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Charlyserre

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Posté le 08/05/2014 à 01h02

Bonjour, ou Bonsoir suivant l'heure à laquelle vous lisez ce post.


Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour mes éventuelles fautes d'orthographe.
Sachez que je fais mon maximum pour les réduites le plus possible.

Voilà, je ne pense pas qu'il y ait un post similaire à celui-ci ( ma fonction recherche, enfin internet, déconne chez moi, alors je m'excuse s'il existe un autre post )

Étant une adepte de l'écriture, et je ne pense pas être la seule.
J'adore écrire des textes, plus ou moins long et même parfois des citations.
Malheureusement, je ne les fais pas partagez avec mes proches ( seulement sur ma page, concernant ma chienne ) car j'ai peur de leurs avis.

Alors, je vous propose, grand "écrivain" ou simple personne ( j'avoue, je n'ai pas trouvé de synonyme ou de mot mieux que celui-ci ) écrivant seulement un ou deux textes par-ci, par-là.
Je vous propose donc, à vous, de faire partager vos textes, vos poèmes, vos nouvelles, vos citations ou autres.

Ainsi, nous, vous, pourrez donner des avis constructifs.

Voilà, me concernant les 90 % de mes textes concernent ma chienne
Cela peut vous paraître stupide mais c'est ma principale inspiration.

Je me permet de vous mettre un de mes récents textes

Certains te qualifieront ...

Tu sais, il ne faut jamais, oh non jamais écouter ce que les gens disent.
Ils critiquent dans ton dos, ils sont hypocrites, ils sont simplement jaloux.

Certains te qualifieront de chien, moi je dirais "meilleurs amie".
Certains te qualifieront de bâtard, moi je dirais que tu es unique.
Certains te qualifieront de petite, moi je dirais que ta taille n'égale pas ta beauté, ton intelligence.
Certains te qualifieront de bête, moi je dirais que tu es l'être le plus intelligent au monde.
Certains te qualifieront parfois d'agressive, moi je dirais que tu te défend.
Certains te qualifieront de mauvais chien de garde, moi je dirais que tu es un chien de berger.
Certains te qualifieront de moche, moi je dirais que tu es plus belle que les 7 merveilles réunis.

N'écoute jamais, jamais les gens.
Ils trouveront toujours quelques choses à rajouter, à juger, à se moquer.
Tu vaut tellement mieux qu'eux.
Passe au dessus des critiques, tu vaux plus que tous ces même personnes réunis.
Je t'aime mon ange, ne l'oublie jamais ma Fibouille <3



Je sais que certains vont sûrement trouver complètement bête ce que je vais dire mais ce texte est dédié à mon adorable chienne, Fiby, qui est l'être le plus important à mes yeux.
Je l'aime plus que ma propre vie.
Cela va probablement vous paraître absurde.

Je suis ouverte à toutes critiques et je vous remercie d'avoir lu mon texte.

Bon, alors, qui sera le/la premier/ère à nous faire partagez ses écrits ?


Merci à vous et je vous souhaite une agréable journée ou soirée.

Edité par charlyserre le 08-05-2014 à 01h14

Mllemoi88

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Posté le 17/08/2014 à 16h13


ewanae a écrit le 17/08/2014 à 15h50:
Hey !
Ce que je vais te dire va surement de paraitre un peu étrange… mais je trouve que tu as un style d’écriture assez fluide. En fait c’est phonétiquement assez agréable à lire (c’est comme si ça chantait dans la tête =p), par contre ce qui est plus dérangeant, c’est que j’ai parfois du mal à suivre tes idées. On sent que c’est clair pour toi, mais nous qui ne connaissons pas les personnages, l’histoire, ni où tu veux en venir, c’est plus compliqué. Par exemple j’ai du relire plusieurs fois plusieurs passages (notamment ceux du début) pour en saisir l’idée précise.
Perso, en tant que lectrice j’aime que les choses soient carrées et sentir que si l’écrivain ne dit pas un truc, c’est parce qu’il nous réserve la surprise pour plus tard =p
Après, mis à part là clarté je pense que tu peux aboutir à un truc plutôt sympa ^^
Tu peux aussi développer le physique des tes personnages, leur sentiment histoire qu’on s’y attache un peu plus et que tu puisses comme ça utiliser d’autres mots que « elle » ou « Alix » pour la désigner et rendre la répétition moins lourde.
Merci c'est gentil pour l'écriture fluide lol.
Mais pour les autres choses, c'est vrai que j'ai un peu de mal, depuis le début, je cherche un petit endroit pour dire qu'elle est brune et je trouve pas lol, pourtant j'essaye bien de placer en truc style "Elle fit virevolter ces longs cheveux bruns" mais je trouve pas. Mais vu que tu m'as dit ça, je vais essayer d'y porter une plus grande importance.
Je vais essayer de mettre plus de sentiments, aussi.
Merci pour les conseils

Tiredaile

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Posté le 17/08/2014 à 23h57

De lire vos textes m'a donné envie de me lancer, donc je vais vous proposer un de mes textes, juste pour avoir des avis objectifs, parce que si je l'écoutais, je dirais que c'est nul. Donc donnez s'il vous plaît des avis sincères.

C'est un peu triste au début voir un peu dur.

C'est l'histoire d'une cavalière qui après une chute se retrouve paralysée, et qui va, peu à peu relativiser et réapprendre à vivre.

Chapitre 1

Cette image resterait gravée dans sa mémoire jusqu'à la fin de sa vie, sa femme inerte à quelques mètres de son cheval. L'accident avait eu lieu la veille, sur un parcours de cross. Une chute qui aurait put être banale si elle n'avait pas été aussi grave. Les secouristes et le vétérinaire étaient arrivés en même temps sur le lieu de l'accident. Le cheval n'avait put être sauvé. Anna, elle, était plongée dans le coma, médicalisée sur place et transportée en hélicoptère jusqu'à l'hôpital.

