20 OCTOBRE 2018
Ce matin, deuxième cours de dressage en compagnie de ma petite Jeanne. On garde les mêmes chevaux pour l'instant, donc j'ai repris Baia. Un gros moment de déconcentration, où elle se braquait complètement, balançait la tête. Cinq minutes de l'horreur. Puis super coach m'a dit de la mettre au trot et là, un amour. On a travaillé aujourd'hui sur épaules en dedans, cessions et départ au galop en fin de cession. De supers sensations, quelques progrès quant à la douceur de mes mains. Petit à petit, mais j'avance. Je commence à trouver les boutons sur la jument aussi. Pas facile tout le temps, mais c'est comme ça qu'on apprend. Le plus dur ça a été les départs au galop en fin de cession. Au début, je le prends pour moi. Après, je pense qu'elle a compris comment m'avoir. Donc je me suis un peu fâchée, et on a fini sur un passage top !
J'y retourne fin de semaine prochaine. Si Jeanne ne vient pas, ce sera surement mise en selle, juste me concentrer sur ma position pendant que coach longe la jument.
Et du coup, sur le chemin du retour on a suivi une déviation qui nous a emmené à deux minutes de Flash donc on est passées lui faire un coucou imprévu. J'étais trop contente d'aller le voir. Tout mignon, et le plus, c'est qu'ils ont remise une botte de foin quand on y était.
Je devais y retourner dans l'aprèm, mais la flemme, clairement. Donc je préfère ne pas y aller qu'y aller à reculons. Il n'aura pas ses soins aujourd'hui, tant pis. Il les a eu hier, et j'irais demain. Il va bien, c'est tout ce qui compte.
Je pense vraiment que ça va nous faire du bien, de créer le manque à nouveau. J'aime bien cette expression
En fait, ne pouvoir le voir que le weekend, ça fait qu'en semaine, il me manque... Là, ce n'est pas le cas, puisque je vais le voir au grand maximum tous les trois jours. Je n'ai plus les yeux qui brillent en le revoyant après quatre jours, je n'ai plus envie de pleurer à l'idée de le laisser le dimanche soir. Et, l'air de rien, ça me manque. C'est peut être le rythme de vie qu'il nous faut à tous les deux.