ladygodiva pareil, soutif ou pas soutif, s'ils ont décidé de dire "coucou!" au reste du monde, ça change rien, ça se voit. Donc j'en porte plus et ça règle la question
Passé les premières semaines où ça bougeotte un peu dans tous les sens, ça finit par se raffermir... Je peux même courir sans brassière sans problème. En fait la brassière c'est juste un mini-débardeur pour quand il fait chaud.
faoa
Oui alors faut pas tout mélanger quand même (et à regarder certaine œuvres d'un peu plus près). L'Histoire de l'Art et les canons de beauté d'il y a des siècles n'ont rien à voir avec les canons actuels, il y a énormément de paramètre en jeu... Et des gens poilus, gros, avec des seins qui pendent, des intimités velues, il y en a aussi quelques tonnes dans l'Histoire de l'Art, pourtant ce n'est pas du tout la mode actuelle. Par contre ça l'a été. Suivant les époques et les lieux, la cellulite et les capitons peints avec beaucoup de détails étaient gage de beauté, de même que les poils étaient le comble de l'érotisme. La Vénus de Titien, la Maja de Goya, la Femme du Pêcheur de Hokusai, beaucoup de femmes de Picasso, de Courbet (obviously), de Schiele.. sont poilues. Et les hommes aussi.
Il n'y qu'à lire un Jane Austen pour voir que la description d'une belle jeune femme de l'époque ne colle en rien avec l'image qu'on en a aujourd'hui. Il y a même pas mal de photos d'actrices américaines ultra-canon des années 50 à 60 dévoilant leurs aisselles poilues lors de séance photo. Ou plus encore dans d'autres types de productions moins tout-public.
Les canons évoluent tout le temps, en fonction des époques... Aux époques où l'accès à une nourriture riche était difficile, etre bien en chair était gage de bonne santé et d'aisance. Sous nos latitudes, c'est l'accès à une nourriture grasse et peu saine qui est facile, la minceur devient alors un gage de santé et de contrôle. Scientifiquement c'est bullshit, mais les canons s'embarrassent rarement de la véracité scientifique.
Je me rase quand j'en ai envie (ce soir je sors mais j'ai grave la flemme de passer un coup de rasoir donc tant pis, je mettrais un short quand même). J'égalise aussi une autre zone plus intime car quand mes poils sont trop longs ils me gênent et sont désagréables... C'est mon choix. Pourtant, je pense que si je vivais dans une époque où les poils féminins étaient vus comme beaux, ou juste pleinement accepté, il y aurait énormément de chance que je me rase encore moins ! Je suis comme tout le monde, influencée par ce que je vois autour de moi. Parfois je me demande même si je trouverai mon corps harmonieux si je me retrouvais à l'époque de Courbet... Je ressemble pas du tout à ses baigneuses. Heureusement on a notre libre-arbitre, mais je pense que pour pouvoir en avoir totalement le choix, il faut aussi se rendre compte des influences et injonctions. Sans ce fonctionnement que nous avons tous, plus ou moins consciemment, les modes n'existeraient pas. Pourtant, il suffit de se poser 10 minutes dans la rue ou sur les RS pour voir quelles sont les tendances actuelles de vêtements, coupes de cheveux, tatouages... Tous ces gens ont leur libre-arbitre mais les modes... Ben ça marche ! Sinon on ne s'ennuierait pas à en créer et à avoir des métiers dans la publicité et le marketing.
Et puis le Jésus de la chapelle Sixtine il fait très peur, anatomiquement... Les peintures de la Chapelle ont même été repeintes pour cacher les sexes que Michel-Ange avaient faits par son disciple sur ordre de la papauté. Les canons de l'époque étaient des petits sexes glabres, d'ailleurs, ce qui est directement inspiré des statues antiques. D'ailleurs certaines statues antiques sont également poilues comme le Galate Mourrant, certains Hercule... Et Le David aussi, soit dit en passant, arbore une toison bien bouclée