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Mllemoi88, je ne sais pas si c’est parce que l’historie commence vraiment, mais je trouve que je rentre mieux dans l’histoire. Après si je peux me permettre de rajouter un petit conseil, c’est de ne pas enchainer trop souvent les précisions quand les gens parlent, où des les regrouper. Par exemple : « -Tu crois vraiment que tu es ici pour cette bêtise puérile Alix ? Demanda-t-il. Sans même lui laisser le temps de répondre, il enchaîna. Non, bien sûr que non, Alix. Tu es ici pour des choses bien plus graves. Aller, ferme-la et suis moi maintenant. Cracha-t-il. »
Soit tu ne mets pas le cracha-t-il (mais bon ça donne une indication intéressante) soit tu le met à la suite de ta première indication genre « Demanda-t-il. Sans même lui laisser le temps de répondre, il enchaîna en crachant.

Je ne sais pas si je suis très claire ?

Tu répètes trop souvent le mot mentor aussi, essaie de trouver un autre terme =) Perso quand je bloque pour diversifier un peu et comme j’écris sur word, je clique droit sur le mot et je vais dans synonyme, ça aide pas mal ^^
Il y aussi quelques tournures maladroites comme « Cette remarque fit Alix se taire » et tu peux espacer ton texte en allant à la ligne quand les personnages finissent de parler histoire que ce soit plus clair. Après je ne me souviens plus trop comment ça fonctionne dans les dialogues ^^’
D’une manière générale je pense que tu peux prendre plus ton temps quand tu écris, dans le sens où tu peux t’attarder sur des détails. Imagine toi à sa place. Qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu regardes ? Je pense que ça peut t’aider à développer.

Ladadou, merci ^^ Mais du coup seul le premier chapitre risque de te plaire dans cas puisque ça ne restera pas vraiment avec des zombies. Enfin si… mais … c’est compliqué XD Je vous passerai la suite pour que vous puissiez vous rendre compte sans que je vous spoil tout ^^

ewanae a écrit le 18/08/2014 à 20h04: Mllemoi88, je ne sais pas si c’est parce que l’historie commence vraiment, mais je trouve que je rentre mieux dans l’histoire. Après si je peux me permettre de rajouter un petit conseil, c’est de ne pas enchainer trop souvent les précisions quand les gens parlent, où des les regrouper. Par exemple : « -Tu crois vraiment que tu es ici pour cette bêtise puérile Alix ? Demanda-t-il. Sans même lui laisser le temps de répondre, il enchaîna. Non, bien sûr que non, Alix. Tu es ici pour des choses bien plus graves. Aller, ferme-la et suis moi maintenant. Cracha-t-il. » Soit tu ne mets pas le cracha-t-il (mais bon ça donne une indication intéressante) soit tu le met à la suite de ta première indication genre « Demanda-t-il. Sans même lui laisser le temps de répondre, il enchaîna en crachant. Je ne sais pas si je suis très claire ? Tu répètes trop souvent le mot mentor aussi, essaie de trouver un autre terme =) Perso quand je bloque pour diversifier un peu et comme j’écris sur word, je clique droit sur le mot et je vais dans synonyme, ça aide pas mal ^^ Il y aussi quelques tournures maladroites comme « Cette remarque fit Alix se taire » et tu peux espacer ton texte en allant à la ligne quand les personnages finissent de parler histoire que ce soit plus clair. Après je ne me souviens plus trop comment ça fonctionne dans les dialogues ^^’ D’une manière générale je pense que tu peux prendre plus ton temps quand tu écris, dans le sens où tu peux t’attarder sur des détails. Imagine toi à sa place. Qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu regardes ? Je pense que ça peut t’aider à développer. Je pleure.

