Les agris : mythes et réalités

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Sfamily

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 08/09/2016 à 12h54

Ce topic fait suite à un échange entre tonya et moi sur les agriculteurs ; j'avais évoqué l'envie d'échanger à ce sujet, qui sera forcément polémique mais ça serait sympa que ça ne tourne pas au pugilat ; on va dire tout de suite : peut être qu'on ne sera pas d'accord, qu'on ne changera pas d'opinion, mais au moins, on aura appris des choses.

Perso, la première chose qui me fait tiquer, c'est quand j'entends les agris qui disent "on veut des aides parce que cette année, il y a eu du froid/du chaud/de la flotte/pas de flotte (liste non exhaustive)". Mais :

1/ c'est un risque en travaillant dans ce domaine
2/ c'est pas la faute du gouvernement
3/ dans un métier soumis à aléas, on met de côté pendant les périodes fastes pour compenser quand c'est vache maigre ; je dirai la même chose par ex d'un commercial qui a une rémunération variable (je bosse dans un domaine où l'année de la grippe A, les commerciaux ont touché des primes de folie - parfois plus de 100 000€ et l'année suivante, ils demandaient des prêts ou des avances sur salaire --> manque de prévoyance) ; pourquoi ce n'est pas le cas ici ?

J'ai aussi une autre question :

quand les agris disent qu'ils gagnent X en revenus, ils omettent toujours de parler du patrimoine foncier, et dans l'agriculture, c'est tout sauf négligeable... surtout quand c'est un patrimoine transmis et non acquis...

merci de vos éclairages

Rapide49

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 12/09/2016 à 11h32

Ca devient vraiment pénible sur ce forum les posts qui partent en live y'a je ne sais combien de posts pour les végétariens donc pourquoi venir polluer celui ci avec vos idées?
A la base ce post devait servir a expliquer le pourquoi du comment du fonctionnement d'une exploitation et des différentes aides.Au début il était très intéressant de lire les différents témoignages mais la c'est n'importe quoi et on est même plus dans le sujet.

Bubule4

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 12/09/2016 à 11h34

La préservation des races, c'est la sauvegarde du patrimoine génétique, cette mine d'or qui permet à une espèce animale de par sa variété, de s'adapter à l'évolution (maladies, modifications environnementales...).

En ce qui concerne les races domestiques, elle n'a d'intérêt que si on souhaite conserver l'espèce en question. Si on part du principe que le chien n'est que le résultat artificiel d'une sélection entièrement choisie par l'homme alors il faut arrêter d'élever les chiens, tous les chiens.
Si maintenant on considère que les chiens ont une utilité et que l'on souhaite conserver l'espèce alors la préservation des races canines est intéressante.

Il en va de même pour les vaches, moutons, chevaux... l'idée n'est pas de conserver l'individu Stakhanov superproducteur (et difforme), mais de conserver la race Holstein parce qu'elle a un intérêt, réel et quantifiable. Tout comme on conservera des races en voie de disparition qui ont aussi leur intérêt : rusticité, domesticité, petite taille, capacités de reproduction, couleur... parce qu'un jour leur spécificité pourra nous être utile. A moins de ne plus vouloir du tout élever. Mais si on élève, il faut constamment s'adapter.

Sviet

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 12/09/2016 à 11h36

poupipou Et donc ? Il y a aussi des espèces qui disparaissent parce qu'elles n'ont pas su s'adapter et ça depuis tout temps. Les dinosaures tout ça tout ça.

ET donc puisque la majorité des espèces en voie de disparition sont le fait des hommes, ça justifie d'en faire disparaître sciemment encore "parce que de toute façon c'est toujours l'homme qui fait disparaître les espèces" ? Désolé je vois pas de rapport ...

Édité par sviet le 12-09-2016 à 11h38



Fantasio

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 12/09/2016 à 11h42

sviet

Je ne parle pas d'espèces mais de races.
Argumenter que la diminution voir l'arrêt de la consommation de viande verrait le disparition de races, je trouve ça étrange.
Pourquoi vouloir à tout prix les conserver. Elles ne ressemblent plus à rien, ne s'en sortiront pas sans l'homme et sont anti naturel.