Jérôme regarda par la fenêtre puis il revint près du lit d'hôpital où sa femme semblait dormir. Il caressa ses cheveux blonds. Un côté du visage de la cavalière était recouvert d'un pansement, un de ses bras était en écharpe et son corps était fermé dans un corset.

Une sonnerie le tira de ses pensées. Cela venait de la perfusion dont une poche était vide. Une infirmière entra dans la chambre.

"Bonjours, lui dit-elle, vous avez l'air fatigué, vous devriez rentrer chez vous pour vous reposer."

Puis s'adressant à la patiente:

"Bonjours, comment allez vous aujourd'hui ?
_Elle ne vas pas vous répondre.
_Vous savez Monsieur, ça leur fait du bien aux patients de leur parler."

L'infirmière changea la poche de la perfusion, puis elle prit la température et la tension de la patiente. En sortant de la chambre, elle répéta à Jérôme :
"Vous devriez rentrer vous reposer.
_Je crois que je vais suivre votre conseil."

Il quitta son épouse à regret et rentra chez eux, au centre équestre que lui et Anna tenaient. Avant de rentrer à la maison, il passa par le bureau de la cavalière. Tout un mur était recouvert des flots remportés en concours, les coupes étaient posées sur une étagère, sans parler des photos accrochées aux murs, des photos d'elle à cheval. Il ne put rester dans la pièce plus de cinq minutes et sortit en fermant la porte. Il quitta l'écurie et se dirigea vers la maison. Il entra dans la cuisine et ouvrit le frigo. Il n'avait pas faim et rien ne lui fit envie. Il prit finalement une bière et alla s'affaler sur le canapé au salon. Il alluma la télévision, la chaîne du cheval apparut à l'écran. Ils parlaient de l'accident de Anna et tentaient d'éventuelles explications vidéo à l'appuis. Il n'en put plus et changea de chaîne. Il mit les infos régionales. Il commençait à s'endormir quand :

"Un terrible accident hier au concours complet international de Pau. Un cheval a heurté un obstacle et est retombé lourdement sur sa cavalière."

Voilà. La suite demain matin, si non ça fait trop long.


Edité par tiredaile le 18-08-2014 à 11h12



Mllemoi88

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Posté le 18/08/2014 à 01h22

J'aime beaucoup la manière dont c'est écrit. Y a des descriptions, mais elles sont parfaitement dosées.
Bon après, l'histoire ne me plait pas spécialement, car je la trouve un peu banale (mais ce n'est que mon avis). Mais bon, l'histoire que j'ai inventée n'est pas plus... inventive lol
Sinon c'est super, j'attend la suite

Tiredaile

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Posté le 18/08/2014 à 10h53


mllemoi88 a écrit le 18/08/2014 à 01h22:
J'aime beaucoup la manière dont c'est écrit. Y a des descriptions, mais elles sont parfaitement dosées.
Bon après, l'histoire ne me plait pas spécialement, car je la trouve un peu banale (mais ce n'est que mon avis). Mais bon, l'histoire que j'ai inventée n'est pas plus... inventive lol
Sinon c'est super, j'attend la suite


Merci, la suite arrive dans un moment.
Le temps que je retrouve le cahier sur lequel j'ai écrit.

Ewanae

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Posté le 18/08/2014 à 12h09

J'aime beaucoup ce que tu écris Tiredaile =) Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner si ce n'est d'essayer de faire des transitions plus fluides entre tes phrases pour que ce soit un peu moins haché par moment. Mais c'est vraiment histoire de chipoter (et c'est aussi bien plus facile à dire qu'à faire ) XD

Tiredaile

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Posté le 18/08/2014 à 13h01

Suite du chapitre 1

Jérôme en avait vu assez, il éteignit la télé et partit à la chambre. Là aussi, tout lui rappelait sa femme, des vêtements, son parfum. Il s'allongea sur le lit et ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il était presque quinze heures. Il se changea et partit pour l'hôpital. Quand il arriva, une infirmière faisait la toilette à la blessée. Il attendit qu'elle ait fini avant de rentrer dans la chambre. Au bout d'un moment, quelqu'un frappa à la porte.

C'était sa belle sœur, la sœur de Anna. Il avait appelée après l'accident sur la route jusqu'à l'hôpital. Elle posa ses affaires et lui fit la bise.

"Merci de m'avoir appelée, lui dit-elle, que s'est-il passé ?
_Tu n'as pas vu les images à la télé ?"

Elle fit non de la tête.
Après une hésitation, il avala sa salive, prit une grande inspiration et continua :

"Le cheval a heurté un obstacle, il s'est retourné, elle est tombée et il lui est retombé dessus.
_Et comment va t'elle, enfin je veux dire, qu'est ce qu'elle a ?
_Elle a de multiples fractures et des organes touchées, une lésions de la moelle épinière. Son pronostic vital est engagé."

Elle pleura auprès de la blessée jusqu'à la fin des heures de visite. Une infirmière vint les avertir qu'ils devaient laisser la patiente. Jérôme rentra au centre équestre et Olivia dut partir pour les quatre cent kilomètres qui la séparaient de chez elle. A cause de cette distance, elle ne savait pas si elle allait revenir.

En effet, elle ne revint pas. Jérôme, lui, revenait tous les jours. Jusqu'à ce bel après-midi du mois de Novembre. Il était à la fenêtre, absorbé par ses pensées quand il entendit bouger derrière lui. Il se retourna, le bras gauche de Anna bougeait sur le drap.

Il s'approcha du lit, les paupières de la jeune femme bougeaient aussi. Ses yeux s'ouvrirent. Elle essaya de parler et de s'enlever le masque à oxygène. Jérôme sortit de la chambre et fit venir un médecin. Celui-ci lui enleva le masque à oxygène et lui mit une canule nasale. Il lui posa un tas de question et repartit.