Ok merci, je vais essayer d'appliquer les conseils que tu m'as donner, d'ailleurs je me demande même si je ne devrais pas arrêter cette histoire pour en faire une autre, parce qu'au début ça me plaisait, et maintenant plus tant que ça :') En partant du principe où je des milliards de scénarios et d'histoires dans ma tête, j'aurais pas de mal à recommencer autre chose lol
Edit: Oui, c'est vers là que l'histoire commence vraiment, puisqu'elle arrive dans son boot camp ! :p

Y a de bonnes graines d'écrivains par ici (j'ai la flemme de commenter au cas par cas, mais en général, vous avez beaucoup de talent^^)

Perso, j'écris quasiment depuis que j'ai appris comment tenir un stylo. Dans le bordel consciencieux de ma chambre, on retrouve d'ailleurs une splendide histoire de poisson rouge et d'extraterrestre écrite quand j'avais 6-7 ans
Je m'y suis mise plus sérieusement y a quelques années, c'était un échappatoire dans une période plutôt très sombre. Après j'ai commencé à écrire sur un couple fictif (je ne dirai pas lequel, j'ai mes secrets xD), je postais et poste toujours, d'ailleurs, mes textes sur le Net. Je me suis peu à peu intéressée aux ''songfics'', même si elles sont pas forcément très bien vues (c'est un peu un euphémisme) j'adore travailler sur une chanson, intégrer des paroles ou une ambiance dans mon texte...
Bref, je suis tellement amoureuse que pour mon travail de maturité - pour les non-suisses, c'est un travail personnel noté qui se déroule sur plusieurs mois - j'ai choisi d'en écrire^^ J'avais le choix entre de la création ou un sujet de recherche et je me suis courageusement (ou pas) lancée dans l'écriture !
Je dois rendre mon travail fini en octobre, pour le moment, j'ai 10 des quinze nouvelles (environ) demandées. Je peux pas trop les mettre ici vu que je serai soumises à un logiciel anti-plagiat (c'est du sérieux^^) mais j'en ai hébergé deux ici que vous pouvez lire, si vous avez le courage : http://myreader.toile-libre.org/TM1.pdf

