh

Compte supprimé


0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 22h31


Citation :
Merci
Mais n'ayant que treize ans, mes textes sont vraiment très loin d'être .. Parfait
Oh bah c'est déjà super ce que tu fais, ça devrait sublissime quand tu auras encore plus d'expérience dans le domaine alors :)
Pourriez-vous nous mettre un extrait, voir même un chapitre de votre début de livre ? ^^
oh bah... faudra pleurer parce que c'est mal écrit alors! je dois tout revoir là dedans lol
Par contre, qu'est-ce que le RPG ?
C'est du jeu de rôle. Donc tu incarnes un personnage et tu écris son histoire soit sur un forum avec d'autres personnes, soit autour d'une table avec d'autres personnes. Tu crées ton personnage de A à Z et tu le fais dans l'univers de ton choix en gros.
Concernant les forums, je suis d'accord.
Je n'en ai trouvé qu'un qui me plaise un peu près.
C'est "Le monde de l'écriture". Je ne sais pas si quelqu'un connaît
De nom ça me dit quelque chose!



Bon alors.. attention les yeux, sortez les mouchoirs, vous risquerez de pleurer de malheur devant autant de mauvaises syntaxes!

Pour placer la chose (vu que j'ai pris la moins pire des parties) : Mon vieux résumé (qui doit avoir 4 ans) pour un forum qui a coulé dès sa naissance (http://dip-rp.forumperso.com/t2-contexte sur ce lien y'a le contexte du forum faites pas attention au décor, il servait de texte en graphisme après son naufrage)

"Vous vous dîtes sûrement que l’Homme est seul sur Terre, n’est ce pas ?
Détrompez-vous, l’Homme est victime d’une autre espèce bien plus puissante que vous. Les démons, vous entourent. Ils vivent avec vous, ils s’infiltrent dans votre vie quotidienne, sans que vous le sachiez, vous êtes leur repas favori, leur côte de bœuf, vous les faites vivre. En tant que victime, vous avez tentez de trouver un coupable, refusant l’idée que des êtres venant d’un autre monde soit responsables, alors vous avez désigné, ceux qui vous protègent, ceux qui chassent vos véritables meurtriers, les Chasseurs.
Vous vous sentez victime, mais ceux que vous accusez, le sont aussi. Ils sont victimes de l’idiotie humaine. Des soldats, utilisés au départ pour vous protéger, mais maintenant qui servent d’armes de pouvoirs.
Ce que vous ne savez pas encore, c’est que même les votre peuvent vous trahir.
Méfiez-vous des apparences, même si vous vous savez victimes d’un coupable que vous avez vous-même désigné, regardez, analysez votre propre vision du monde, car, depuis le début, vous avez peur de ceux qui peuvent courir à votre perte, si jamais ils disparaissent"


Et dans mon "bouquin", on suit l'histoire d'une fille humaine qui se doit de retrouver un chasseur à la demande de sa patronne (elle est en journalisme) pour faire la une du magazine. C'est pas ce biais qu'elle rencontre un chasseur, et elle se retrouve lancer dans ses missions à cause de l'organisation. (attention partie compliquée accrochez vous!)

Enfaite il y a des organisations de chasseurs (US, France, Japon) où donc il y a des dirigeants (humains). C'est un peu la guerre entre eux car faut récolter le plus d'infos possibles sur les Maudits (Démons) afin de créer des armes (qui sont les chasseurs) de plus en plus puissants. Et la nana (Jill ou un autre nom faut je redéfinisse tout) est utilisé comme appât pour trouver les maudits par les chefs des chasseurs donc voilà.. Elle va se rendre compte que les chasseurs sont pas les méchants de la société, que c'est une bande de drogués (car les dirigeants pour mieux les contrôler les drogues depuis tout petit.. une drogue qui sans les rend en manque donc ils sont obligés de bosser pour les orgas pour avoir la drogue pour faire simple.. mais après y'a les hybrides qui eut sont moitié maudit moitié chasseur.. car des cellules des démons leur étaient injecté dès l'enfance.. voilà voilà) et y'a une histoire d'amouuuur qui se fait entre le chasseur principal et la nana (ben oui, je voulais que ça soit un peu cucul) et plein d'autres trucs autours à définir également et pleins de surprises dans ma tête. Un jour je reprendrais peut être.

Attention pavé

Début du Chapitre 4 - J'ai pas tout mis y'a quelques pages après ce passage

Trois jours sont passés, et cela fait trois jours que Sam loge chez moi. Depuis notre dispute, je ne parlais pratiquement plus avec le chasseur, je ne voulais plus dire un mot de peur de le blesser. J’avais découvert quelque chose que je n’aurais peut être pas du chercher à savoir. On est chasseur par obligation, on devient chasseur quand on est gamin. Et qu’est ce qu’il y a de pire que d’obliger un enfant à devenir un assassin ? Pour moi rien, Sam avait réussi à m’empêcher de découvrir plus.

