J'ai commencé une fanfiction, toujours sur NCIS ...
Voilà les deux premiers chapitres !
Galop d'Essai - Chapitre un : Un appel en absence
Le vent s'écrasait littéralement sur son visage tandis qu'elle essayait de se concentrer sur ses talons. Sa jument était maintenant lancée à toute allure, le oreilles en avant, et elle n'avait plus qu'à gérer la direction … Et son bas de jambe. Oui, son bas de jambe. Il faisait essuie-glace depuis trop longtemps maintenant, et elle se devait d'y remédier. On ne travaille pas des jeunes chevaux en ayant un bas de jambe qui avance et recule comme il le désire lorsque sa monture passe à l'allure aux trois temps.
L'israëlienne décida donc d'appliquer les méthodes apprises lors de ses débuts. Elle était en équilibre au dessus de ses étriers, et essayait de baisser ses talons. Elle ferma bien ses jambes contre le flanc de la jument et décolla ses genoux des quatriers de la selle. Ziva se rappela de ce qui était presque la phrase fétiche de son ancienne monitrice d'équitation, lorsqu'elle était enfant: « On ouvre les genoux et on ferme les jambes! ». Elle avait perdu ce réflexe, son principal objectif n'était pas spcialement d'avoir la position idéale mais plutôt de rester en selle lorsque certains jeunes chevaux commencaient à cabrer et ruer dans tous les sens. Et puis, elle n'avait repris que deux ans auparavant, après plus de vingt ans sans avoir posé ses fesses sur une selle. Après une carrière plus ou moins longue en tant qu'officier du Mossad, agent de liaison entre ladite agence et le NCIS, puis agent spécial dans cette drenière.
Elle était bien, là, mais voilà, ça faisait plus d'une minute cinquante que Balaïna était à cette allure, et elle n'allait pas tarder à fatiguer. Ziva se rassit donc dans sa selle, inclina ses épaules vers l'arrière et la belle grise repassa au petit trot. L'israëlienne lui laissa les rênes, et la jument continua a trotter, le bout du nez à une dizaine de centimètres su sol. Le duo repassa au pas, et se dirigea vers l'écurie. La jeune femme mit rapidement pied à terre et enleva sa bombe, tandis que Balaïna marchait toujours à sa gauche. Il y avait une sorte de complicité entre ces deux là, probablement parce que Ziva fut la seule à ne pas de décourager après sept chutes dans la même semaine. Elle la ramena au box et entreprit de s'occupper de la jument. Une fois Balaïna propre, sèche et calme, Ziva fouilla dans son énorme caisse de matériel d'équitation à le recherche de son portable.
Il affichait un appel manqué, avec un message sur son répondeur.
Elle devina la suite.
Un numéro, associé à un nom qu'elle ne connaissait que trop bien.
Tony.
Et elle comprit qu'il y avait un problème.
Galop d'essai- Chapitre deux : De retour parmi eux.
« Salut Zi' … Apparemment tu n'es pas là, tu dois être occupée, avec ta nouvelle vie … Toujours est-il que là, on a besoin de toi … Ou plutôt, tu as besoin de nous. Vraiment. Rappelles moi quand tu auras écouté ce message. Moi, ou Gibbs, ou McGee, ou Vance peu importe, quoique si tu m'appelles moi ça m'arrangerait … Oh merde j'ai pensé tout haut. Enfin, toujours est-il que tu m'as compris. »
Puis la voix. « Si vous souhaitez réécouter le message, tapez 1 , si vous souhaitez ... » Elle appuya sur la touche indiquée, non pas parce qu'elle n'avait pas compris, mais simplement pour entendre encore une fois le son de sa voix … Elle devait le rappeler, ce qu'elle fit donc. Une tonalité, deux tonalités, un bruit, c'est lui.
« -DiNozzo.
-Salut.
-Ziva ?!
-En effet. Tu vas bien, Tony ?
-J'ai connu des jours meilleurs. Et toi ?
-J'irais sans doute mieux si tu … Non Balaïna! NON BALOU, C'EST PAS UN BONBON! C'est un Téléphone. Té-lé-phone. Tu comprends ? Hum euh ... Excuse moi. Je disais, j'irais sans doute mieux si je comprenais pourquoi tu m'as appelée en urgence alors qu'on était censés avoir coupé les ponts.
-Je veux bien t'expliquer mais avant, Qui est Balana ? Balai ? Bala ..
-Balaïna, Tony. Ba-la-ï-na. Ma jument.
-Ah. D'accord. Tout s'explique.
-Allez, accouche. C'est quoi, la raison pour laquelle le NCIS a absolument besoin de moi ?
-C'est pas tout à fait ça. En fait, on est dans le collimateur de quelqu'un.
-Un terroriste ?