Et si ça vous plaît, j'en ai huit autres qui attendent sagement des relecteurs

paulimer a écrit le 18/08/2014 à 19h53: Je rentre Rapido au box, il dégouline de sueur mais à l’air super content. Je me sens heureuse, pleine de vie, sans soucis… Ma mère m’appelle pour me dire qu’elle vient me chercher à 20h30. Je décide alors de partir en balade à pied. Kevin m’interpelle : - Tu vas où ?? - En forêt, pour une petite balade à pied, pour qu’il puisse brouter un peu !! - Je peux venir avec toi ?? - Si tu veux !! Kevin arrive avec sa jument. Kalinka et Rapido se sente, il pointe tous les deux les oreilles en avant et commence à se faire des gratouilles. Je tire un petit coup sec sur la longe et avance, on se met côte à côte, Kalinka et mon petit trotteur n’arrêtent pas de se regarder en pointant les oreilles en avant. On s’arrête dans une petite clairière. Il n’y a qu’une sortie, Kevin et moi s’asseyons devant et décrochons la longe des licols. Rapido commence à trotter en cercle autour de Kalinka, la tête haute, en levant bien les pieds. Il est à mourir de rire. Je sors mon téléphone et le filme. Kalinka a l’air intéressé, elle a toujours les oreilles en avant et commence à s’approcher de Rapido. Mon petit chou s’arrête net et les deux tourtereaux se gratouillent. Je pose ma tête sur l’épaule de Kevin, il me regarde, sourit et détourne la tête. Je regarde les deux trotteurs, ils ont l’air d’être si heureux, leur vie est si facile, les larmes me montent aux yeux, pourquoi la vie d’un Homme est aussi compliqué ?? Les chevaux pensent juste à manger, dormir, jouer et avoir des amis. Kevin me regarde et voit mes larmes couler. Il ne dit rien mais commence à me caresser le bras pour me réconforter. On est lundi, il est 9h30 et je vais devoir affronter Antonin. Je le vois arriver vers moi assez énervé : - Pourquoi tu n’es pas venue ?? Le pire, c’est que quand je t’ai envoyé un message, tu m’as envoyé balader puis tu m’as bloqué !! - Oh désolé, je croyais que tu avais trouvé une remplaçante, dis-je avec ironie. Elle n’est pas brune et bien plus intéressante que moi ?? - … - J’ai dû me tromper, désolé… Tu me prends pour une conne ou quoi ?!!? Je t’ai vu au parc de l’Orge, vous étiez assis sur un banc et vous rigoliez bien. - Mais c’est juste une amie. - Tu roules des pelles à tes amies, toi ?? - … - Vas-y. Laisse tomber. Je ne veux même plus te voir. Tu croyais que juste parce que je suis moche, j’allais tout te pardonner ?? J’ai ma fierté. Je pars, tout le monde nous regarde mais je m’en fiche, je rejoins Clémence, Gaëlane et Marie. Il est 18h00, je suis au poney, on fait horseball. Je prépare Rapido. Je lui mets une selle mixte synthétique, des guêtres, des protèges-boulets, des cloches et exceptionnellement un filet avec un mors à olive. Après l’échauffement, Kevin désigne les équipes : - Equipe C, Clémence, Clarisse, Gaëlane, Chloé et moi. Equipe A, Côme, Gwendyd, Estelle, Aymée et Mailys. C’est parti !! Le départ est lancé, le ballon vole, les chevaux galopent, les étriers s’entrechoquent. Une ambiance de dingue. Nous remportons le horseball 10-7. Je desselle Rapido quand Kevin entre dans son box : - Salut, ça va ?? Tu lui en as parlé ?? - Salut, oui et oui. Il m’a vraiment prise pour une cruche. J’ai décidé de le quitter. De toute façon, ce n’est pas une grosse perte. -Ok… Bon, faut que j’y aille, à mercredi. Mercredi, il est 14h00, j’ai décidé de faire 1h de longe et 1h de balade à pied. Clarisse a décidé de longer un petit poney nommé Darius et partir en balade avec Hannah. Aymée a décidé de longer Mell et de partir en balade avec. Kevin désigne l’ordre pour longer : - Chloé, Clarisse, Gaëlane, Côme, Clémence, Mailys, Aymée, Estelle, Gwendyd. - On est obligé de longer, demande Clarisse ?? - Evidemment… Tu sais longer ?? - Non… - Ok… Je le ferais avec toi, t’inquiète pas. Kalinka est géniale à longer, elle obéit très bien à la voix même si j’ai mis du temps à comprendre comment la faire galoper. J’ai longé 5 minutes, on n’a pas trop de temps. Clarisse ne se débrouille pas trop mal en longe, Darius a bien compris tous les ordres. Kevin se mit à parler : - Pour la balade à pied, vous allez vous mettre deux par deux, avec qui vous voulez. Clémence et Gaëlane se mettent ensemble. Aymée et Mailys suivent, Gwendyd et Estelle après et Côme et Clarisse en dernier. Je me retrouve devant avec Kevin.

Avis sur la suite de mon histoire

Mllemoi => XD ! Après, des quelques expériences que j’ai dans l’écriture, si tu n’as plus l’envie ça risque de se ressentir dans ce que tu écris. Tu peux faire une petite pause et y revenir plus tard. Après (je fais ma petite pub =p) si tu veux t’entrainer et progresser tu peux te lancer dans le rpg. Je trouve que c’est un très bon exercice pour apprendre à inventer de nouvelles situations et surtout faire face au blocage. Comme tu écris avec des gens qui ne suivent pas forcément ta route, ça te permet de faire face à l’imprévu ^^ (si tu veux jeter un coup d’œil : )

Fandestitch : des songfict ? Des fictions faites à base de chanson c’est ça ? Je ne connaissais pas du tout !
J’aime beaucoup ta manière d’écrire en tout cas. Juste une petite question : « il manque tomber. » dans ton texte, c’est fait exprès où il manque un mot ? ^^
En tout cas ton premier texte est plutôt dur, c’est vraiment prenant.