Quand je voyais Sam, j’avais bien l’impression qu’il avait tout oublié, il vivait sa vie et continuais de me traiter comme un pion. Mais maintenant, je comprenais mieux pourquoi il le faisait, parce qu’il a été élevé ainsi. Et c’est désolant.

On est dimanche, je ne travaille pas. Ma mère était partie en week-end avec Ivy. Sam n’était pas rentré depuis hier soir. Je me suis donc retrouvée seule pour peut être, la journée. Sam ne me disait plus grand chose par rapport à la chose qu’on doit trouver. Il m’a juste informé qu’il devait avoir le feu vert de Dan pour finir ce qu’il a commencé. Sans doute qu’il la trouvé, cette chose. Catherine quant à elle n’avait rien fait de particulier pour capturer Sam, enfaîte, moi je sers à rien. Du moins, j’ai bien l’impression, puisque ma patronne ne fait rien, moi je ne fais rien. Et comme je la surveille, je vois bien ce qu’elle peut manigancer. Je me posais toujours la question de savoir comment je vais finir après ça.

Il était quatorze heures et quelques, j’étais allongée dans mon canapé, en jean, débardeur et un vieux gilet en coton. Je ne pensais à rien, enfin j’essayais. On frappa à ma porte, je me lève, lentement. Qui vient me déranger un dimanche après midi ? Si c’était Sam, il n’aurait même pas pris la peine de frapper. Je tourne la poignée, et ouvrit la porte.
- Mon…
- Il a perdu beaucoup de sang..
- Emmènes-le dans la chambre !

C’était Abby, qui tenait Sam sous le bras aidé de Jackson. Il avait l’abdomen en sang, et j’étais paniquée. Je les emmenai rapidement à la première chambre que j’avais dans le couloir, c’est à dire, la mienne. Abby et Jackson le déposèrent sur mon lit. Qu’est ce qui c’était passé ? Je m’étais mise à côté de Sam, il respirait irrégulièrement, sa blessure était importante, elle se trouvait pas loin du cœur. Je me suis retournée, Dan était dans la pièce, il avait moins le sourire, Jackson était neutre quand à Abby, elle ne quitta pas des yeux Sam.

- Il faut appeler un médecin ! Proclamai-je.
- Prime va s’en occuper. Dit Dan. D’une voix sévère.
A ce moment là, Abby avait fermé les yeux un instant.
- C’est risqué Monsieur, sa blessure est trop profonde...
- Ferme la Prime, s’il meurt, il aura eu ce qu’il méritait. Répondit Dan.

J’en fus choqué. Comment on pouvait dire ça ? Abby ne dit rien, et s’approcha de Sam en se retroussant les manches, je l’arrête net, hors de question que ça soit elle qui le soigne, elle l’a dit elle même, elle est incapable. Abby me regarda, intriguée, Dan quant à lui, avait relevé un sourcil.
- Je vais appeler un médecin !
- Ferme la toi aussi ! Cria Dan.
- Non ! Vous êtes chez moi ! Vous n’avez aucun droit de me donner des ordres ! Sam est à deux doigt de mourir, et je vais appelé quelqu’un qui sera le soigner sans qu’il perdre la vie !
J’attrapai immédiatement le téléphone et fit le numéro de S.O.S médecins. J’expliquai la situation sous les yeux de Dan, offusqué. Je raccroche.
- Il arrive dans cinq minutes. Il faut compresser la plaie. Je vais chercher des compresses dans ma salle de bain. Abby, si tu veux bien, enlève le t-shirt de Sam, ça aidera le médecin.

Deux minutes après j’étais revenu. Abby avait fait ce que je lui avait demandé, voyant le regard de Abby, je lui proposa de faire ce que le médecin m’avait demandé de faire en attendant qu’il arrive, à ma place. Elle ne refusa pas. Moi j’avais à parler avec Dan.