-J'en sais rien, peut être. Toujours est-il qu'une partie d'une sorte de maison/hangar/entrepôt a brûlé, qu'on a trouvé un agent de la CIA mort une vingtaine de mètres plus loin, et que dans la maison/hangar/entrepôt, on a trouvé des photos, dont une de toi, moi, McGee, Gibbs, Abby, Ducky et même Palmer et Vance. Y'en avait qui étaient barrées, dont une du type de la CIA. On doit coincer ce type, et on peut pas te laisser à près de 10 000km de nous sans pouvoir te protéger. Et puis on a besoin de ton aide aussi. Ce type est un malade, il en torture un sur deux, il est dangereux … il … Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose. »
La jeune femme ne savait pas quoi dire. L'ancienne elle aurait refusé qu'il cherche à la protéger, et elle avait toujours gardé un peu de cette ancienne Ziva en elle, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Youness lui avait donné Balaïna. Mais en même temps, elle ne se sentait plus capable de se protéger elle même. Pas d'un psychopathe qui voulait sa peau. Toujours est il qu'elle ne pouvait pas laisser sa belle grise aussi loin d'elle.
«-C'est d'accord. Je viens. Mais laisse moi juste le temps de m'organiser, transporter un cheval en avion, c'est extrêmement compliqué.
-Euh … Et bah euh … D'accord. Bon il faut que je te laisse, ça m'a fait plaisir de te reparler mais j'ai un rapport à taper et Gibbs va me tuer si je ne le fais pas.»
Ils se saluèrent et Ziva raccrocha.
«-C'était Tony. Tu sais le type dont j'arrête pas de te parler ? Ce qu'on va faire, c'est que tu vas pas travailler pendant un moment d'accord ? On va juste faire des ballades. Et moi, je vais trouver une compagnie qui prend les chevaux en avion. Et je t'emmène à Washington. Je sais, c'est loin, c'est pas pareil, mais c'est pas si mal. Et tu pourras rencontrer Tony, et Tim, et Abby et Gibbs. D'ailleurs, il va falloir que je te trouve un club aussi, là bas. Et que je me trouve un appartement. Un bonbon ? Raaah t'es pas possible toi. Tiens. Bon allez je vais y aller. Je reviens demain. Salut Balou.»
Ziva déposa ses affaires dans son casier et rentra chez elle. Après avoir pris une douche, elle commença ses recherches. Elle crut halluciner en voyant le prix du billet d'avion: plus de dix mille dollars. «Mais ils ont des stalles en or dans l'avion ou quoi ?» Pensa l'israëlienne. «Bon, je crois que j'ai pas le choix ...».
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Le jour J était arrivé. Ziva allait revenir. Abby allait l'héberger quelques temps, elle allait travailler avec le NCIS et elle allait peut-être même rester après. Abby était sur-exité, le fait qu'elle aie bu plus de CafPow que d'habitude n'y était pas pour rien, et Tony crût qu'il allait tout simplement imploser.
À dix-neuf-heures, Gibbs, Tony, Abby et Timothy attendaient Ziva à l'aéroport. Lorsqu'elle apparut, Abby lui sauta dessus presque immédiatement. Après ces retrouvailles, Ziva se dirigea vers la direction opposée à celle de la sortie.
«-On peut savoir où tu vas ?
-Je dois vraiment vous rappeller que je ne suis pas venue toute seule ? »
Et Tony comprit. Elle avait ramené sa jument? Comment s'appellait-elle déjà ? Bali ? Ballon ? Balai ? Balana ? Alana ? Ah oui, Balaïna. Elle allait donc la chercher. C'était tout à fait logique.
Les agents du NCIS sivirent donc Ziva en direction des écuies où étaient installés les chevaux. L'israëlienne montra les papiers de Balaïna ainsi que sa carte d'identité et récupéra la jument.
« - Allez, ça va aller ma fille. Un dernier trajet en van, et après je te promets que c'est fini. Tu veux un bonbon ? Tiens.
-Alors, c'est elle ta jument ?! Elle est juste troooooooop belle! Je veux la même! Elle a quel âge ? Elle est gentille ? Tu lui a trouvé un endroit où la mettre ? C'est loin ? Je pourrais venir la voir avec toi ? Monter ? Tu m'apprendrais à monter ?
-Euuh merci Abby … Oui elle est adorable, j'ai trouvé un petit club à une vingtaine de kilomètres du Navy Yard, et oui tu pourras venir, mais je suis pas sûre qu'apprendre avec elle sera extrêmement facile … Elle est gentille mais très chiante parfois! »
Le transporteur arriva quelques minutes plus tard. Balaïna, sans doute blasée par tous ces voyages, embarqua d'elle même. Elle devait probablement se dire que plus vite elle monterait, plus vite elle serait arrivée. Une demie heure plus tard, elle était lâchée dans le paddock d'acclimatation.
Pendant ce temps, dans le bureau du Directeur Vance, Ziva était informée un peu plus en détails des derniers évènements et elle se rendit compte que si elle n'avait ps écouté Tony, elle se serait retrouvée seule face à une menace dont elle n'aurait sans doute pas pu se protéger.
Et elle le remercia du regard.
Voilà voilà .. des avis ?