Nourrir ses animaux d'élevage détruit les écosystèmes et menace d'autres animaux. Perso je préfère conserver les espèces animales en danger que des races créées par et pour l'homme

Fantasio

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Les agris : mythes et réalités
Posté le 12/09/2016 à 11h53

[pseudo]bubule4[/pseudos]
Si on veut conserver une espèce on a absolument pas besoin de la notion de race.
Les chiens en sont l'exemple le plus probable. Ils s'est sortent bien mieux sans nous. Pas besoin des races et des hypertypes qui ne ressemblent plus à rien.

Tonya

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Posté le 12/09/2016 à 12h00

Alors, pour les grandes professionnelles du monde bovin (dont une future véto...) à la question "pourquoi on trait les vaches 2 fois par jour?"

scribonia xinou la réponse est:

- "parce que maman vache, dans son coté primaire (bien avant d'être élevée par l'homme), cachait son veau (tout petit-petit) pour aller se nourrir et revenait l'allaiter en moyenne 2/3 jour"

Quand on analyse la fréquence de demande de passage en robot de traite automatisé, on retrouve cette "norme". Laquelle m'avait paru Il nous semble que bébé tête en permanence, en fait non.

Je rebondis sur la préservation des races: sans les éleveurs, nous n'aurions plus (chez nous) de Bazadaise et de Bordelaise (dont il ne reste qu'une vingtaine de spécimens)...

On militerait pour la préservation des variétés anciennes de légumes mais pas pour les "variétés anciennes d'animaux"... ?!Je préfére rire du fond de ma grotte d'homo sapiens-sapiens dit "Homme moderne".
Je ne suis pas aussi évoluée que vous (histoire de génération?), je mange en moyenne 4 repas avec de la viande par semaine et 1 repas de poisson... En fait, j'ai rien compris, fallait que je varie les variétés de quinoa et de soja (sans être trop regardante sur les conditions de production: c'est végétal donc topissime)

Bubule4

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Posté le 12/09/2016 à 12h04

Justement, si l'on souhaite conserver une espèce, il faut conserver les races.
Car sinon la génétique s'appauvrit terriblement. Au point que l'espèce s'éteindra car elle n'aura pas la variété génétique nécessaire pour s'adapter. L'uniformisation est dangereuse : ce qui est viable/rentable/utile aujourd'hui, ne le sera pas forcément demain.

Bien sûr qu'il y a des excès dans la sélection et la création de nouvelles races, je ne dis pas le contraire, bien sûr qu'il y en a qui ne présentent pas d'intérêts voire même qui ne sont pas viables.

Mais si on ne fait pas de sélection, si on ne conserve pas les races, tous les chiens présenteront une uniformité, du genre ils seront tous de taille moyenne. Sauf que si demain, seuls les chiens de petite taille survivent à tel aléa (maladie, ressource alimentaire, que-sais-je), nous n'auront plus en réserve cette spécificité.

C'est bien le but de la sélection, fixer une spécificité pour pouvoir l'utiliser soit telle quelle soit judicieusement en croisement. Comme quand on choisit un étalon compensant tels ou tels défauts de la jument ou affirmant telle qualité.

Et puis il ne faut pas confondre sélection et race, toute sélection ne crée par une nouvelle race et toute race n'est pas forcément le fruit d'une sélection par l'Homme...

Tonya

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Posté le 12/09/2016 à 12h05

fantasio tu confonds les races typiques d'une région et les croisements voulu politiquement pour accroitre la production comme les Holsteins et les Blondes d'Aquitaines par exemple (je ne connais que les vaches).

C'est comme ne plus vouloir de Selle Français...?

Sviet

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Posté le 12/09/2016 à 12h16

fantasio bubule a très bien expliqué le pourquoi du comment, du coup je te laisse regarder sa réponse qui est très bien étayée

Édité par sviet le 12-09-2016 à 12h17



Ovalia

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Posté le 12/09/2016 à 12h25

Bouh, je n'ai pas tout lu, mais ce post m'a fichu le bourdon ^^' !
Ça déprime tout ça.

