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Charlyserre

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Posté le 08/05/2014 à 01h02

Bonjour, ou Bonsoir suivant l'heure à laquelle vous lisez ce post.


Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour mes éventuelles fautes d'orthographe.
Sachez que je fais mon maximum pour les réduites le plus possible.

Voilà, je ne pense pas qu'il y ait un post similaire à celui-ci ( ma fonction recherche, enfin internet, déconne chez moi, alors je m'excuse s'il existe un autre post )

Étant une adepte de l'écriture, et je ne pense pas être la seule.
J'adore écrire des textes, plus ou moins long et même parfois des citations.
Malheureusement, je ne les fais pas partagez avec mes proches ( seulement sur ma page, concernant ma chienne ) car j'ai peur de leurs avis.

Alors, je vous propose, grand "écrivain" ou simple personne ( j'avoue, je n'ai pas trouvé de synonyme ou de mot mieux que celui-ci ) écrivant seulement un ou deux textes par-ci, par-là.
Je vous propose donc, à vous, de faire partager vos textes, vos poèmes, vos nouvelles, vos citations ou autres.

Ainsi, nous, vous, pourrez donner des avis constructifs.

Voilà, me concernant les 90 % de mes textes concernent ma chienne
Cela peut vous paraître stupide mais c'est ma principale inspiration.

Je me permet de vous mettre un de mes récents textes

Certains te qualifieront ...

Tu sais, il ne faut jamais, oh non jamais écouter ce que les gens disent.
Ils critiquent dans ton dos, ils sont hypocrites, ils sont simplement jaloux.

Certains te qualifieront de chien, moi je dirais "meilleurs amie".
Certains te qualifieront de bâtard, moi je dirais que tu es unique.
Certains te qualifieront de petite, moi je dirais que ta taille n'égale pas ta beauté, ton intelligence.
Certains te qualifieront de bête, moi je dirais que tu es l'être le plus intelligent au monde.
Certains te qualifieront parfois d'agressive, moi je dirais que tu te défend.
Certains te qualifieront de mauvais chien de garde, moi je dirais que tu es un chien de berger.
Certains te qualifieront de moche, moi je dirais que tu es plus belle que les 7 merveilles réunis.

N'écoute jamais, jamais les gens.
Ils trouveront toujours quelques choses à rajouter, à juger, à se moquer.
Tu vaut tellement mieux qu'eux.
Passe au dessus des critiques, tu vaux plus que tous ces même personnes réunis.
Je t'aime mon ange, ne l'oublie jamais ma Fibouille <3



Je sais que certains vont sûrement trouver complètement bête ce que je vais dire mais ce texte est dédié à mon adorable chienne, Fiby, qui est l'être le plus important à mes yeux.
Je l'aime plus que ma propre vie.
Cela va probablement vous paraître absurde.

Je suis ouverte à toutes critiques et je vous remercie d'avoir lu mon texte.

Bon, alors, qui sera le/la premier/ère à nous faire partagez ses écrits ?


Merci à vous et je vous souhaite une agréable journée ou soirée.

Edité par charlyserre le 08-05-2014 à 01h14

Wowwow

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Posté le 12/05/2014 à 01h58


camillemtr a écrit le 10/05/2014 à 15h59:
Salut à tous, voilà un petit texte que j'avais écrit il y a quelques années, à une période un peu bizarre de ma vie (je crois que j'étais bel et bien perdue )...

"C'est si beau, quand on rêve. On se crée un monde idéal, où tout [nous] réussit. Où chacun de nos vœux est exaucé. Et puis la réalité nous rattrape. On se rend compte que nos rêves enfantins ne deviendront jamais réalité. Chaque erreur nous éloigne de plus en plus de cet idéal. Et là, c'est l'ennui qui prend place. L'ennui dans une vie qui n'est pas la nôtre. Dans une vie qui aurait pu être meilleure. Et à force de trop rêver, les choix n'ont pas été les bons. Ils nous ont menés là où on ne se serait jamais vus.
Là où rien ne va. Là où on ne veut plus être.
Quand on commence à se rendre compte que ces rêves sont restés dans un coin de notre inconscient, et qu'il nous devient impossible de les atteindre, la réalité n'est plus que futilité. Elle nous paraît simple, inutile, ennuyante. Alors on cherche un moyen de retrouver ces désirs perdus, on cherche un moyen de les atteindre, voire de les réaliser.
Mais cela relève et relèvera toujours de l'impossible.

J'ai longtemps rêvé. A beaucoup de choses, certes. Et ces rêves auraient pu devenir réalité si...
Là est tout le problème. Si j'avais, j'aurais pu. Malheureusement, je n'ai pas, donc je n'ai pas pu. Et maintenant que la réalité a fini sa course avec mon âge, maintenant qu'elle m'a rattrapée, l'ennui n'en sort que plus fort. L'ennui m'a vaincue. L'envie n'est plus. Les rêves sont vains.

Alors oui, on pourrait dire que mes ailes sont brisées."


