kit-kat a écrit le 12/06/2009 à 12h00: |
| | Saberhagen, j'adore tes vidéos!
Deux choses à noter:
- faites le total des fouaillements de queue sur les 8 minutes de vidéo... on est plus habitués à en voir 50 fois plus sur 1 minute d'une reprise de haut niveau! Voir un cheval faire une pirouette au galop sans transformer sa queue en rotor d'hélicoptère, c'est devenu une exception! Sur les changements de pied au temps, il me semble même que les mouvements de queue ne sont qu'un balancement naturel guidé par les oscillations de la figure réalisée...
- Enfin un cavalier qui vit sa reprise et qui se permet même de sourire au public! Enfin un cavalier qui ne garde pas les yeux rivés sur la tête de son cheval à la recherche du premier signe d'"insoumission"!
Alors on va dire "Oui, mais c'est pas le stress d'une reprise olympique!"
Je pense que nous avons tous déjà vu Anky ou d'autres dans des représentations plus "ludiques" sans noter de différence radicale quant au comportement du cheval... |
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Merci ^^ Mais merci surtout à Kitsu de les avoir hébergées, car je pense que c'est un homme sur qui on devrait tous prendre exemple : main légère, jambes qui n'agissent qu'en cas de nécessité, et effectivement, il vit à cheval, il s'adresse à son public et le cheval transmet lui aussi cette impression de vivre sa reprise.
Après, effectivement, ce n'est pas fait dans le stress olympique. Mais notons toutefois que cette reprise a été faite lorsque les 4 Grandes Écoles (Portugaise, Andalouse, Française et Autrichienne) se réunissaient pour la première fois à Paris, donc pour ce spectacle en solo, il avait le poids de l'image qu'il donne à son peuple.
Je pense que c'est ça la différence entre lui et les cavaliers de dressage olympique : Raphael Soto est sûr de son cheval (la preuve dans ses mains légères) et il fait un spectacle pour le public. Le cavalier de dressage comprime son cheval par le biais d'un mors sévère et d'une main dure et ne fait pas un spectacle pour le public, il fait une reprise pour lui, avec toute l'angoisse de l'échec à la clé.
Mais la beauté de l'équitation, si on se base sur le Dressage, n'est-elle pas plus représentative dans l'exécution d'un spectacle généreusement offert au public ?
Ce n'est même plus le règlement qui est à changer dans le dressage olympique, mais le fondement même du dressage qui pousse les cavaliers à ne dérouler leur reprise que pour leur propre intérêt en occultant complètement le public.