Enfin bon, moi je pense surtout que rien n'est réparti comme il faut dans notre société. On aura beau faire ce qu'on peut à notre échelle, il y a trop de corruption et de gros requins sans scrupules qui assouvissent leurs caprices par des tonnes et des tonnes d'argent.
Et que ceux qui trinquent, ce sont les gens, ceux qui vivent dans la vraie vie quoi. Les agriculteurs, mais aussi tous les autres de tous corps de métier.

Un truc m'a faite tiquer concernant l'arrosage du maïs : je comprends bien la nécessité de garder la plante et le sol au frais. Mais ce que je ne pige pas, c'est pourquoi on arrose encore par le haut ? Autant en fraîche matinée, en soirée ou dans la nuit, ça ne pose pas trop de souci j'imagine, mais on m'a toujours dit de ne surtout pas arroser de végétaux par le haut (mouiller les feuilles/fleurs donc) en pleine journée de grosse chaleur, par risque de brûler la plante, et de ne pas atteindre les racines.
Je pense qu'il y aurait peut-être encore des progrès à faire (qui sont peut-être en cours, je ne suis pas du tout renseignée) au niveau ingénierie agricole, comme mettre en place un système d'irrigation mobile au sol ? Comme ça, le sol et les racines des plantes sont directement abreuvées, il y aurait moins d'évaporation et de gaspillage donc ?
Enfin bon, je dis ça, mais j'en sais trop rien, je ne suis pas vraiment du milieu, et tout cela me dépasse sûrement, j'ai pas toutes les infos, ni l'expérience du terrain à ce sujet.

J'éprouve quand même beaucoup de pitié et de tristesse pour ce beau corps de métier. L'agriculture est un patrimoine humain très important, cela fait dix mille ans que l'on cultive et élève, et de nos jours le milieu s'est perverti à cause d'abrutis égocentriques assoiffés d'argent qui n'hésitent pas à salir la beauté du métier, en maltraitant les bêtes, en maltraitant la terre, tout ça pour toujours plus se remplir le porte-feuille. Et ce qui est désolant, c'est que ce sont ces gros débiles qui ont le monopole maintenant, ce sont eux qui envahissent nos frigos, les supermarchés et qui nous bousillent les neurones avec leurs pubs à la télé, qui bousillent les prix des produits pour se faire de gigantesques profits. Ils me donnent la nausée...

Et ce n'est pas seulement le cas pour l'agriculture malheureusement. On vit dans un monde absolument pervers.

Et je crois que je me suis un peu enflammée
Désolée si je suis partie en HS !

[i]Edit : Quant au débat des pages précédentes... Moi je ne suis pas pour stopper une consommation. Je suis pour MIEUX consommer, mais pas cesser.
Je suis aussi pour une refonte totale des moyens d'abattage parce que là, c'est la grosse m*rde. Si seulement les animaux pouvaient être abattus chez eux, ce serait moins de stress, moins de trafic, beaucoup plus simple. Mais pour cela, ça demande une formation pour les agri, des équipements obligatoires... Donc c'est pas demain la veille.[/i]

Édité par ovalia le 12-09-2016 à 13h13



Miroir4655

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Posté le 12/09/2016 à 12h37


xinou a écrit le 11/09/2016 à 17h55:
L'élevage est quelque chose dont nous n'avons plus besoin à l'heure actuelle, et je ne vois rien d'extrême à encourager sa reconversion vers la culture de choses dont nous avons besoin