"Qu'est ce qu'il s'est passé, demanda t-elle difficilement, j'étais à cheval et...
_Tu as fait une chute grave.
_Sucre d'Orge ?"

Jérôme s'assit près d'elle et lui prit la main.

"Sucre d'Orge n'a pas survécu à la chute. Il t'es tombé dessus, et s'est appuyé sur toi pour se relever et il est allé mourir plus loin.
_Sucre d'Orge, pleura Anna
_Bon sang Anna, ce n'était qu'un cheval. Tu en aura d'autres.
_Non! Sucre d'Orge était mon cheval. Celui auprès de qui je me réfugiais quand tout allait mal, celui qui posait sa tête sur mon épaule pour se faire câliner. Maintenant pars. Laisses moi seule, je veux plus te voir.
_Mais, mais Anna...
_Dégages ! hurla t-elle"

Il n'eut pas d'autres choix que de s'en aller. Elle se tourna vers la fenêtre. Qu'allait elle devenir maintenant qu'elle ne marcherait plus, qu'elle ne pourrait plus s'occuper des chevaux et les monter. Le docteur frappa à la porte et entra. Il lui expliqua qu'elle souffrait de fractures au niveau des vertèbres dorsales et lombaires, ainsi qu'à un bras et aux cotes, et qu'elle avait et plusieurs lésions aux reins et aux poumons. Elle passerait des examens dans les prochains jours pour savoir si une opération serait nécessaires.

"Est ce que je pourrai remarcher un jour ? lui demanda t-elle
_Je vais être franc, non, vous ne remarcherez pas, votre moelle épinière a été sectionnée."

Quand il fut parti, elle regarda encore par la fenêtre et les yeux pleins de larmes regarda le soir qui tombait.


Voilà, fin du chapitre 1.

Tiredaile

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Posté le 18/08/2014 à 13h11


ewanae a écrit le 18/08/2014 à 12h09:
J'aime beaucoup ce que tu écris Tiredaile =) Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner si ce n'est d'essayer de faire des transitions plus fluides entre tes phrases pour que ce soit un peu moins haché par moment. Mais c'est vraiment histoire de chipoter (et c'est aussi bien plus facile à dire qu'à faire ) XD


J'avais pas vu ton commentaire. Merci.

Ouh, c'est pas facile à faire ça. Je vais quand même essayer, merci du conseil.

Ewanae

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Posté le 18/08/2014 à 13h48

Hé hé, c'est histoire de trouver un truc à redire. Cela dit je ne suis généralement pas attirée par ce genre d'histoire, mais celle-ci est bien racontée. Je vais tâcher de relire et finir le premier chapitre de ce que j'ai commencé à écrire et le poster. Vous verrez, mon univers est totalement différent. Quoique j’avais déjà posté dans les pages précédentes XD

Ladadou04

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Posté le 18/08/2014 à 14h03


tiredaile a écrit le 18/08/2014 à 13h01:
Suite du chapitre 1

Jérôme en avait vu assez, il éteignit la télé et partit à la chambre. Là aussi, tout lui rappelait sa femme, des vêtements, son parfum. Il s'allongea sur le lit et ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il était presque quinze heures. Il se changea et partit pour l'hôpital. Quand il arriva, une infirmière faisait la toilette à la blessée. Il attendit qu'elle ait fini avant de rentrer dans la chambre. Au bout d'un moment, quelqu'un frappa à la porte.

C'était sa belle sœur, la sœur de Anna. Il avait appelée après l'accident sur la route jusqu'à l'hôpital. Elle posa ses affaires et lui fit la bise.

"Merci de m'avoir appelée, lui dit-elle, que s'est-il passé ?
_Tu n'as pas vu les images à la télé ?"

Elle fit non de la tête.
Après une hésitation, il avala sa salive, prit une grande inspiration et continua :

"Le cheval a heurté un obstacle, il s'est retourné, elle est tombée et il lui est retombé dessus.
_Et comment va t'elle, enfin je veux dire, qu'est ce qu'elle a ?
_Elle a de multiples fractures et des organes touchées, une lésions de la moelle épinière. Son pronostic vital est engagé."

Elle pleura auprès de la blessée jusqu'à la fin des heures de visite. Une infirmière vint les avertir qu'ils devaient laisser la patiente. Jérôme rentra au centre équestre et Olivia dut partir pour les quatre cent kilomètres qui la séparaient de chez elle. A cause de cette distance, elle ne savait pas si elle allait revenir.

En effet, elle ne revint pas. Jérôme, lui, revenait tous les jours. Jusqu'à ce bel après-midi du mois de Novembre. Il était à la fenêtre, absorbé par ses pensées quand il entendit bouger derrière lui. Il se retourna, le bras gauche de Anna bougeait sur le drap.

Il s'approcha du lit, les paupières de la jeune femme bougeaient aussi. Ses yeux s'ouvrirent. Elle essaya de parler et de s'enlever le masque à oxygène. Jérôme sortit de la chambre et fit venir un médecin. Celui-ci lui enleva le masque à oxygène et lui mit une canule nasale. Il lui posa un tas de question et repartit.

"Qu'est ce qu'il s'est passé, demanda t-elle difficilement, j'étais à cheval et...
_Tu as fait une chute grave.
_Sucre d'Orge ?"

Jérôme s'assit près d'elle et lui prit la main.

