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Trouver un travail, trouver un logement, être intégré dans la société, avoir accès aux diplômes, avoir accès à l'éducation, avoir accès à la culture, le rapport avec les forces de police, tout cela est moins facile pour la population d'origine immigrée. C'est statistique, c'est une réalité, c'est indéniable. Ca n'est pas une vue de l'esprit, ça n'est pas un positionnement politique, ça ne fait pas débat, les partis politiques ne s'affrontent pas sur ce point (ils ont juste des propositions différentes pour remédier à ce constat).
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Je viens d'étudier attentivement l'étude INSEE sur l'accès au logement dont tu nous a fourni le lien.
C'est une étude statistique de régression (donc analysant la part explicative de chacun des critères étudiés dans le résultat final) d'excellente qualité. Comme je l'indiquais plus haut sans l'avoir encore lue, les rédacteurs emploient largement le conditionnel et les précautions de langage concernant l'explication des faits observés.
Il ressort en résumé que si les familles d'origine extra-européennes attendent plus longtemps un logement HLM, notamment en région parisienne, le chef de famille est significativement plus souvent non diplômé et sans revenu constant que dans les familles européennes. Ce qui est le B-A-BA de la gestion locative, fût-elle (para)publique ou HLM (sinon, ce n'est plus de la gestion locative, mais du caritatif). L'origine géographique des demandeurs est un facteur de confusion, c'est leur profil qui est un facteur explicatif.
Ce qui est rassurant, s'agissant d'institutions publiques ou participant au service public.