C'est très beau (et émouvant) ce que tu écrit.. Je me retrouve un peu dans tes mots, j'ai souvent cette impression étrange, et terriblement frustrante. Tu dis que tu a écrit cela à une certaine période de ta vie, et c'est vrai que parfois l'écriture est vraiment thérapeutique, elle nous aide à faire un point, ou à nous exprimer librement et autrement. Si tu as d'autres textes à faire partager ..

Maclem

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Posté le 12/05/2014 à 06h44

Je vous partage ce lien le post officiel de l'écriture qui est déjà assez rempli mais un peu laisser à l'abandon ces derniers temps par manque de temps

Si vous voulez lire seulement les textes du post, suivez les post-it.

Camillemtr

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Posté le 12/05/2014 à 08h17


wowwow a écrit le 12/05/2014 à 01h58:


C'est très beau (et émouvant) ce que tu écrit.. Je me retrouve un peu dans tes mots, j'ai souvent cette impression étrange, et terriblement frustrante. Tu dis que tu a écrit cela à une certaine période de ta vie, et c'est vrai que parfois l'écriture est vraiment thérapeutique, elle nous aide à faire un point, ou à nous exprimer librement et autrement. Si tu as d'autres textes à faire partager ..


Merci ! Oui c'est vrai que j'aimais écrire des petits trucs mais maintenant je pense que je dois être assez épanouie et heureuse dans ma vie, donc je n'ai plus la même inspiration !
J'ai trouvé ma voie, alors du coup maintenant ce texte ne me correspond plus trop... Mais je l'aime bien quand même ^^

Indynimbus

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Posté le 12/05/2014 à 19h21

Voilà un OS un peu plus long que le précédent

Dans un hangar inconnu ...


Encore une fois, c'était lui qui se retrouvait dans les pires situations. Ce jour là, il était coincé dans un hangar, quelque part dans la banlieue de Baltimore. Sa couverture avait sauté, et même si Gibbs était dans le coin, il n'avait rien pu faire. Six contre deux, le combat était perdu d'avance. Il était donc coincé là, sur une chaise, dans un hangar inconnu et seul. Allait-on encore le torturer ? Pour Tony, ça devenait presque une habitude. Il se fit le schéma de ce qui s'était passé et des événements à venir dans sa tête. Il avait fait sauté sa couverture, coursé le suspect dans les échafaudages, Gibbs avait tiré, ils étaient descendus, Gibbs avait tiré trois autres fois, et quelqu'un l'a attrapé par derrière alors qu'il rechargeait son pistolet. Tony, lui, avait tiré dans l'épaule de l'un de ces types, et un autre l'a attrapé et ligoté. Il s'est retrouvé dans le coffre d'une voiture et une demi-heure plus tard, il était dans le hangar. Il allait se faire torturer pendant peu de temps, McGee allait le retrouver grâce à la balise GPS qu'il avait placé dans le coffre de la voiture, il allait descendre -ou au moins arrêter - ces gens et ils repartiraient.

Dans sa prédiction, Tony avait vu juste au moins au début. Il sourit presque en voyant son tortionnaire s'approcher avec des batteries. Deux de neuf volts. Il n'avait pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures, et ces deux batteries lui faisaient bien comprendre qu'il ne s'endormira pas de si tôt, sauf si vous trouviez les décharges électriques agréables, auquel cas il serait très facile de s'endormir. Le type aux batteries ne laissa pas de répit à Tony. Il voulait des informations. Sur lui, ses collègues, le NCIS. Tony ne dit rien. Il n'allait pas mener une agence fédérale à sa perte parce que le premier qui se pointait avec deux batteries de "seulement" neuf volts le lui demandait. La gentillesse avait ses limites, et là, elles étaient largement franchies. Le seul problème fût que le refus de Tony de donner une quelconque information vexa profondément l’ego du " Type Aux Batteries ", et dans sa colère, entoura le hangar d'assez de C4 pour faire s'effondrer le plus grand gratte-ciel de la Terre. Ce qui était assez démesuré étant donné que le hangar faisait à peu près 150 m². Non seulement le Type Aux Batteries aurait perdu pas mal de C4 et d'argent, mais en plus, l'explosion serait juste énorme. " Impossible qu'il fasse exploser le truc" pensa Tony. " Il a beau avoir un égo sur-dimensionné et un cerveau de la taille d'un pois-chiche, il est pas assez con pour le faire. Il veut juste m'impressionner.

Pourtant, il aperçut quand même un détonnateur, programmé sur compte à rebours. D'ici dix minutes, le hangar et ses alentours allaient sauter. D'ici dix minutes, sa vie était finie. Il avait survécu à la peste et à plusieurs explosions, mais il ne pouvait pas éviter celle là.
... Il ne pouvait pas, sauf si un certain Timothy McGee et une certaine Ziva David se pointaient et le sauvait. Les sauvaient. Lui, et Gibbs. D'ailleurs, où était Gibbs ? Il ne l'avait pas revu depuis ... depuis qu'on les avait traînés dans un coffre de voiture. Tony savait qu'il y avait une pièce derrière celle où il se trouvait, Gibbs était sûrement à l'interieur. Il lui restait sept minutes pour trouver un moyen de sortir d'ici. Mais comment ? Six minutes, le temps lui était compté. Cinq minutes. La porte S'ouvrit brutalement, et un Bleu apparut comme par magie devant lui. Ou alors il était tout simplement passé par la porte qu'il venait juste de défoncer.

