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Quels sont les apports de votre expérience?
Posté le 11/09/2019 à 20h24
moi le respect est acquis donc je ne reviens pas sur ça.
Respect = il n'entre dans ma zone que sur autorisation.
Pour les friandises je tiens "c'est bien !", caresse, croquette. J'associe toujours les 3 comme ça ça crée un réflexe conditionné et le "c'est bien" ou la caresse ont un effet relaxant voire "bavant" (cf le chien de pavlov) il se réjouit d'avance et mâchouille.
Ya des croquettes pour tous les efforts : désensibilisations = le courage est récompensé. Un comportement imprévu peut être récompensé aussi : j'ai pas prévu qu'une mongolfière atterrisse devant mon nez mais si le cheval ne se barre pas en sauts de mouton à cent à l'heure, une croquette est bienvenue. (exemple fictif)
Des fois le hasard fait bien les choses. Des fois on est pris au dépourvu, on n'a pas le temps de réagir et le cheval se gère tout seul. Faut mettre l'accent sur cette prise de décision en félicitant un max
mouvements : un nouvel apprentissage : la bonne réponse est récompensée mais un truc habituel, réalisé avec brio ou superbe, peut l'être aussi. Genre le jour où il saute comme un pégase alors que d'habitude il enchaîne son parcours comme un brave cheval sympa : croquette !
Des fois j'ai rien dans les poches donc il n'y à pas de croquettes, que des caresses, félicitations et gratouilles. Des fois ya des croquettes qui tombent (ça reste rare hein) pour un truc archi-connu, genre "donne ton pied" ou j'arrive en haut d'une côte qu'on a l'habitude de parcourir (pas plus d'effort que d'habitude donc) Ca fait des "bingo" ! qui tombent du ciel (enfin qui sortent de MES mains donc un petit "plus" relationnel.
Quand je lui mets le licol au pré et quand je le relâche j'en donne une aussi. Là c'est plus pour moi que pour lui faut dire. Même si ça lui fait plaisir ya pas vraiment de but pédagogique précis. (mon cheval se laissant toujours prendre même s'il ne vient jamais à moi, et au retour ne s'enfuyant jamais comme un fou au risque de jeter une ruade)
Qd je travaille au clicker, Oskar mon ardennais anxieux, j'en donne plein, plein, bah oui le moindre truc tellement banal pour un autre est pour lui un vrai effort tellement il est chochotte. C'est un entier avec une bouche grande comme un four mais tellement timide, délicat et respectueux que j'ai jamais de souci avec ça et lui. Et comme il monte super vite en pression chaque croquette est agrémentée de mots doux, caresses et grat-grat jsuqu'à ce qu'il se relaxe sinon pas possible de passer à la suite s'il est trop speed...
Pour mon âne sa DP lui donne des croquettes et je lui ai appris comment faire. Elle a de la poigne et lui du "mordant". La nourriture lui fait briller des yeux rouges, jeter du feu par les naseaux et niaquer tout ce qui bouge. Donc c'est délicatesse oblige sinon baffe dans la figure. Hé oui il ouvre une bouche énorme et choppe avec les dents de toutes ses forces !!! Donc gros NON ! paf sur le nez et on recommence. Il sait prendre une croquette comme tout équin normalement constitué alors il peut bien se comporter quand même ! La gamine et moi on ne se laisse pas faire.
Albert a débuté, adulte son métier de randonneur et sa gourmandise l'a aidé (avec quelques pan pan cucul des fois !) à traverser les gués, sauter des branches au sol, demander à faire pipi (sinon il se retenait) . Donc quelques séances de clicker pour amener la difficulté, ensuite monté, en suivant Lotus, systématiquement récompenser, mnt on sait ce qui représente toujours de gros défis pour lui (les gués) une fois passé de l'autre côté il tourne la tête et attend sa croquette. Pareil dans le van. Mais comment lui en vouloir, on voit à sa tête lamentable qu'il se fait violence pour se plier à nos 4 volontés donc il mérite bien une petite friandise.
Pour leur apprendre à pisser je dis toujours "fais pipi" quand ils se mettent en position, ensuite faut des fois siffler, attendre, je récompense systématiquement, que ça soit au pré, en balade ou autre. Albert au début se retenait, une fois il s'est pissé dessus il n'osait pas s'arrêter... Soit peur d'être grondé (il a été débourré assez durement à l'attelage, il fait caca en marchant, trottant ou galopant) soit peur d'être largué et qu'on ne l'attende pas. Maintenant que c'est acquis il s'arrête quand il a besoin, se met en position, fiat son affaire puis tourne la tête pour demander sa croquette.
Comme croquettes j'ai des croquettes pour chevaux qui sont sucrées, j'en mélange quelques-unes dans ma poche avec des granulés de foin deux (gros granulés en forme de croquette) et des croquettes "rolls luzerne" pour cochon d'inde : elles sont petites, prennent peu de place, bien rigides elle ne se débinent pas dans les poches et les chevaux aiment bien. Comme ça ils ont une récompense et des fois (de façon aléatoire) une croquette sucrée leur tombe dans le bec.
Par contre pour les séances de leçons désagréables, je prends QUE des croquettes sucrées : van... eau pour Albert, etc. comme ils n'en ont que peu ça fait une "vraie friandise".