Dans ton deuxième texte, je ce comprends pas ceci par contre : « - Il les fait déjà toutes tomber dans la rue.
- Elles ont environ cinquante fois son âge, par contre. » En fait j’ai du mal à saisir le sens des dialogues (juste les premiers =p )
Mais il est vraiment très beau. J’aime beaucoup ce que tu fais =p

paulimer a écrit le 19/08/2014 à 12h43: Avis sur la suite de mon histoire

J'ai plus de mal à accrocher à ce genre d'histoire tout simplement parce que d'une manière générale je ne lis pas les histoire de coeur (moi faut généralement que ça soit blindé de magie et de trucs chelou voir pas joyeuse pour que ça me plaise ^^'). Ceci dit tu as un bon style d'écriture, plutôt facile à lire et c'est donc assez plaisant ^^

ewanae a écrit le 19/08/2014 à 13h35: J'ai plus de mal à accrocher à ce genre d'histoire tout simplement parce que d'une manière générale je ne lis pas les histoire de coeur (moi faut généralement que ça soit blindé de magie et de trucs chelou voir pas joyeuse pour que ça me plaise ^^'). Ceci dit tu as un bon style d'écriture, plutôt facile à lire et c'est donc assez plaisant ^^

Ok, merci.

La suite =p

Nous ne l’avions pas encore vu, mais le bruit nous était largement suffisant. Il ne nous fallut d’ailleurs pas beaucoup plus de temps pour nous élancer à toute vitesse entre les voitures. Ils arrivaient sur notre droite, encore un peu loin de nous, mais ils ne tarderaient pas à nous rattraper au vu de la longueur du chemin que nous devions emprunter. De larges habitations trônaient sur notre gauche, parfois même des immeubles - tous plus ou moins délabrés - et alors que nous courions pliés en deux, je leur indiquais la direction à suivre pour nous en rapprocher sans être vu.
Continuer à courir était possible, mais risqué, si la chance était avec nous (et depuis cinq ans que nous étions en cavale dans ce monde de fou cela avait été plus ou moins le cas) alors certaines portes seraient ouvertes et nous permettraient de prolonger la distance entre nous et cette meute de zombie. Ces derniers étaient encore à plusieurs mètres de nous et ne semblaient pas nous avoir remarqués - tant mieux - tandis que je me rapprochais un peu plus de la première entrée qui me paraissait dégagée, ou tout du moins facile à forcer.
Ce fut une erreur.
Il y eu une détonation - un bruit fracassant dans ce silence seulement perturbé par le grognement rauque des morts-vivants - face auquel je me courbais instinctivement alors qu’un bruit de ferraille rebondissant résonna derrière moi.
Je jurais. Fort. De toute façon la horde nous avait repérés à présent, mais il y avait plus inquiétant. Des humains (des vrais cette fois-ci) étaient entrain de nous tirer dessus. Et ça, ce n’était pas bon signe ! Je ne demandais pas mon reste et m’élançais sur le côté, je ne voulais pas tenter l’affrontement d’autant plus qu’ils étaient armés et que nous …nous n’avions que nos jambes ! Puis tout s’accéléra. Les zombies furent à nos trousses et alors même que nous fuyons en suivant la route (puisque les bâtiments nous étaient interdit) les coups de fusils continuèrent à retentirent. Retranscrire le flot d’injures que je laissais échapper en cet instant me vaudrait à coup sûr la censure, aussi ne m’y risquerais-je pas. C’est fou l’inventivité dont nous pouvons faire preuve en de pareil circonstances…
Je ne cherchais plus à me faire discrète, à quoi bon ? Filant entre les épaves, mes pieds me portaient tel le vent vers – ce que j’espérais – une possible sortie en direction de la liberté. Nous allions y arriver. Il le fallait ! J’entendais les pas de Thom et Fred derrière moi, ils étaient sur mes talons, et les morts aussi :
-A droite Lysis ! A droite !
Immédiatement je suivie l’injonction, Thomas connaissait le coin et à l’heure actuelle je ne voyais pas la moindre raison pour contredire ses indications. Les coups de feu nous suivaient toujours, puis finirent par se taire, il me parut même que les grognements s’éloignaient. Ils avaient cessé ? Prise d’un doute, je voulu prendre le risque de me retourner, mais Thomas m’imposa toujours de la même voix pressante de continuer mon chemin. J’avais loupé un truc ? Mon ouïe me faisait défaut ? Mes poumons me brûlait, toutefois je continuais au même rythme jusqu’à ce que je remarque un petit patelin vraisemblablement plus clame :