"Sucre d'Orge n'a pas survécu à la chute. Il t'es tombé dessus, et s'est appuyé sur toi pour se relever et il est allé mourir plus loin.
_Sucre d'Orge, pleura Anna
_Bon sang Anna, ce n'était qu'un cheval. Tu en aura d'autres.
_Non! Sucre d'Orge était mon cheval. Celui auprès de qui je me réfugiais quand tout allait mal, celui qui posait sa tête sur mon épaule pour se faire câliner. Maintenant pars. Laisses moi seule, je veux plus te voir.
_Mais, mais Anna...
_Dégages ! hurla t-elle"

Il n'eut pas d'autres choix que de s'en aller. Elle se tourna vers la fenêtre. Qu'allait elle devenir maintenant qu'elle ne marcherait plus, qu'elle ne pourrait plus s'occuper des chevaux et les monter. Le docteur frappa à la porte et entra. Il lui expliqua qu'elle souffrait de fractures au niveau des vertèbres dorsales et lombaires, ainsi qu'à un bras et aux cotes, et qu'elle avait et plusieurs lésions aux reins et aux poumons. Elle passerait des examens dans les prochains jours pour savoir si une opération serait nécessaires.

"Est ce que je pourrai remarcher un jour ? lui demanda t-elle
_Je vais être franc, non, vous ne remarcherez pas, votre moelle épinière a été sectionnée."

Quand il fut parti, elle regarda encore par la fenêtre et les yeux pleins de larmes regarda le soir qui tombait.


Voilà, fin du chapitre 1.


Bon je suis pas du tout experte mais déjà pour commencer je trouve que l'idée est très intéressante.
Pour ce qui est du texte en lui même, j'ai du mal a accrocher. Il n'y a pas assez de descriptions de ce que pensent les personnages, ce qui les entourents, à quoi ils ressemblent, ni même de descriptions des petites mimiques du quotidien (il passa la main dans ses cheveux, elle cligna difficilement des yeux, il fronça les sourcils etc) ce qui donne l'impression que les évenements qui se déroulent passent très vite ou n'ont pas assez d'importance pour qu'on s'attarde dessus (alors que le reveil de l'héroine est important je suppose).
Aussi, les emotions des personnages sont exprimées trop brevement ou pas du tout. Le monsieur assiste au reveil de sa femme et il n'en ressort rien!
Je trouve également les discours un peu bref, direct, le discours est mis tel quel sans interruption pour laisser les personnages s'exprimer face à tel ou tel phrases de leur interlocuteur.
Pour finir, Anna sort du coma et est tout de suite très lucide, trop même. Elle se reveil d'un coup, sans signes précurseurs et directement comprend qu'elle ne marchera plus. C'est trop rapide je pense ;)
Voilà, sinon je trouve ça plutot pas mal

Ewanae

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Posté le 18/08/2014 à 14h46

Bon finalement je vous lâche le chapitre un par petit bout parce qu'il s'allonge, il s'allonge ... et j'ai pas envie de dégoûter tout le monde ^^'
Voila donc le début, dites moi ce que vous en pensez! J'ai fait très peu de relecture pour le moment donc j'imagine que j'ai encore pas mal de chose à améliorer ^^



Là, devant moi, la route qui aurait dû être l’un des carrefours les plus bruyants et pollué de la ville résonnait d’un calme presque perturbant. Accroupis contre un mur de pierre, à l’ombre d’un immeuble désaffecté, j’avisais mes deux derniers compagnons d’infortunes trop occupés à observer les alentours pour me rendre mon regard. Et ils n’avaient pas tout à fait tord. L’heure n’était pas aux petits coups d’œil complices, mais à la concentration ! Raffermissant ma prise sur mon bras en un geste nerveux destiné à me rassurer, j’inspirais un bon coup et me retournais brusquement pour entrer la première sur le terrain de chasse de … d’à peu près tout le monde en fait !
Inutile de vous dire, donc, que je ne me baladais pas fière et droite entre les voitures abandonnées sur la route depuis des années. Je rasais même le sol, évitant soigneusement les racines qui avaient transpercées le goudron en créant ainsi des pièges vicieux pas toujours aisés à distinguer. Tous mes sens en alerte, j’entendis derrière moi Thomas et Fred (une tête brune et une tête rousse) entrain de m’emboiter le pas. Cela avait toujours été ainsi entre nous. Je n’étais pas particulièrement sage, ni même surhumaine, mais lorsqu’il s’agissait de partir en reconnaissance des lieux, j’étais inlassablement en tête. Oh la peur me nouait les tripes, j’aurais même tout donné pour revenir quelques années en arrière et me blottir sous une couette en rêvant du prochain concours de rue dans lequel j’aillais – j’en étais certaine – encore une fois cartonner. Mais ça, c’était avant. Avant que le monde ne vire à la folie, avant que les morts ne se relèvent et décident que leur dernier repas n’était en fait pas terrible et cherchent à y remédier en changeant un peu de régime alimentaire, découvrant par la même occasion le gout délicieux de la chair humaine.
Les gens avaient alors perdu pied, oubliés toutes les belles valeurs qu’on nous prônait depuis tant d’années. Et en un claquement de doigt, elles avaient disparues. Car si comme dans les films, nos zombies étaient couvert de lambeaux de chair, râlaient de leur gorge profonde et continuaient de se relever jusqu’à ce qu’ils ne fussent plus réduit qu’à un petit tas de cendre… nous attendions toujours notre beau et courageux héros qui allait trouver un remède à nos maux et tous nous sauver.
Ha qu’il est beau de se remplir la tête d’illusions saugrenues. Parce que sérieusement, vous y croyez vous, au type qui restera droit et sans reproche dans un monde où les règles ont disparu ? Il y en eu peut-être.
Au début…
Puis les gens se rendirent vite compte que c’était chacun pour sa gueule et tant pis si celle qui était votre amie se faisait violer par une bande de sauvage, tant pis votre frère se faisait dévorer à belles dents par les morts-vivants qui vous avaient surpris un peu par hasard au détour d’un chemin.
Tant pis.