- McLent, dépêche toi, le hangar va sauter d'ici .. cinq minutes. Et Gibbs doit être ...
- Dans la pièce à côté, je sais, Ziva y est actuellement.
- Ah. Quatre Minutes.

L'Italien détaché, les deux agents courrurent dehors, vite rejoins par leurs collègues. Le hangar explosa deux minutes plus tard.

- Et voilà comment le magnifique Anthony DiNozzo survécut encore à une énième explosion.

Pas le temps de penser, déjà Gibbs le slappa. Tony souriait, la vie continuait. Après tout, il n'était plus à une explosion près ... Mais il allait peut être devoir rendre visite à ses collègues de Los Angeles, histoire d'éviter de réiterer l'erreur qui a falli le faire (encore une fois) tuer.

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Missvolcan

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Posté le 14/05/2014 à 16h48

Missvolcan : C'est très joli et doux à lire!

Merci! J'écris beaucoup de textes comme ça, ça m'aide à évacuer mes sentiments...

Edité par missvolcan le 14-05-2014 à 16h49



Ewanae

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Posté le 15/05/2014 à 16h59


indynimbus a écrit le 12/05/2014 à 19h21:
Voilà un OS un peu plus long que le précédent

Dans un hangar inconnu ...


Encore une fois, c'était lui qui se retrouvait dans les pires situations. Ce jour là, il était coincé dans un hangar, quelque part dans la banlieue de Baltimore. Sa couverture avait sauté, et même si Gibbs était dans le coin, il n'avait rien pu faire. Six contre deux, le combat était perdu d'avance. Il était donc coincé là, sur une chaise, dans un hangar inconnu et seul. Allait-on encore le torturer ? Pour Tony, ça devenait presque une habitude. Il se fit le schéma de ce qui s'était passé et des événements à venir dans sa tête. Il avait fait sauté sa couverture, coursé le suspect dans les échafaudages, Gibbs avait tiré, ils étaient descendus, Gibbs avait tiré trois autres fois, et quelqu'un l'a attrapé par derrière alors qu'il rechargeait son pistolet. Tony, lui, avait tiré dans l'épaule de l'un de ces types, et un autre l'a attrapé et ligoté. Il s'est retrouvé dans le coffre d'une voiture et une demi-heure plus tard, il était dans le hangar. Il allait se faire torturer pendant peu de temps, McGee allait le retrouver grâce à la balise GPS qu'il avait placé dans le coffre de la voiture, il allait descendre -ou au moins arrêter - ces gens et ils repartiraient.

Dans sa prédiction, Tony avait vu juste au moins au début. Il sourit presque en voyant son tortionnaire s'approcher avec des batteries. Deux de neuf volts. Il n'avait pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures, et ces deux batteries lui faisaient bien comprendre qu'il ne s'endormira pas de si tôt, sauf si vous trouviez les décharges électriques agréables, auquel cas il serait très facile de s'endormir. Le type aux batteries ne laissa pas de répit à Tony. Il voulait des informations. Sur lui, ses collègues, le NCIS. Tony ne dit rien. Il n'allait pas mener une agence fédérale à sa perte parce que le premier qui se pointait avec deux batteries de "seulement" neuf volts le lui demandait. La gentillesse avait ses limites, et là, elles étaient largement franchies. Le seul problème fût que le refus de Tony de donner une quelconque information vexa profondément l’ego du " Type Aux Batteries ", et dans sa colère, entoura le hangar d'assez de C4 pour faire s'effondrer le plus grand gratte-ciel de la Terre. Ce qui était assez démesuré étant donné que le hangar faisait à peu près 150 m². Non seulement le Type Aux Batteries aurait perdu pas mal de C4 et d'argent, mais en plus, l'explosion serait juste énorme. " Impossible qu'il fasse exploser le truc" pensa Tony. " Il a beau avoir un égo sur-dimensionné et un cerveau de la taille d'un pois-chiche, il est pas assez con pour le faire. Il veut juste m'impressionner.

Pourtant, il aperçut quand même un détonnateur, programmé sur compte à rebours. D'ici dix minutes, le hangar et ses alentours allaient sauter. D'ici dix minutes, sa vie était finie. Il avait survécu à la peste et à plusieurs explosions, mais il ne pouvait pas éviter celle là.
... Il ne pouvait pas, sauf si un certain Timothy McGee et une certaine Ziva David se pointaient et le sauvait. Les sauvaient. Lui, et Gibbs. D'ailleurs, où était Gibbs ? Il ne l'avait pas revu depuis ... depuis qu'on les avait traînés dans un coffre de voiture. Tony savait qu'il y avait une pièce derrière celle où il se trouvait, Gibbs était sûrement à l'interieur. Il lui restait sept minutes pour trouver un moyen de sortir d'ici. Mais comment ? Six minutes, le temps lui était compté. Cinq minutes. La porte S'ouvrit brutalement, et un Bleu apparut comme par magie devant lui. Ou alors il était tout simplement passé par la porte qu'il venait juste de défoncer.