-Là ! Indiquais-je en désignant une porte de garage mal refermée.
Et sans me poser plus de question, je soulevais le battant, passais en dessous et attendit que mes compagnons me suivent. Thomas franchit l’obstacle avec la même agilité que moi, puis se retourna immédiatement et commença à l’abaisser.
Hein ?
-Et Fred ?
Instinctivement mes mains arrêtèrent son mouvement, voulant lui donner encore quelques secondes avant que mon compagnon ne reprenne la parole et me fasse blêmir :
-C’est trop tard pour lui.
La porte se referma en grinçant tandis que je percevais de nouveau le grognement des zombies qui nous avaient suivis. Prenant le temps de me faire reprendre pied, Thomas me secoua par les épaules avant de plonger ses yeux bruns dans les miens :
-Il n’a pas souffert. Il s’est pris une balle en pleine tête, c’est ça qui les a ralenti.
Ma gorge se serra, les larmes me montèrent aux yeux en même temps que l’image de sont corps démembré par des dents affamées s’imposait à moi. Je secouais brutalement la tête pour reprendre contenance. Pas maintenant ! Plus tard ! Plus tard !
-Il faut bloquer la porte, repris-je d’une voix d’outre tombe.
Thom se détendit en me voyant de nouveau concentré sur l’instant et me relâcha pour m’aider à déplacer un lourd bureau destiné à bloquer l’autre sortie de la pièce qui devait probablement mener à l’intérieur de la maison. J’inspirais un grand coup, puis avisais le reste du garage. Les morts n’étaient pas suffisamment intelligents pour penser à relever le battant, sur ce point nous ne craignons donc rien du moment qu’il tenait bon. L’unique fenêtre menant sur le jardin était quant à elle beaucoup trop haute pour qu’ils puissent seulement espérer nous voir et cela me rasséréna. Nous avions le droit à un moment de répit.
Je soufflais un peu et me laissais glisser le long du mur en avisant les divers outils qui n’avaient pas encore été cambriolés dans la maison. Il ne restait plus grand-chose à vrai dire : un marteau, quelques clous et d’autres pièces rouillées que je n’aurais jamais pu identifier et ce même si rien dans la vie ne m’aurait forcé à arrêter mes études. Puis mes yeux tombèrent sur un miroir poussiéreux qui me rendit mon regard hagard et terrifié. Cela faisait longtemps que je n’avais pu jeter un coup d’œil à mon physique, et malgré la situation, j’en profitais. Ce qui s’imposa le plus rapidement à moi fut la crasse qui me recouvrait. J’étais sale ! Ma peau d’ordinaire rose comme beaucoup d’autres individus avait viré au gris, voir par endroit à plus foncé encore. J’avais des traces de boue sur le visage, les bras et mes vêtements quelques peu émaciés par les années étaient parfois en bien piètre état. Mes cheveux auburn, presque rouge étaient noués autour de mon crâne en un large chignon tressé qui s’enroulait autour de mon visage. Je savais qu’ils étaient long, mais je n’avais jamais pris le temps de m’y attarder lorsque je les détachais pour me recoiffer. Certains, la plupart des gens avaient en fait, avaient opté pour une coupe courte. D’un certain côté ils avaient raison, craignant ainsi moins de se faire attraper par nos copains les zombies. Une poignée de cheveux était si vite arrivée dans le creux de leur main. Personnellement, j’avais plutôt opté pour une coiffure près du crâne en été afin de conserver ma longueur, et ce n’était pas par soucis d’esthétisme, mais plutôt - croyez le ou non - par praticité. Survivre était une chose déjà compliqué, elle l’était plus encore en hiver, lorsque l’on crevait de froid en claquant des dents. Or, dans de tel cas, j’étais bien contente d’avoir une écharpe portative que je pouvais enrouler autour de mon cou à loisir. Je ne m’attardais pas outre mesure sur mon visage, je ne savais plus trop à quel critère de beauté me référer et ce n’était pas avec mon air échevelé que je pouvais réellement jauger mon aspect. Il avait semblé plaire à quelques types bizarres en tout cas… Toutefois une chose en moi n’avait pas changé depuis la dernière fois : mes yeux. Toujours aussi bleu, ils ne se contentaient pas d’être un simple bleu. Non, ils portaient en eux une teinte irréelle. Une teinte qui m’avait value quelques soucis et critiques quant au port de certaines lentilles que je n’avais pourtant jamais eu. Mais je les comprenais, leur bleu pur luisait d’une manière sortant totalement de l’ordinaire. Jusqu’ici, pas une fois je n’avais rencontré une personne avec ce même trait caractéristique. Combien de fois m’avait-on traité d’extraterrestre lorsque j’étais gosse avec mes yeux brillant étrangement ? Il n’était pourtant pas particulièrement fluo, ils étaient trop foncés pour que cela le soit réellement, mais ils étaient… différents.