Mon souffle s’arrêta. J’étais presque totalement allongée par terre à présent, grossièrement dissimulée derrière d’épaisses touffes d’herbes, mes membres étaient au comble de leur tension. Là. Juste en face, je distinguais nettement les pieds d’un type plus morts que vifs entrain d’avancer vers nous.
Il ne me voyait pas, pas encore. Je regardais par-dessous les voitures et n’avait de lui que la vision de ses tibias (s’il on pouvait seulement appeler ça des tibias) qui trainassaient sur sa route comme un écolier en début de semaine. Derrière moi, Thom et Fred s’était eux aussi arrêtés en me voyant m’immobiliser. Leur position ne leur permettait probablement pas de voir ce qui se présentait, mais ils savaient qu’il valait mieux me faire confiance sur ce point là. Depuis le temps que nous procédions ainsi, l’habitude était solidement ancrée.
Les pieds se rapprochaient, j’étais coincée entre deux voitures avec à peine un mètre d’espace entre les deux. L’idée de faire demi-tour m’effleura un instant, puis je l’abandonnais. Certains étaient très sensibles au bruit et j’avais plus de chance de passer inaperçu en restant cloitrée derrière ma motte de terre qu’en tentant un retournement hasardeux. Et pour aller de toute façon ? Il fallait que nous traversions. Retourner en arrière serait signer notre arrêt de mort, sinon pire.
La peur semblait avoir arrêtée toutes mes fonctions vitales. J’étais dans cette sorte d’état où l’on voit tout d’ailleurs, comme si l’on ne faisait plus parti de son propre corps. C’est comme ça que je vis le cadavre avancer, se rapprocher, puis le découvrit finalement en entier alors qu’il traversait bêtement la route. Il ne m’avait pas vu, il allait atteindre l’autre voiture en passant comme une fleur devant moi. Il n’allait pas me remarquer ! Il faut dire que son visage déchiqueté du côté visible l’avait rendu borgne et qu’il semblait plus vouloir se promener qu’être en chasse. Avait-il déjà mangé ? Oubliant ma question inutile puisque de toute façon ces monstres avaient toujours faim, je me ratatinais sur le sol en fronçant le nez devant l’était inquiétant de sa chair en putréfaction, elle était survolée de nombreuses mouches et …bouuuuh comme ce n’était pas appétissant !
Puis je l’entendis. Léger, presque indistinct :
-Merde !
J’ignore ce qu’avait fait Fred au juste. Il avait glissé, vu un autre non-vivant ? Toujours est-il que ce simple chuchotement suffit à attirer l’attention du cauchemar ambulant et qu’il tourna la tête dans ma direction.
Cela faisait plusieurs années que nous vivions dans cette situation, mais voir un portrait aussi sanglant donne toujours des frissons indescriptibles. Cela posait d’ailleurs un autre problème : l’autre moitié du visage était tout à fait en état et donc pouvait me voir. Des yeux, éteints, sans vie, injectés de sang à la recherche continuelle d’une proie fraiche à se mettre sous la dent. Je n’attendis pas qu’il capte que la masse informe (moi en l’occurrence) qui avait terré son trou était encore en vie entre les voitures.
Ceux qui disent que les morts sont lents sont des crétins. Des crétins qui n’ont visiblement jamais eu « la chance » de se retrouver face à l’un deux. Ils n’étaient pas très endurants en terme de vitesse, mais ça s’était surtout parce qu’ils avaient la fâcheuse tendance à se casser la figure tout seul lorsqu’ils allaient trop vite. Ils s’emmêlaient leurs membres, et le temps qu’ils comprennent comment se relever, on était déjà loin. Cependant, s’il leur venait à l’idée de vous tracer en marchant de leur pas trainard… c’est vous qui tomberiez les premiers. Leur corps déjà mort ne connaissait pas la fatigue. Mais c’était plus que suffisant pour surprendre leur proie, leur tomber dessus avec la faim d’un affamé et planter ses belles dents dans votre peau si tendre. Il n’y avait alors plus qu’à leur dire une chose : « bon appétit » !
C’est pour ça que j’étais toujours devant. Rapide, agile, certes, mais pas seulement. J’avais ce petit truc en plus pour les détecter avant qu’ils ne nous tombent dessus. Certains appelleraient ça de l’instinct, d’autres : de la chance. Moi, je m’en fichais, je trouvais ça juste super utile pour éviter ls embrouilles mortelles. Sauf que là en l’occurrence, ça n’avait servi à rien.
Je bondis sur mes pieds avec la vivacité de l’habitude et m’élançais vers le zombie. Avec un peu de chance on n’était pas encore trop remarqué et en éliminant celui-là discrètement, il serait possible de continuer notre chemin plus ou moins tranquillement.
Le mort tendit les mains vers moi, et je glissais vers le sol pour le renverser d’un violent coup de pied. Sans laisser le temps à qui que ce soit de souffler, je me redressai à demi, m’emparais de la tête du type et le cognais une première fois par terre. J’étais rapide, mais je n’avais pas suffisamment de force pour faire de moi une adversaire redoutable. Il fallut donc que je m’y prenne à trois reprises pour lui exploser le crâne en petites miettes contre le bitume, et même après cela je continuais trois autres coups pour être sûre qu’il ne bougeait plus. Mes mains étaient pleines de sang, mais au moins étions-nous tranquille de ce côté-ci.
J’étais toujours à moitié levée, refusant de prendre le risque de me faire repérer par d’autres monstres de ce genre en dévoilant bêtement ma présence. Je décidais même de m’accroupir de nouveau pour jeter un coup d’œil à mes deux derniers compagnons qui avaient observé la scène avec la même hantise que moi : celle de la morsure. Je leur souris, puis levais mon pouce en signe de victoire alors que je passais souplement par-dessus le cadavre encore agité de spasme. Mon cœur reprit progressivement un rythme normal, le leur aussi je pense, avant que je ne me fige de nouveau. Le bruit qui parvenait à nos oreilles nous était désormais bien connu et que trop inquiétant. A gestes lents, les yeux écarquillés par la terreur, je me retournais une nouvelle fois vers mes amis pour y découvrir la même terreur que moi.
Une horde.