- Qu’est ce qui s’est passé ? Demandai-je.
- Tu n’as aucune raison de le savoir.
- Si j’en ai une. Sam loge chez moi, alors quand il arrive ainsi dans mon habitation, j’ai à en connaître les causes. D’un ton sec.
Dan ne répondit pas. Je regardai Jackson, il restait stoïque. Décidément, il était vraiment con et indifférent à ce qu’il se passait.
- Il s’est fait attaqué par l’un des sbires de Catherine.
Répondis Abby. La chasseresse était plus humaine que ses propres chefs. Je me retourne.
- L’un des sbires ? Mais… Pourtant, Catherine ne préparai rien.
- C’est ce que tu croyais, mais t’as mal fait ton boulot, on ne peut rien confier aux humains !
- Excusez-moi de n’avoir aucune expérience dans le domaine. Je vais vous demander de sortir de ma chambre, je vous pris.
Je ne voulais plus voir la présence de ces deux idiots, mais aucun de bougeait.
- Je sais que si je vous demande de sortir de mon appartement, vous n’allez pas le faire, alors autant partir de ma chambre !

Ils s'exécutèrent, j’avais pris de l’autorité dis donc. Je ferme ma porte de chambre, Abby tremblais, j’ai décidé de prendre sa place, en insistant un peu.

- Pourquoi tu nous aides ? Me demanda Abby.
- Je ne vais pas le laisser mourir, c’est inhumain.
- Mais, tu n’es pas rancunière ? Sam ne t’a pas très bien respecter depuis que vous vous connaissez…
Elle avait vu notre engueulade de jeudi, je ne sais pas trop comment, mais c’est grâce aux caméras.
- Pour le moment, il doit être sauvé, je serais rancunière plus tard. Pourquoi ne pas l’avoir emmené à l’hôpital ?
- C’était trop loin.

Le médecin était arrivé, un homme; la quarantaine, regardais Sam allongé sur mon lit. Il ne chercha pas non plus à comprendre tout de suite ce qu’il s’est passé, il prit les choses en main, il nous demanda à moi et Abby de quitter la pièce. On le fit.

Dan et Jackson étaient dans le salon. Un grand silence, et je me foutais royalement de leur présences, j’étais trop inquiète. Je propose une tasse de café à Abby, et rien aux deux idiots. On s’était assises toute les deux à ma table de cuisine. La jolie blonde fixait sa tasse de café, elle devait être encore plus inquiète que moi. Je me demande vraiment si c’est une chasseresse, elle n’est pas du tout comme Sam. Elle me paraît plus douce, plus gentille, plus sensible.

Une heure s’était écoulée, et le médecin de sortit de la chambre. Tous les regards étaient posés sur lui.
- Il ne risque plus rien.

Je lâche un souffle de soulagement. Abby était moins tendue. Dan n’avais pas changé de tête, Jackson non plus.

- Puis-je parlé à la propriétaire des lieux ?
- C’est moi, répondis-je.
On s’isola dans le couloir.
- Que s’est-il passé ?
- Il s’est fait attaqué... par un chasseur.

J’improvise, même si je n'apprécie pas forcément mon mensonge.

- Il a de la chance de s’en sortir vivant. Il va devoir se reposer pendant trois semaines environs. Je vous ai prescris un traitement contre la douleur. Finit-il en me donnant une ordonnance.
- Très bien. Merci Docteur.


bref.. je vais me cacher! Surtout après le texte de Cheval381993 qui est très bien écrit dès les premières lignes (vé lire la suite)

Edit ; je me suis trompée de lien, j'ai remis le bon!

Edité par choupifresh le 08-05-2014 à 22h43



Cheval381993

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2902
0 j'aime    
Partageons nos écrits
Posté le 08/05/2014 à 22h42

@ Choupifresh

Et, c'est pas mal du tout !

Moi qui digère très mal la narration à la première personne, tu gère très bien le truc. Ton style est clair, concis et propre.
Même si j'accroche pas au scénario que je trouve assez classique, ta façon d'écrire est très bonne !
Tu n'as pas à te cacher, reviens ici ! :)

Tout est histoire de goût, mais je verrais un poil plus de description, de l’environnement ,de l'action, des réactions des personnages, mais après, sachant que j'écris jamais en "je", je me trompe peut être.

En tout cas, c'est très bon à mon humble avis. (qui suis-je pour juger ?)

Aussi, j'ai bêtement oublié de mettre le résumé de mon histoire, pour expliquer un poil le cadre quand même :

Huyana, jeune femme sombre et mystérieuse, parcourt les terres millénaires de l'Egregie depuis plus de deux siècles. Alors qu'elle cherche depuis des décennies à retrouver ce qui lui a été enlevé, elle se trouve soudainement convoquée par la Glorieuse Reine elle-même. Celle-ci lui confit une mission de la plus grande importance, dans le plus grand des secrets. Cependant, le continent tout entier est en guerre, et les valeurs, en ces temps de troubles, semblent perdues à jamais."

Voilà voilà. Si vous voulez la suite, demandez.

Edité par cheval381993 le 08-05-2014 à 22h49



Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Partageons nos écrits
 Répondre au sujet