Le mouvement de Thom me fit reprendre pied avec la réalité s’asseyant près de moi, il passa un bras par-dessus mes épaules et m’amena contre lui. Il était d’au moins trente ans mon ainé, un peu comme le père que je n’avais jamais eu en somme et j’étais probablement pour lui un peu comme la fille qu’il avait perdu il y a trois ans.
Son étreinte me fit du bien et je laissais mes larmes couler en silence. Nous entendions clairement les cadavres renifler les alentours et je ne voulais pas les exciter d’avantage en leur indiquant notre position. Mon ami était d’ailleurs dans le même état que moi. Abattu de perdre – encore une fois – l’un de nos alliés d’infortune. Cela faisait cinq ans que nous connaissions l’horreur et même si nous avions appris à gérer les crises, perdre un compagnon était toujours aussi dur, peut-être même un peu plus vu que trouver des alliés étaient chose rare à présent. Combien de fois avions nous croisé des êtres physiquement sains mais à l’esprit complètement dérangé ? Trop, beaucoup trop. C’est pourtant ce qui nous pendait au nez. Combien de temps avant que la folie ne prenne le pas sur notre raison ? Nous en étions parfois tellement proche…
Nous restions prostrés ainsi l’un contre l’autre une bonne heure avant que le bruit d’un verre brisé ne nous fasse sursauter.
Les zombies avaient trouvé un moyen d’entrer.
Thomas et moi ne faisions plus un bruit, immobile, attendant de voir si le destin allait nous laisser vivre ou pas, nous écoutions. Mon cœur me vrillait les tympans. Tout à coup notre refuge ne me semblait plus si efficace que cela. Si les morts-vivants venaient à ouvrir la porte, nous serions probablement condamnés. L’un de nous parviendrait peut-être à franchir la petite fenêtre par laquelle les rayons du soleil passaient difficilement, mais ce serait au prix du sacrifice du deuxième… et encore fallait-il que nous ne soyons pas immédiatement submergés par le nombre.
Je secouais la tête, m’efforçant de chasser ces sombres pensées en me rassurant quant au fait que le bureau était bien trop lourd pour que qui que ce soit puisse franchir l’entrée. Ma main chercha instinctivement celle de Thom et la serra avec force. Il me le rendit sans même s’en apercevoir. Si j’avais tourné la tête à ce moment là, je savais que j’aurais vu ses lèvres bouger en une prière muette, moi j’avais arrêté de croire.
Puis mon cœur eut un raté, j’hoquetais d’horreur en entendant un cri d’effroi s’élever un peu plus loin. J’entendis la femme bel et bien en vie courir, hurler, supplier alors que des bruits de course désordonnés – caractéristique de nos pire cauchemar – semblaient la suivre de près. La poignée de la porte se tourna. Je le savais, c’était elle. Ma gorge se serra, le désespoir m’envahit, mais ni Thom ni moi ne bougions. Il était trop tard. Trop tard pour pousser le meuble, trop tard pour ouvrir et trop tard pour se barricader de nouveau. En la sauvons, nous nous condamnions :
-Je vous en prie ! Aidez-moi ! Sauvez-moi ! Pitié !
Je fermais fort les yeux, me mordit la lèvre inférieur alors que Thom prenait mon visage pour le rabattre contre son torse :
-C’est trop tard Lysis, c’est trop tard…
Les larmes m’échappèrent quand j’entendis son hurlement d’agonie, le grognement rauque et affamé des monstres entrain de se jeter sur elle et le pire : le bruit horrible des membres qu’on arrachait du corps avant de croquer la chair et l’avaler goulument. Nous n’avions pas le droit au moindre bruit, alors que je ne rêvais que de crier mon dégout. Mon dégout de ce qui se passait, mon dégout de nous, de n’avoir même pas essayé. Mon désespoir, ma haine.
Où était-il donc notre stupide héros sauveur ?!
Mais nous n’avions pas encore entendu le pire.