xinou

Loin de moi l'idée et l'envie d'entrer dans une polémique.... ou de prendre partie dans un sujet aussi complexe...
Mais quelques petites questions quand même....
Cela fait près de 40 ans que je suis éleveur, certes de chevaux, mais mon mari fait des bovins....élevés pour la viande.
Nous sommes proches de la retraite.... et aucun enfant ne veut reprendre. Ben oui, ils ont vu le travail: les 75 heures/semaine, 1 week-end en 40 ans, la disponibilité 24h/24, pour une vêlage ou un poulinage ou pour aller en pleine nuit réparer une clôture en bordure de route, fracassée par un fêtard rentrant de boîte de nuit un peu bourré... et j'en passe....comme aller nourrir avec 40° de fièvre et clopiner dans les parcs malgré une entorse...qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse 38° à l'ombre....
Alors non, les 35 heures, les congés payés et la paye toutes les fins de mois les attirent plus....Et comme on les comprend!
Certes, c'est un métier que nous avons choisi, par passion et nous ne regrettons rien et financièrement, nous ne nous en tirons pas si mal..... Un peu normal quand à deux, on cumule près d'un siècle de boulot, mais il fallait avoir le moral!
Et oui, nous percevons des primes pour les bovins....mais comment faire sans quand on sait que, comme les autres éleveurs, mon mari travaille à perte? Non pas qu'il fasse du mauvais travail, mais simplement parce que soumis aux règles d'un commerce international que nous ne maîtrisons pas mais dont nous faisons régulièrement les frais.... La France veut exporter sa technicité en Amérique du sud.... ce sera en contrepartie d'importation de milliers de tonnes de viande....Elle est en froid avec la Russie... qu'à cela ne tienne, les exportations de porcs seront bloquées.....etc, etc.... et on continue à tourner en rond... en tout cas pour les producteurs. Et les primes sont là uniquement pour compenser cet état de fait.
Existe t-il une autre exemple que celui de ces productions agricoles qui sont vendues aujourd'hui au même prix qu'il y a 35 ans?
On peut évoquer aussi le moral d'une majeure partie de ces agriculteurs éleveurs.... qui ont dû faire une croix sur la satisfaction de faire naître et grandir de belles et jolies bêtes! Quelle fierté, quelle récompense quand sur un marché, on vous dit: " aujourd'hui on met 3 euros/kg.... Si vous pensez que vos bêtes valent plus, vous pouvez les ramener chez vous!" ?
Quelle frustration quand le vêlage d'une laitière se passe mal... Comment payer une facture de plus de 300 euros au véto pour une césarienne qui va sauver un veau... qui vaut 45 euros?
Et puis, moralement comment accepter les normes de plus en plus contraignantes, qui demandent des heures de paperasses en tout genre.... et surtout, il ne faut pas se tromper... car dans ce cas, il faut se justifier et prouver sa bonne foi si on veut garder les primes. Même l'administration des Impôts est plus respectueuse et plus compréhensive!
Sous prétexte de santé publique et de traçabilité, tout est contrôlé, vérifié... voire espionné par les satellites qui sont capables de compter le nombre de bêtes dans un parc....(au point où j'ai demandé ce qui pouvait se passer si je faisais pipi derrière un bosquet!)
Savez-vous que, lorsque nous déménageons un lot de bovins ou de chevaux d'un parc à un autre, distant de 15 kms, il nous faut 5 minutes pour charger.... et 20 pour remplir les fiches de transport obligatoires? Et j'en passe comme compter les arbres dans les parcs, les reporter sur des vues aériennes en précisant si ils sont alignés, en quinconce, isolés? ou localiser sur d'autres vues certaines petites fleurs qui poussent dans les parcs?
Enfin, voilà pour la partie "prime" justifiée à mon sens et qui n'est pas sans contrepartie!

J'en reviens à notre retraite prochaine.... Que va t-il advenir de nos parcs si il ne faut plus d'éleveur? Des céréales? d'immenses parcelles sans plus ni bois ni haie pour agrémenter les paysages? Des terrains nivelés, des mares asséchées? Quand est-il de la biodiversité?
Vous arrivez à imaginer le paysage si les éleveurs disparaissent? Cultiver quelque chose dont on a besoin... je veux bien mais quoi? Ca ne me parait pas si simple!
Et que va t-il advenir des types d'animaux "élevés"? On va en empailler quelques exemplaires pour mettre au musée, histoire qu'on se souvienne d'eux plus tard?