Edité par ewanae le 18-08-2014 à 14h51



Ewanae

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Posté le 18/08/2014 à 18h07

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Mllemoi88

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Posté le 18/08/2014 à 19h09

Je met mon chapitre 5, j'ai modifier quelques petites choses, et j'en ai déplacé d'autre :) En gros le chapitre 5 commence là, j'ai changer des trucs, et tout ce que j'ai mis avant fait partit du chapitre 4
C’était immense. Il y avait de la forêt à perte de vue, et tout était enneigé, c’était immense et magnifique. Alix se demandait seulement où est-ce qu’elle était, et quelle heure il était. Vu la luminosité, il ne devait pas être loin de midi. En même temps, elle se rendit compte qu’elle avait changé de vêtements, et qu’elle était pied nus. A son grand désespoir, son jean, son pull et ses baskets avaient été remplacés par une chemise de nuit, ou plutôt un t-shirt trop grand pour elle, qui lui faisait donc une robe de chambre. Alix pensa immédiatement au fait que des gens aient pu la voir en sous-vêtement, ou pire, toute nue ! L’énonciation de son prénom vint la tirer de ses pensées. Elle se retourna brusquement, pour voir que son soi-disant mentor se tenait là. Elle ne l’avait même pas entendu rentrer, et avant même qu’elle puisse lui dire quoi que ce soit, il s’empressa de prendre la parole, comme si il devait à tout prix empêcher à Alix de prononcer le moindre mot.
-Habille-toi, lui lança-t-il, tout en jetant sur le lit les vêtements hideux qu’il tenait dans sa main. Alix allait devoir mettre cette tenue hideuse, où chaque pièce était plus horrible que la précédente. Mais elle ne broncha pas, et enfila le pantalon droit kaki, la polaire marron, le tee-shirt beige, sans oublier les rangers. Les mêmes que son mentor. A son grand soulagement, ses sous-vêtements étaient les mêmes. Certes, c’était plus que répugnant, mais au moins, personne ne l’avait vu dans le plus simple appareil.
-C’est injuste, je me retrouve ici pour avoir lâché quelques souris dans une salle de classe. Je ne méritais pas une telle sanction…
-Tu crois vraiment que tu es ici pour cette bêtise puérile Alix ? Demanda-t-il. Sans même lui laisser le temps de répondre, il enchaîna. Non, bien sûr que non, Alix. Tu es ici pour des choses bien plus graves. Aller, ferme-la et suis moi maintenant. Cracha-t-il.
Le bâtiment où ils marchaient était un vrai labyrinthe. Ils tournaient à droite, puis à gauche, et des fois, ils faisaient même demi-tour, même on mentor semblait se perdre. Alix, les mains dans les poches de sa polaire se demandait toujours ce qui avait bien pu l’amener ici. Elle continuait à marcher en silence, en espérant qu’elle en saurait d’avantage plus tard dans la journée. Ils prirent une porte et déboulèrent dans une salle qui semblait être un réfectoire. Il comptait deux tables parallèles qui s’étalaient en long de la pièce. Tout ça tombait bien, Alix mourrait de faim, ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas mangé. Seulement, elle ne s’en était pas rendu compte, avec tous les évènements qui s’étaient déroulés. Des jeunes habillés comme elle étaient attablés. Sur ordre de son mentor, elle alla s’asseoir avec les autre jeunes, qui semblaient avoir son âge, tandis que son mentor alla de son côté avec les autre mentors. Leurs chemins se séparèrent donc là.
Autour de la table où elle était assise, une ambiance glaciale régnait. En face d’elle se trouvait une blonde, qui n’avait pas l’air moins désespérée qu’Alix. Dans cette salle, il n’y avait que des filles, et tout cela ressemblait plus à une prison pour mineurs qu’à un internant pour jeunes en difficulté.
-Comment tu t’appelles ? Demanda-t-elle pour faire la conversation. Moi c’est Alix.
-Léna, mais on n’a pas le droit de parler. Chuchota la jeune fille. Cette réponse surprit Alix au plus haut point, mais elle n’eut rien le temps de dire, ni de penser d’ailleurs, elle venait de remarquer qu’un homme avait fait son apparition et était monté sur une estrade. Il était assez vieux et pas grand, marchait avec une canne, il n’était donc pas très imposant, et il était habillé comme tous les autres mentors, même si Alix doutait fort qu’il en soit un. L’homme commença un discours. Alix le détestait déjà. Il lui rappelait bien trop le proviseur de son ancien lycée. Pourtant, elle l’écouta avec beaucoup d’attention. Le vieux se lança dans un discours qui lui parut sans fin. Il évoqua les buveurs excessifs, les drogués et les délinquants. Alix était tout ça. Sauf que ses parents ne le savaient pas, ils n’avaient donc pas pu l’envoyer ici pour ça. Il finit son discours par « le vrai travail commence demain. » Personne n’avait réellement compris ce que cela voulait dire. Puis il parla pendant une bonne heure de tout ce que les pensionnaires subiraient, et ensuite, il y eut le repas. Un bol de soupe ridicule. Avaient-t-il peur que les jeunes aient trop d’énergie et qu’ils se révoltent ? En tout cas, Alix était encore affamé, elle n’avait pas mangé depuis longtemps. Trop longtemps.