- McLent, dépêche toi, le hangar va sauter d'ici .. cinq minutes. Et Gibbs doit être ...
- Dans la pièce à côté, je sais, Ziva y est actuellement.
- Ah. Quatre Minutes.

L'Italien détaché, les deux agents courrurent dehors, vite rejoins par leurs collègues. Le hangar explosa deux minutes plus tard.

- Et voilà comment le magnifique Anthony DiNozzo survécut encore à une énième explosion.

Pas le temps de penser, déjà Gibbs le slappa. Tony souriait, la vie continuait. Après tout, il n'était plus à une explosion près ... Mais il allait peut être devoir rendre visite à ses collègues de Los Angeles, histoire d'éviter de réiterer l'erreur qui a falli le faire (encore une fois) tuer.

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C'est sympa à lire, mais le déroulement est un pouet rapide je trouve =)

Indynimbus

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Posté le 15/05/2014 à 20h22


ewanae a écrit le 15/05/2014 à 16h59:


C'est sympa à lire, mais le déroulement est un pouet rapide je trouve =)


Merci! Je prend en note

Indynimbus

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Posté le 16/05/2014 à 18h03

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Indynimbus

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Posté le 22/05/2014 à 16h49

Y'a vraiment personne ?

Cheval381993

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Posté le 28/05/2014 à 02h28

J'me permet de relancer un peu le sujet, histoire qu'il ne coule pas dans les limbes du forum.
Avec un texte original, puisqu'il s'agit d'une traduction dans la langue de mon bouquin.
C'est du Squarmaniel [Les r se prononcent [l] et l'accent phonétique est sur le premier A.]

Le but n'est pas de rimer, loin de là. Et surtout pas en français. Surtout que je suis nulle en rime XD

Kam

Au dessus de nous,
Kane-dié
Flottent pour toujours les âmes,
Fatiliv' ile Mhayss oleamaniem'
De ceux passés et futurs.
Le zînem' vamossissarri no falaïn' //

Mais des milliers d'étoiles,
Zaîm lae kavé'ii lae mïa °
Ce soir et en cet instant,
Zïn ghaïnen' ni în zo uzak' duwinim°
Nous n'en regardons que sept.
Dié sygaumm' hi ma.

Les Sept Fondateurs,
Ile Mahess Ezebra °
Sont les Sept Gardiens à présent.
Shem' Ile Mahess Jijoïn' inmar' //
Et en cet honneur ce chant,
No phénîn antevri zo kameï °
Car les visages s'oublient,
So ile owan zi vininé °
Et les parfums s'évaporent.
No ile olohann' zi ghever' //

Mais là-haut nous pouvons,
Zaîm în Kalenaï dié ulaämaa °
Retenir et voir,
Zhekivar no walar °
Ceux qui ont donnés leurs vies
Zînem' he ghikeam'ni ile ontionêm' unemî
à la Maison du Chêne.
În il Balivïa di Kheshanaï //
Les Sept Fondateurs.
Ile Mahess Ezebra //

Bihanos' Zhabram qui par tous les fronts,
Bihanos' Zhabram he ka tess' ile fosirr' °
Les a fait s'unir,
Aäniram'ni zi beveonar °
Pour le meilleur et le pire.
Phénîn il zeïnmar no ile kevirren' //

Nanèmwïn sans qui,
Nanèmwïn tanasîm he °
Personne n'aurait pût rester,
Nevekirr' nèm kan allar ulaäm're //
Faible et affamé.
Hipenom' no korranih're //

Takanos Haän °
Qui a pût apporter,
He ulaämanel jevenear °
Tout ce dont nous avions besoin.
Tessi zo zoan dié allam'ni ledan //

Sachima Takani de son chant,
Sachima Takani le ontessi kameï °
et de sa foi,
no le ontessi meïhon' °
a put faire naître l'espoir.
Ulaämnel aanirar netessihovar il lavadir //

Ebram qui volait,
Ebram he fatilvaranel °
à put secourir et protéger,
ulaämnel wiwînmar no jijanemar °
Ceux qui ne pouvait pas le faire sans aide.
Zînèm he nèm ulaäm'ni aänirar zevek tanasîm wiwé //

De Lalanama qui a put,
De Lalanama he ulaämnel,
Gràce à la beauté,
Bevèn' an il siytima °
Faire aimer et sourire.
Aänirar no lemenwînassar //

Peïo di Unkasham' des plus forts,
Peïo di Unkasham' lae nam'tam tevevram °
est resté pour faire face,
likhistanel phénîn aänirar iotanin'
à tous les dangers.
An tess' ile reverr' //

Voici les noms, des familles sans qui,
Nulles maisons n'aurait pût venir au monde et s'élever,
Et en ce soir sacrée, nous rendons hommage,
A ceux qui ont vécu pour la paix.

Zevekass' ile Olam, lae ahoa tanasîm he °
Nèe diélama nèm kan allar belessar în vaïsîm no lamawinar,
No în zo ghaïnen' amananiel ° dié velenass' °
An zînem he unemam'ni phénîn il olibeth //


La phonétique est complexe, oui. C'est une langue chanté. Mais ça contraste énormément avec sa conjugaison et sa grammaire simpliste.
Exemple : les noms sont invariables. Il y a toujours un déterminant qui détermine le nombre. Pas le genre, c'est comme en anglais.