ewanae a écrit le 19/08/2014 à 13h23: Fandestitch : des songfict ? Des fictions faites à base de chanson c’est ça ? Je ne connaissais pas du tout ! J’aime beaucoup ta manière d’écrire en tout cas. Juste une petite question : « il manque tomber. » dans ton texte, c’est fait exprès où il manque un mot ? ^^ En tout cas ton premier texte est plutôt dur, c’est vraiment prenant. Dans ton deuxième texte, je ce comprends pas ceci par contre : « - Il les fait déjà toutes tomber dans la rue. - Elles ont environ cinquante fois son âge, par contre. » En fait j’ai du mal à saisir le sens des dialogues (juste les premiers =p ) Mais il est vraiment très beau. J’aime beaucoup ce que tu fais =p

C'est ça^^ C'est pas hypra bien vu dans le ''milieu'' (wouw ça fait prétentieux ça) des apprentis écrivains sur Internet, mais j'adhère totalement.
Tout le monde me fait la remarque pour le ''il manque tomber'', va falloir que je corrige je crois, mais dans mon esprit ça sonne vraiment juste xD
Pour le deuxième texte, les dialogues à la fin du paragraphe (donc ceux qui font vraiment ''discussion'') correspondent à une discussion (sans déc' ?) que le couple a quelques mois après la fin de l'histoire. Ils parlent en fait de leur vie et dans le passage que tu m'as mis, de leur bébé. C'est pas très clair, j'avoue x)

Merci en tout cas :-)

Ha ok!
Pour le dialogue j'ai compris l'idée, c'est juste le début dont on ne sait pas trop de quoi il s'agit ;)

Ha ok!
Pour le dialogue j'ai compris l'idée, c'est juste le début dont on ne sait pas trop de quoi il s'agit ;)

Salut tout le monde !

Alors moi j'écris ... Des poèmes

En voici un que j'ai écris pour mon idole

" Que de rêves, d’évasion, de belles pensées
Dans ma vie, tes chansons m’ont apporté !
Que de joies, de peines, d’émotions, de gaité,
Avec toi, j’ai ressenti tout au long de ces années !

Depuis j’ai oublié,
Depuis beaucoup de temps s’est écoulé.
Au son de ta voix, j’ai passé émerveillée, envoutée,
Des jours et des jours à t’écouter.

Aux notes gaies ou mélancoliques, parfois blessées
De ta guitare, j’ai vibré, dansé, chanté, pleuré.
Pour toujours, dans ma mémoire, tes textes restent gravés.

Avec toi, la moitié de ma vie, j’ai partagé
Et, le sais-tu ? Oh, tu dois bien t’en douter !
Que ma plus grande joie serait de te rencontrer "



Evidement , je ne la connait pas depuis aussi longtemps mon idole mais ça m'est venue à l'esprit d'écrire comme ça

Je trouve ça très joli ;)

ewanae a écrit le 25/08/2014 à 11h39: Je trouve ça très joli ;)

Merci

ewanae a écrit le 25/08/2014 à 11h39: Je trouve ça très joli ;)

Merci