Et Alix pensait surtout à Antoine. Il était sûrement en train d’essayer de la joindre en ce moment même. Et lui, qu’allait-il devenir ? Il avait été exclu aussi après tout. Alix ravala quelques larmes, et un certain sentiment de culpabilité. Elle était là, et ne pouvait rien savoir d’Antoine, de ce qu’il faisait. Comment se sentait-il ? Allait-il bien ? Pleins de questions se bousculaient dans sa tête, mais elle ne put pas s’en poser d’avantage. Elle reconnut immédiatement la voix de son mentor. Elle se retourna donc, pour voir qu’il lui tendait un carton énorme. Elle le prit, sans trop comprendre ce qu’il y avait dedans.
-Dans ce carton tu trouveras des vêtements, un nécessaire de toilette, et beaucoup d’autres choses, dont une lettre de tes parents. Ça pourrait t’aider à comprendre ce que tu fais ici. Aller suis-moi. Alix était abasourdit mais ne dit rien, elle avait pris l’habitude d’entendre et de voir des choses folles. Cependant, elle était peinée, et ne savait pas si elle devait rire ou pleurer. Il continua tut de même à parler. Moi, c’est Darius, je suis ton mentor. J’ai fait quatre années ici, et ma cinquième est destinée à être mentor. Et après je serais libre. Si tu ne te suicide pas avant, normalement tu suivras le même parcours que moi. Dit-il sarcastiquement.
-Je devrais passer cinq ans ici alors ? Alix faillit de tourner de l’œil. Cinq ans ? C’était bien trop ! Elle n’avait même pas vingt-quatre heures dans ce bâtiment qu’elle n’en pouvait déjà plus. Il fallait qu’elle passe cinq ans dans ce trou ? Non, il fallait qu’elle s’échappe.
-Oui, tu devras passer cinq ans ici. Mais si tu es ici, c’est que tu l’as cherché. Alors ne te plains pas ! Cette remarque fit Alix se taire. Ta chambre est ici, tu l’occupes avec… Léna. Rentres, que je ferme la porte à clé. Demain rendez-vous à quatre heures devant le réfectoire. Du matin. Alix entra dans la pièce, où se trouvait déjà Léna assise sur un des lits, elle avait les yeux rivés sur un bout de papier, ça devait être la fameuse lettre. Alix entendit la porte se verrouiller derrière elle. Elle s’assit sur le lit disponible et commença à ouvrir le fameux carton, tout en pensant à un plan d’évasion. Dans le fouillis, Alix trouva la lettre de ses parents au bout de quelques minutes.
« Ma chérie, si nous avons décidé de t’envoyer ici, c’est pour ton bien. Sache que nous n’avons jamais arrêté de t’aimer, et que tu resteras toujours notre fille chérie.
Il y a peu de temps, nous avons remarqué que tu fuguais la nuit. Alors nous avons engagé quelqu’un pour te suivre. Ce qui a révélé au grand jour tes activités nocturne, qui consistent à boire, fumer et faire plus ou moins n’importe quoi dans la rue. Nous t’avons donc envoyé ici, tu y resteras cinq ans, mais c’est pour ton bien.
Signé : Tes parents qui t’aiment. »
C’est tout ? Alors c’était ça… Juste ça. Ils avaient découvert qu’Alix était tout sauf une enfant modèle. Elle leur en voulait terriblement, et elle ne leur pardonnerait sans doute jamais. Puis Alix se décida à parler à Léna, qui pleurait.
-T’es ici pourquoi toi ?
-Délinquance… Et aussi, je bois, je fume… de tout et n’importe quoi. La petite blonde semblait absente. Puis elle éclata de rire, sans raison, et se laissa tomber sur son lit en arrière. Mais Alix n’y prêta pas attention.
-Moi aussi. Mais je compte bien me tirer.
Elles passèrent l’après-midi à parler. Alix s’était déjà fait une amie. Puis elles allèrent diner, (le diner étant bien meilleur que le déjeuner) et elles retournèrent dans leur chambre, qui fut de nouveau fermée à clé.
Une alarme retentit, ce qui fit sursauter Alix, et l’extirpa brutalement de son sommeil. Elle regarda l’horloge qui se situait dans la chambre. Il était trois heures du matin. Dehors, il faisait encore nuit, et elle n’avait aucune envie de se lever, ou de faire quoi que ce soit d’autre. Dans le couloir, des gens hurlaient et tapaient sur les portes avec violence « debout ! Vous avez une heure ! Faites vos lit, préparez-vous, dans une heure vous devez être au réfectoire, bande de merdes ! » . Puis Alix se souvint encore une fois de la dernière phrase du vieux dont elle ignorait tout « le vrai travail commence demain. » Alors c’est comme ça qu’ils seraient traités pendant cinq ans ? Réveillés à trois heures du matin par des insultes ? Alix se leva tout de même sans sourciller, et se dirigea vers l’unique miroir de la chambre pour coiffer ses longs cheveux bruns, qui étaient déjà gras. Elle les remonta donc en chignon, et mis des vêtements propres. Alix se dégoutait, ses cheveux étaient sales, sa peaux grasse, elle puait. Ca faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas pris de douche, au moins trois jours. En s’habillant, Alix se rendit compte qu’elle portait une sorte de bracelet électronique. Pourtant, personne ne lui avait rien dit à propos de ça. Si elle voulait se tirer, il faudrait alors qu’elle l’enlève, mais elle n’avait aucune idée de la manière de le faire. Mais tant pis, elle trouverait bien à un moment, rien n’est infaillible. Derrière elle, quelqu’un venait de déverrouiller la porte de la chambre. Ce qui ne surprenait pas Alix, puisqu’elles étaient sensée aller au réfectoire mangé.

Mllemoi88

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Posté le 18/08/2014 à 19h13


ewanae a écrit le 18/08/2014 à 18h07:
Up?
J'aime beaucoup Y a rien à redire, enfin moi je n'ai rien remarqué de précis

Ladadou04

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Posté le 18/08/2014 à 19h16


ewanae a écrit le 18/08/2014 à 18h07:
Up?