A ceux qui ont le courage de tout lire. Félicitation ! ;)

Katty2

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Posté le 06/07/2014 à 12h54

Voici une histoire que j'ai inventé besoin d'avis constructif.



Angeline


Chapitre 1

Il y a des jours où on s'ennuie. Ces jours-là, nous paraissent interminables. Comme aujourd'hui d'ailleurs, c'est les vacances, il fait chaud. Trop chaud même, on allume la télé aucun programme intéressant, sur l'ordinateur personne n'est connecté. Ahh je m'ennuie à mourir !

Généralement j'ai toujours de super idées pour m'amuser. Mais là je sèche. Je fais les cent pas dans ma maison. Soudain, je tombe sur un petit bout de papier vert. Une brochure, m'invitant à la forêt "Greenforest", 1000 hectares, plein d'animaux en libertés. Le paradis des amoureux de la nature. Pourtant, plus personne n'y va. Cet endroit est totalement abandonné. Pourquoi ? C'est bien simple, la fillette des Lords est morte dans cette forêt, lâchement assassiné. Le tueur n'a jamais été trouvé. Et comme nous sommes dans un village, les nouvelles vont vites. Mais bon cela fait cinq ans que ça c'est passé, L'assassin est certainement partis. Pourquoi ne pas y faire un tour ? Sincèrement, si le tueur était encore là, on le saurait.
C'est décidé je pars direction "Greenforest" ! C'est à une heure de chez moi, dans un coin pommé.
Une heure après, j'arrivai, enfin, dans la forêt. Elle etait immense, verte et grande !

Je me décidai enfin à rentrer à l'intérieur. J'aurais mieux fait d'emmener un gilet, il fait froid ici, c'est lugubre. Il y a une brume épaisse, des feuilles de partout. Et surtout un sentiment d'inquiétude.

Je ressortis la brochure que j'avais à peine lu.

"Brochure crée par les gardes forestier de la forêt Greenforest. Nous vous invitons à partager les plaisirs de la nature avec nous. Alors, n'attendez plus !

Crée le 13 novembre 2010
"

Le 13 novembre 2010 ? Comment se fait-il que je l'ai reçus en 2014 seulement ? 13 novembre 2010... 2010... ça me rappelle quelques choses... 2010... Ah oui le... meurtre de Miss Lords... Qui a eu lieu le... 13... novembre 2010...

Un coup monté ! Ne pas cédez à la panique ! Non ! La peur, oui, j'ai peur. C'est bien simple je vais simplement retourner à la voiture et quitter cette maudite foret ! Tant de chose semblable, le 13 novembre = meurtre de la fillette dans le forêt Greeforest ! Je sortis mon téléphone pour voir la date. Je le savais ! Nous sommes le 13 juillet 2014. Coïncidence, je ne pense pas !

Soudain, un crie perçant, sourd, d'une femme... ou d'une fille.
Courir, m'enfuir loin d'ici ! Il est là je le sens....
Ne pas s'arrêter ne pas pensez ! Courir !

[A SUIVRE]

Edité par katty2 le 06-07-2014 à 23h43



Foxford

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Posté le 06/07/2014 à 13h06

Trop cool ce sujet !

