estello a écrit le 12/12/2014 à 20h11: |
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Puis moi, je suis également convaincue qu'il y a une vie après la mort, (je crois aussi à tous ce qui est esprits bons et mauvais) qu'il y a autre chose, et du coup, pourquoi pas me dire que le paradis existe ? Qu'on retrouve tous nos proches ailleurs ? Et que si on fait du bien autour de nous ils nous arrivera des choses bonnes là bas ? Ca ne coûte rien ^^
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Ta phrase m'a directement fait penser au "pari" de Blaise Pascal.
Personne ne peut prouver l'existence de Dieu (je résume grossièrement) :
Si tu paries sur l'existence de Dieu et qu'il existe réellement : tu vas au paradis , si il n'existe pas : il ne se passe rien, c'est le néant.
Si tu paries sur l'inexistence de Dieu et qu'il existe : Tu vas en enfer, si il n'existe pas : il ne se passe rien, c'est le néant.
Et c'est vrai que vu comme ça, c'est moins "risqué" de croire en Dieu, "ça ne coûte rien".
Bon, c'est pas pour ça que j'y crois, je suis athée, pas baptisée (mon père non plus), limite assez mal à l'aise de me retrouver dans une église
Mais, je peux comprendre ce besoin de croire en quelque chose, et d'ailleurs moi même, j'ai du mal à me dire que je ne crois en "rien", j'aime parfois penser qu'il puisse y avoir une vie après la mort, même si je n'y crois pas réellement. Mais ça rassure d'imaginer que ça puisse exister, ça me fait peur "le vide, le néant, le rien".
Mais comme Myrific, j'aime ta façon de voir les choses Estello, c'est poétique, et j'aime bien la façon de te définir "croyante" plus que "chrétienne" ou autre. Je n'ai jamais lu un seul passage de la Bible, mais je suis convaincue qu'il y a de jolies choses à retenir.
Pour le baptême, c'est vrai qu'apparemment, c'est compliqué une fois adulte, tout comme c'est compliqué de se faire dé-baptiser, c'est dommage.
La cousine de ma mère (pas pratiquante mais "croyante") n'a pas voulu baptiser ses enfants petits, elle a attendu qu'ils soient en âge de choisir. Finalement, à 12-13 ans, ils ont tous les deux (sa fille et son garçon) décidé d'être baptisé.
Je trouve ça bien de laisser le choix. Je suis contente de ne pas l'être pour ma part.