Ton texte est le deuxième que je lis jusqu'au bout. D'abord parce que ça se lit bien, l'écriture est fluide, mais aussi (surtout ) parce que une histoire avec des Zombies... Je trouve que ça part généralement trop dans tous les sens avec des bizarreries qui n'en finissent plus, alors ton texte m'a interpelé. Et franchement j'ai accroché
Il y a un truc qui m'a juste un peu "perturbé", tu as des phrases avec un beau vocabulaire, des mots """compliqués""" et puis à coté de ça tu pars dans du familier comme "type" ou d'autre mots dont je me souviens plus, mais finalement j'aime bien l'effet que ça donne.
Bravo

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Posté le 18/08/2014 à 19h53

Je rentre Rapido au box, il dégouline de sueur mais à l’air super content. Je me sens heureuse, pleine de vie, sans soucis… Ma mère m’appelle pour me dire qu’elle vient me chercher à 20h30. Je décide alors de partir en balade à pied. Kevin m’interpelle :
- Tu vas où ??
- En forêt, pour une petite balade à pied, pour qu’il puisse brouter un peu !!
- Je peux venir avec toi ??
- Si tu veux !!
Kevin arrive avec sa jument. Kalinka et Rapido se sente, il pointe tous les deux les oreilles en avant et commence à se faire des gratouilles. Je tire un petit coup sec sur la longe et avance, on se met côte à côte, Kalinka et mon petit trotteur n’arrêtent pas de se regarder en pointant les oreilles en avant.
On s’arrête dans une petite clairière. Il n’y a qu’une sortie, Kevin et moi s’asseyons devant et décrochons la longe des licols. Rapido commence à trotter en cercle autour de Kalinka, la tête haute, en levant bien les pieds. Il est à mourir de rire. Je sors mon téléphone et le filme. Kalinka a l’air intéressé, elle a toujours les oreilles en avant et commence à s’approcher de Rapido. Mon petit chou s’arrête net et les deux tourtereaux se gratouillent. Je pose ma tête sur l’épaule de Kevin, il me regarde, sourit et détourne la tête. Je regarde les deux trotteurs, ils ont l’air d’être si heureux, leur vie est si facile, les larmes me montent aux yeux, pourquoi la vie d’un Homme est aussi compliqué ?? Les chevaux pensent juste à manger, dormir, jouer et avoir des amis. Kevin me regarde et voit mes larmes couler. Il ne dit rien mais commence à me caresser le bras pour me réconforter.
On est lundi, il est 9h30 et je vais devoir affronter Antonin. Je le vois arriver vers moi assez énervé :
- Pourquoi tu n’es pas venue ?? Le pire, c’est que quand je t’ai envoyé un message, tu m’as envoyé balader puis tu m’as bloqué !!
- Oh désolé, je croyais que tu avais trouvé une remplaçante, dis-je avec ironie. Elle n’est pas brune et bien plus intéressante que moi ??
- …
- J’ai dû me tromper, désolé… Tu me prends pour une conne ou quoi ?!!? Je t’ai vu au parc de l’Orge, vous étiez assis sur un banc et vous rigoliez bien.
- Mais c’est juste une amie.
- Tu roules des pelles à tes amies, toi ??
- …
- Vas-y. Laisse tomber. Je ne veux même plus te voir. Tu croyais que juste parce que je suis moche, j’allais tout te pardonner ?? J’ai ma fierté.
Je pars, tout le monde nous regarde mais je m’en fiche, je rejoins Clémence, Gaëlane et Marie.
Il est 18h00, je suis au poney, on fait horseball. Je prépare Rapido. Je lui mets une selle mixte synthétique, des guêtres, des protèges-boulets, des cloches et exceptionnellement un filet avec un mors à olive.
Après l’échauffement, Kevin désigne les équipes :
- Equipe C, Clémence, Clarisse, Gaëlane, Chloé et moi. Equipe A, Côme, Gwendyd, Estelle, Aymée et Mailys. C’est parti !!
Le départ est lancé, le ballon vole, les chevaux galopent, les étriers s’entrechoquent. Une ambiance de dingue.
Nous remportons le horseball 10-7.
Je desselle Rapido quand Kevin entre dans son box :
- Salut, ça va ?? Tu lui en as parlé ??
- Salut, oui et oui. Il m’a vraiment prise pour une cruche. J’ai décidé de le quitter. De toute façon, ce n’est pas une grosse perte.
-Ok… Bon, faut que j’y aille, à mercredi.
Mercredi, il est 14h00, j’ai décidé de faire 1h de longe et 1h de balade à pied. Clarisse a décidé de longer un petit poney nommé Darius et partir en balade avec Hannah. Aymée a décidé de longer Mell et de partir en balade avec. Kevin désigne l’ordre pour longer :
- Chloé, Clarisse, Gaëlane, Côme, Clémence, Mailys, Aymée, Estelle, Gwendyd.
- On est obligé de longer, demande Clarisse ??
- Evidemment… Tu sais longer ??
- Non…
- Ok… Je le ferais avec toi, t’inquiète pas.
Kalinka est géniale à longer, elle obéit très bien à la voix même si j’ai mis du temps à comprendre comment la faire galoper. J’ai longé 5 minutes, on n’a pas trop de temps.
Clarisse ne se débrouille pas trop mal en longe, Darius a bien compris tous les ordres.
Kevin se mit à parler :
- Pour la balade à pied, vous allez vous mettre deux par deux, avec qui vous voulez.
Clémence et Gaëlane se mettent ensemble. Aymée et Mailys suivent, Gwendyd et Estelle après et Côme et Clarisse en dernier. Je me retrouve devant avec Kevin.

Edité par paulimer le 18-08-2014 à 20h22



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