Voilà ma contribution

Le fou

La lune joue à cache-cache avec les nuages à le rendre Fou. Il sait que les monstres affluent, là en bas ; ils aiment goûter aux peurs et aux trépas. Lui n’est qu’un Fou désinvolte, baigné d’ombre et de lumière, les genoux et les mains écorchées sur la pierre, la face rayée par un sourire malin. Isolé, tel est son destin. C’est de loin qu’il assiste à cet évènement malsain ; morbides, ils exhibent les dépouilles et les biens, se partagent les restes humains dont ils se repaissent sans fin. Alors, il s’envole de toit en toit, son corps difforme frôle le sommeil des hommes. Il ingère les rêves, dégurgite les cauchemars, sans savoir de qui il se fait le voleur d’un soir. Car jamais il n’a osé entrer, jamais il n’a cédé à sa pernicieuse curiosité, et n’a visité ce monde déconcertant de singularité.
Mais par cette chaude nuit de juin, aiguillonnée par une fougue de bambin, il se risque à la chose, aventureux, bascule jusqu’à une fenêtre qui n’est point close. Il penche la tête. A droite. A gauche. Ca l’intrigue ces petites choses là-dedans. Il s’agrippe à la gouttière et colle sa face au carreau. Il y en a deux, un dans chaque lit. Et ça respire. L’un d’entre eux s’agite, se tourne et se retourne dans son lit. Son visage est livide, ses traits tirés et sa mâchoire serrée. Bah… Un mauvais rêve comme qui dirait. Il sait que ça fait beaucoup de cauchemars à cet âge là. Il le sait, il les rend chaque nuit. Mue par la tentation, entre et s’approche, clopin-clopant des petites choses, humain s’appelant ?(. Humain, que ça s’appelle). Un pas bien joli mot pour de pas bien jolies choses. Oh ça non ! C’est même vraiment hideux, en plus ça pue la lavande. Ca n’a que deux petits yeux ; mis sur la figure en son milieu (au milieu de la figure), il y a une sorte gibbosité percée de deux trous qui soufflent un bruit d’enfer ; il y a cet autre antre agrémenté de perles blanches, duquel sort un serpent rose et luisant, ourlé de deux lignes de chaire surabondante; de chaque côté de la tête il y a encore un orifice cerné par des paysages accidentés. C’est un peu comme une marionnette abandonnée avant d’avoir été terminée, ignorée par son maître déçu. C’est une poupée. On le prend, on le jette, on l’aime, on le laisse. On s’en sert pour passer le temps et si on est doué, ça pousse des cris stridents. C’est que c’est fragile. A tout âge, à tout moment, ça se casse et ça perd la boule.
En bas dans la rue c’est le casino des horreurs, une manche perdue et faut retaper l’honneur. On joue aux osselets, aux cartes ou bien aux dès ; les prises de guerre comme mise mais attention ! Pas de bêtise, si tu triches, quelle sottise, c’est tes os que l’on brise. C’est le carnaval de l’épouvante où se côtoient monstres sanguinolents et choses rampantes. Ca serpente de façon répugnante, ça se bat contre un adversaire ventripotent. L’ambiance est étouffante, le plaisir morbide languissant.
Mais cette nuit, le fou n’a pas envie de jouer. Tant de trous ça lui file la nausée. Le monstre des cauchemars est là, ses globes brillent sous le lit. Pas étonnant que ça dorme mal. Mieux vaut partir que de marauder les proies d’un plus aguerri. Parce qu’il n’aime pas les combats le Fou. Que non ! Il n’est pas sanguinaire et croit encore à l’espoir amer d’un salut éphémère.
Lentement, il remonte sur le toit. La lune brille et sa liesse insulte les monstres qui lui crachent au faciès. Mais qui c’est celle-là pour se permettre d’interrompre les festivités ? Ce disque lumineux les effraie, dévoile leur noirceur et leur turpitude. Mais de l’empire de L’ombre se dénombrent des ombres qui jouent à chat avec la lumière. Rien ne les empêche de jouer leur sordide comédie aux accents de tragique ironie. Le carnaval dansera des heures jusqu’à ce que l’aube jaune crève la noirceur le noir, jusqu’à ce que l’astre incandescent les pousse dans leurs derniers retranchements. Ils trompettent la retraite, ils sifflent de mécontentement.
Le Fou adhère à la lueur, sa vie commence alors que les autres s’enferment dans la peur. C’est à cloche pied qu’il s’en va retrouver ses champs où poussent des quintaux de blé. Perché, les bras en croix, il expose sa dépouille, pour effrayer les oiseaux qui le narguent et se gobergent de citrouille. Lui, fidèle, converse avec le ciel, contemple patient l’évolution jusqu’à la prochaine saison. Il s’excuse auprès de sa belle de n’être qu’un immortel, cloué à l’autel de l’imposture, cruel rappel des chaînes divines auxquelles les humains ont assujettis leurs cœurs et leurs âmes. Admettant une vie ainsi punie, il obéit et se pli. Image de la journée ou maraudeur du soir, jamais il ne tirera sa révérence pour un au revoir.
Si un jour, au détour d’une promenade champêtre, vous veniez à croiser cet étrange mannequin, inclinez vous devant cet être sans fin ; peut-être apercevrez vous son sourire gredin et aurez vous l’assurance de voir s’envoler les cauchemars au loin.

Chevalounette14

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Posté le 06/07/2014 à 16h08

Coucou, ouah, c'est impressionnant tout ce que vous écrivez... Alors moi, il y a peut être 5 ans, je faisais beaucoup de poèmes en alexandrins sur le thème de la mort, un peu dans le style baroque...
Mais, depuis toujours, ce que j'aime par dessus tout, c'est faire des comptes rendus et carnets de voyages, d'ailleurs, il faut que je m'achète un cahier today à ce propos...
Voilà, si vous voulez voir des écrits pas du tout littéraires, très mal organisés d'une scientifique en stage au Pérou, j'ai créé un post uniquement pour ça qui s'appelle Pérou.

