Argh, après un long moment d'absence me revoilà!
Je n'ai pas eu le temps de tout lire (promis je me rattrape bientôt) mais le peu que j'ai lu était vraiment bien ! :)
Pour ma part je vous fais partager deux petits OS et un drabble, le premier OS et le drabble ayant été écrits en vacances et le second OS est le résultat d'un challenge lancé sur un forum !
Je reste sur du NCIS mais c'est lisible par tous je pense, même si vous ne connaissez pas ou ne regardez pas la série
OS N°1: Une histoire d'ascenseurs:
Si il y avait bien une chose que Derek Duncan savait faire, c'était s'occuper des ascenseurs. Depuis tout petit, ces grosses machines le fascinaient. Il adorait la sensation qu'il avait lorsque la machine montait ou descendait et il avait vite commencé à se documenter dessus. Il était donc normal pour lui d'avoir choisi de faire de sa passion son métier, et il avait rejoint une petite entreprise basée près du Navy Yard, à Washington.
Ladite entreprise était très agréable. Elle était constituée de deux équipes de cinq salariés, d'un comptable, d'une femme de ménage et enfin du patron. Tout le monde se connaissait, l'ambiance était bon enfant et les rires étaient généralement au rendez-vous. Un cadre agréable pour un métier qui passionnait notre homme, que pouvait-il demander de plus ?
Ce jour là, son équipe n'avait pas été appelée par une personne quelconque pour faire un check up complet de la machine de son immeuble. Non, elle allait mettre les pieds au Navy Yard, dans les locaux du NCIS, et c'est un agent spécial de ladite agence qui les avait appelés! Ému, Derek Duncan s'installa au volant du fourgon de l'entreprise, le reste de l'équipe sur ses talons. Le véhicule contenait six places et beaucoup d'espace à l'arrière, ce qui était nécessaire afin d'y faire tenir tout le matériel pour réparer les ascenseurs. L'extérieur du fourgon était blanc,seulement frappé du nom de l'entreprise, de son numéro de téléphone et de son adresse mail, le tout juste à côté du logo.
Le fourgon passa le contrôle une dizaine de minutes après avoir démarré, et rejoint les locaux du NCIS peu après. L'agent qui les avait appelés attendait impatiemment sur le parking et leur fit de grands signes lorsqu'il les vit enfin arriver. Après avoir échangé quelques politesses avec les salariés, l'agent très spécial Anthony DiNozzo leur montra le problème, et les fit monter dans l'ascenseur.
« Ah parce qu'il monte, cet ascenseur ? Demanda David, un des membres de l'équipe.
-Bien sûr qu'il monte. Il n'est pas là, le problème.»
L'agent appuya sur un bouton au hasard, et une fois arrivés à l'étage souhaité, les portes de l'appareil s'ouvrirent, presque sans bruit.
« Et bah ? Il fonctionne très bien ! S'exclama Derek.
-Pardon ? S'indigna DiNozzo. Vous ne voyez pas qu'il manque quelque chose ?
- Non. Répondirent tous les réparateurs d'ascenseur à l'unisson.
-Il ne fait pas ''Ding''! C'est problématique ! Cet ascenseur, comme tous les ascenseurs de cette agence, fait ''Ding'' quand les portes s'ouvrent ou se ferment ! Or là, il ne le fait pas !
-Oh. Conclut Derek. Et bien on va s'en charger.»
Après tout, les agences fédérales se devaient d'avoir du matériel impeccable, ascenseurs compris. La petite entreprise allait probablement devoir attendre encore avant de faire une grosse intervention au NCIS.
OS N°2 qui n'a pas de nom pour le moment. x)
- J'ai peut être un peu malmené cette pauvre peluche … Maintenant il n'en reste presque plus rien, déclara la jeune fille tristement.
Son ami lui lança un regard compatissant avant de lui répondre:
-En même temps, je ne suis pas sûr qu'utiliser du shampooing sur un ours en peluche était une excellente idée.
-Je n'aurais peut être pas non plus le confier à la famille Hamster.
-Non.
-Ni à monsieur Perroquet.
-En effet.
-Et je fais quoi maintenant ? Il est irrécupérable !
Il fit mine de réfléchir un instant avant de proposer une solution simple et logique mais plutôt radicale: poubelle.
-Ah non ! S'insurgea Abby. Tout, je dis bien tout sauf le mettre à la poubelle ! Cet ours en peluche est sacré, déjà qu'il a pas mal vécu je ne vais pas en plus le mettre à la poubelle, ça serait insensé ! En plus tu es très bien placé pour savoir que je tiens toujours mes promesses, Tony.
-Quelle promesse ? Qu'est ce que ça vient faire là dedans ?
Elle soupira. Il n'était pas au courant de la provenance de cet ours. Encore moins de la raison pour laquelle elle tenait tant à lui. Et elle n'était pas sûre de vouloir le mettre au courant. Après tout c'était son problème. Pas celui de Tony.
-Je …
-Tu ... ?
-Non rien. Oublie.
Comment pouvait-elle expliquer à son meilleur ami qu'à l'âge de dix ans, elle avait enquêté pour trouver la propriétaire de cet ours en peluche, et qu'une fois retrouvée elle avait découvert que la jeune fille ne pouvait pas le garder car c'était un souvenir de sa mère décédée, et que son père ne voulait pas qu'elle le garde ? Comment lui expliquer que du coup, elle avait décidé d'offrir à cet fille son lapin en peluche en échange de son ours ? Comment lui expliquer qu'elle se devait donc de garder cet ours en état, de le garder tout court ?
Elle qui avait toujours les mots, elle ne savais pas quoi lui dire.
Elle qui était si bavarde s'était tout à coup retrouvée muette.
Elle ne savait pas comment lui expliquer.
Il était là, le problème.
Elle ne savait pas.
Et le drabble: Une peluche Martyrisée
La jeune fille se retourna une énième fois, me faisant passer en dessous d'elle. Je tentais de reprendre ma respiration, en vain.
J'étais coincé.
Elle changea de nouveau de place, et me fit avaler la moitié de ses longs cheveux bouclés au passage, avant de reprendre sa position initiale, allongée sur le dos. Je crus enfin pouvoir m'endormir, mais c'était sans compter sur ses ronflements.
Comment une fille de son âge pouvait elle ronfler aussi fort ? Même un vieux bucheron ne lui arrivait pas à la cheville.
Comme si elle ne m'avait pas suffisament martyrisé, il fallait désormais qu'elle me pousse au bord du lit, la me soumettant ainsi à la force de gravité qui m'attirait indéniablement vers le sol.
Ce même sol qui, à ce moment précis, me semblait être bien plus confortable que le lit sur lequel je me trouvais.
Je choisis donc de me laisser tomber par terre, un rien plus loin de cette petite et de ses ronflements monstrueux.
Être la peluche de la jeune Ziva David était bien plus compliqué que je ne l'aurais imaginé ...
Alors ?