Pcql

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Posté le 12/09/2016 à 13h07


xinou a écrit le 12/09/2016 à 11h03:
@sviet

Mais pourquoi il ne faudrait pas tomber dans "le monde des Bisounours ou on ne cultiverait que des plantes" ? Ça aurait quoi de mauvais en fait ? (Si c'est bien fait, évidemment)


Ben, déjà on n'aurait plus de viande. Désolé d'aimer ça, on n'a pas tous l'âme végane.
Ensuite on n'aurait plus de lait, de yaourts et de fromages. Désolé d'adorer ça.
Enfin on n'utiliserait plus le cuir ... et moi, j'adore le contact, l'odeur d'un vrai beau cuir ...

Désolé ça doit être mes gènes néandertaliens qui s'expriment ...

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Posté le 12/09/2016 à 13h13

tonya

- "parce que maman vache, dans son coté primaire (bien avant d'être élevée par l'homme), cachait son veau (tout petit-petit) pour aller se nourrir et revenait l'allaiter en moyenne 2/3 jour"

=> d'ou tiens tu ces infos ?
Je suis très perplexe car ce n'est pas du tout dans les habitudes des bovidés sauvages dont descendent les vaches. Ça n'existe ni chez les buffles, ni chez les bisons, encore moins chez les bovins de Camargue ...
Les cervidés le font mais pas les bovins ...

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Posté le 12/09/2016 à 13h13

miroir4655 Je crois que la réponse habituelle de Xinou sur ce type de post serait : si tu ne veux pas trimer 75h/semaine et vendre à perte, tu n'as qu'à changer de métier...

Mais se rend-elle bien compte qu'elle fait des études vétérinaires et que si il n'y a plus d'animaux elle peut changer de voie immédiatement ?

[Petit aparté...

xinou à chaque fois que tu interviens sur un sujet, tu te l'accapare et tu pars en live quand les autres ne te suivent pas dans tes délires... STOP s'il te plaît ! Tu as créé un sujet, sans doute très intéressant et suivi par des personnes intéressées, mais ne pollue pas TOUS les sujets en rapport à l'élevage ou à l'agriculture... c'est vraiment pénible...

Et oui, on a bien compris que polluer la planète t'importait peu, que sauvegarder des races aussi anciennes que l'humain (sinon plus) n'était absolument pas nécessaire, et que dans ta vie future tu boufferas du foin et des petits fruits que ce qu'il reste de mère nature voudra bien te donner...

...aparté terminé]

fantasio Concernant la sauvegarde des races, il s'agit bien évidement des races en voie de disparition, de races adaptées à leur écosystème, et non pas de races crées par l'INRA pour 'produire plus' ; un jour, tout cela aura une fin... on ne peut pas arriver à des fermes types '1000 vaches' sans qu'il y ai de gros problèmes sanitaires, avec sur-médication, sur-alimentation non adaptée, et sur-production inutile.

Je pense que la voie est ouverte à la re-localisation des productions ; après l'engouement pour le 'bio', les gens se rendent compte que le 'local', avec des races et des productions adaptées au milieu, sont éthiquement, gustativement, et financièrement plus intéressants. C'est dans ce sens qu'il faut aller - ne pas tout rejeter en bloc, mais ne garder que le meilleur.

Le problème c'est que c'est l'Europe qui est au gouvernail, et que les primes sont très mal réparties... Tout aux céréaliers alors qu'à coté de ça tu as des producteurs de fruits qui crèvent la bouche ouverte parce que l'année a été mauvaise et que leurs cultures pérennes que sont les arbres fruitiers ne se remplacent pas comme un champ de blé qui lui est annuel...
Les passionnés qui font que quelques races locales subsistent, qui n'ont droit à rien parce que pas dans la bonne région, ou pas suffisamment gros... Le "produire peu mais bien" n'a aucune valeur face au dinosaure qu'est l'Europe

Kiiwii

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Posté le 12/09/2016 à 13h30

Je tenais juste à souligner que les éleveurs aident également à maintenir et protéger notre patrimoine... Qui entretient les chemins de randonnées ? Les haies ? les marais et autres prairies humides ? Les fossés ?

Qui sauvegarde les races à faibles effectifs qui font partie intégrante de l'histoire française ??
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