Paulimer

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Posté le 06/07/2014 à 16h57

J'ai commencé à écrire ça :
Salut, moi, c'est Ever, j'ai 16 ans et tous les mecs sont à mes pieds, avec ma poitrine généreuse et mon corps de rêve, ce n'est pas difficile. Aujourd'hui, c'est lundi, je commence à dix heures, j'enfile un jean slim, un t-shirt de Keen'v, toujours, et des NIKEs grises. Je passe une heure dans la salle de bain pour me maquiller et me coiffer avant de descendre petit-déjeuner. Céréales et lait sont au menu, ma mère arrive à peine, qu'elle me crie déjà dessus :
– Tu n'es pas encore partie, toi ??
– Oh, c'est bon, tu me soûle !!
– Tu ne me parles pas comme ça !! Tu vas encore être en retard !!
J'attrape mon sac, sort et claque la porte. Non, mais, elle se prend pour qui à me parler comme ça ?? J'arrive à l’arrêt de bus toujours bouillonnante mais heureusement, Flora est là pour me remonter le moral, c'est ma meilleure amie, on est totalement différente, je suis blonde aux yeux bleus un mètre soixante-quinze, cancre de la classe et rebelle. Elle, brune aux yeux verts, un mètre soixante-deux, intello et sage comme une image et j'oubliais, moche aussi. Sauf, qu'aujourd'hui, Flora, aussi, est de mauvaise humeur :
– J'ai une horrible nouvelle à t'annoncer...
– Que se passe-t-il ??
– Pour les vacances de la Toussaint, le lycée a prévu de nous amener à la campagne, à Lardon, Laton, Lacon, ah oui, c'est ça, Ladon. Nous sommes désigné d'office, il y aura, Chloé Robert, Fatime Hugo, Arthur Estébanz, moi, Nelson Tucker, Thibault Miguet, Georges Lavasse et toi.
– Moi !!!! Mais ce n’est pas possible !!! Je ne vais pas chez ces ploucs !!!!
– On est obligé...
– Et qui sont les accompagnateurs ??
– Mme Louvain, Mr Smith, Mr Georges et Mme Lagrande.
– Oh, punaise...
Le bus arrive on monte dedans, dégage des sixièmes et on s'installe à leur places. Chloé Robert monte à l'arrêt suivant, je l'attendais celle-là, j'ai des choses à régler avec elle :
– La pouf vient par-là !!!
– Ever... Contente de te voir... Tu veux quoi ??
– Vendredi dernier, tu m'as ridiculisé, en français, en me traitant de grosse vache sans cervelle.
– Excuse-moi de dire la vérité.
– Tu es vraiment qu'une petite connasse.
Le bus ouvre ses portes et on descend. Steven nous attend, je vais le voir, lui fait la bise et lui chuchote à l’oreille :
– Salut Steven, ça va ?? J'ai une faveur à te demander.
– Tout ce que tu veux ma belle.
– Tu es trop chou. Tu sais qui est Chloé Robert ??
– Oui.
– Tu vas aller la voir, tu sais qu'elle t'aime, donc, tu vas la draguer et quand elle commencera à te faire confiance, tu la largue en public en lui foutant bien la honte.
– Avec plaisir, mais j'aurais le droit à quoi en échange ??
– Tu auras le droit de m'embrasser.
– D'accord je le fais.
Steven s'avance vers Chloé et commence la conversation :
– Salut, tu es vraiment ravissante.
– Hihihi, merci, dit Chloé en rougissant.
Steven se penche pour embrasser Chloé, cette dernière se laissa faire sans broncher. Je ris sous cape et partit bras dessus, bras dessous avec Flora. La cloche sonne, on se dirige vers la salle de français.
En chemin, nous croisons Élodie :
– Salut chérie, ça va ??
– Oui et toi ??
– Évidemment, plus que jamais, répondis-je avec enthousiasme.
– Qu''as-tu encore fais ??
– Va demander à Steven
Et Élodie continua son chemin. J'arrive dans la classe de Mme. Qwerty, la professeure de français qui comme à son habitude me cria dessus :
– Pourquoi es-tu en retard, cette fois !!
– Je discutais avec une amie.
– C'est ça ton excuse ??
– Ce n'est pas une excuse, c'est la vérité, ricanais-je.
– Tu te fiches de moi, tempêta Mme. Qwerty !!
– Non, pas du tout.
– Trois heures de colle, ton carnet.
– Et pourquoi ??
– Ton carnet et tu vas au bureau des surveillants, Flora, tu l'accompagnes !!
Je sors et claque la porte derrière moi. J'y vais tous les jours au bureau des surveillants, eux, ils m'adorent, pourquoi, car ils ont pu me voir à l’œuvre quand je m'énerve, après avoir dit cette phrase, je me rends compte que c'est plutôt du respect voir de la peur :
- Salut, les gens, ça va ??
- Ever, encore… Tu as fait quoi cette fois ??
- Je suis arrivée en retard.
- Bon, je sais très bien que tu vas refuser d’aller en permanence, donc tu restes dans la salle d’à côté avec le jeune homme…
- Quel mec, je ne reste pas avec un thon ou un truc du genre.
- C’est un nouveau, il s’appelle Kevin, il a 17 ans, il a redoublé mais je ne pense pas que tu le trouves moche… Ton style, c’est bien les blonds aux yeux bleus ??
- Oui, Jessy, bon je vais voir la bête.

Édité par paulimer le 27-03-2024 à 14h10



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Posté le 06/07/2014 à 18h18


paulimer a écrit le 06/07/2014 à 16h57:
J'ai commencé à écrire ça :
Salut, moi, c'est Ever, j'ai 16 ans et tous les mecs sont à mes pieds, avec ma poitrine généreuse et mon corps de rêve, ce n'est pas difficile. Aujourd'hui, c'est lundi, je commence à dix heures, j'enfile un jean slim, un t-shirt de Keen'v, toujours, et des NIKEs grises. Je passe une heure dans la salle de bain pour me maquiller et me coiffer avant de descendre petit-déjeuner. Céréales et lait sont au menu, ma mère arrive à peine, qu'elle me crie déjà dessus :
– Tu n'es pas encore partie, toi ??
– Oh, c'est bon, tu me soûle !!
– Tu ne me parles pas comme ça !! Tu vas encore être en retard !!
J'attrape mon sac, sort et claque la porte. Non, mais, elle se prend pour qui à me parler comme ça ?? J'arrive à l’arrêt de bus toujours bouillonnante mais heureusement, Flora est là pour me remonter le moral, c'est ma meilleure amie, on est totalement différente, je suis blonde aux yeux bleus un mètre soixante-quinze, cancre de la classe et rebelle. Elle, brune aux yeux verts, un mètre soixante-deux, intello et sage comme une image et j'oubliais, moche aussi. Sauf, qu'aujourd'hui, Flora, aussi, est de mauvaise humeur :
– J'ai une horrible nouvelle à t'annoncer...
– Que se passe-t-il ??
– Pour les vacances de la Toussaint, le lycée a prévu de nous amener à la campagne, à Lardon, Laton, Lacon, ah oui, c'est ça, Ladon. Nous sommes désigné d'office, il y aura, Chloé Robert, Fatime Hugo, Arthur Estébanz, moi, Nelson Tucker, Thibault Miguet, Georges Lavasse et toi.
– Moi !!!! Mais ce n’est pas possible !!! Je ne vais pas chez ces ploucs !!!!
– On est obligé...
– Et qui sont les accompagnateurs ??
– Mme Louvain, Mr Smith, Mr Georges et Mme Lagrande.
– Oh, punaise...
Le bus arrive on monte dedans, dégage des sixièmes et on s'installe à leur places. Chloé Truton monte à l'arrêt suivant, je l'attendais celle-là, j'ai des choses à régler avec elle :
– La pouf vient par-là !!!
– Ever... Contente de te voir... Tu veux quoi ??
– Vendredi dernier, tu m'as ridiculisé, en français, en me traitant de grosse vache sans cervelle.
– Excuse-moi de dire la vérité.
– Tu es vraiment qu'une petite connasse.
Le bus ouvre ses portes et on descend. Steven nous attend, je vais le voir, lui fait la bise et lui chuchote à l’oreille :
– Salut Steven, ça va ?? J'ai une faveur à te demander.
– Tout ce que tu veux ma belle.
– Tu es trop chou. Tu sais qui est Chloé Robert ??
– Oui.
– Tu vas aller la voir, tu sais qu'elle t'aime, donc, tu vas la draguer et quand elle commencera à te faire confiance, tu la largue en public en lui foutant bien la honte.
– Avec plaisir, mais j'aurais le droit à quoi en échange ??
– Tu auras le droit de m'embrasser.
– D'accord je le fais.
Steven s'avance vers Chloé et commence la conversation :
– Salut, tu es vraiment ravissante.
– Hihihi, merci, dit Chloé en rougissant.
Steven se penche pour embrasser Chloé, cette dernière se laissa faire sans broncher. Je ris sous cape et partit bras dessus, bras dessous avec Flora. La cloche sonne, on se dirige vers la salle de français.
En chemin, nous croisons Élodie :
– Salut chérie, ça va ??
– Oui et toi ??
– Évidemment, plus que jamais, répondis-je avec enthousiasme.
– Qu''as-tu encore fais ??
– Va demander à Steven
Et Élodie continua son chemin. J'arrive dans la classe de Mme. Qwerty, la professeure de français qui comme à son habitude me cria dessus :
– Pourquoi es-tu en retard, cette fois !!
– Je discutais avec une amie.
– C'est ça ton excuse ??
– Ce n'est pas une excuse, c'est la vérité, ricanais-je.
– Tu te fiches de moi, tempêta Mme. Qwerty !!
– Non, pas du tout.
– Trois heures de colle, ton carnet.
– Et pourquoi ??
– Ton carnet et tu vas au bureau des surveillants, Flora, tu l'accompagnes !!
Je sors et claque la porte derrière moi. J'y vais tous les jours au bureau des surveillants, eux, ils m'adorent, pourquoi, car ils ont pu me voir à l’œuvre quand je m'énerve, après avoir dit cette phrase, je me rends compte que c'est plutôt du respect voir de la peur :
- Salut, les gens, ça va ??
- Ever, encore… Tu as fait quoi cette fois ??
- Je suis arrivée en retard.
- Bon, je sais très bien que tu vas refuser d’aller en permanence, donc tu restes dans la salle d’à côté avec le jeune homme…
- Quel mec, je ne reste pas avec un thon ou un truc du genre.
- C’est un nouveau, il s’appelle Kevin, il a 17 ans, il a redoublé mais je ne pense pas que tu le trouves moche… Ton style, c’est bien les blonds aux yeux bleus ??
- Oui, Jessy, bon je vais voir la bête.


Je trouve sa marrant comme histoire ! J'ai beaucoup c'est drôle je trouve ! Il me tarde de voir la suite de ton histoire !
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