faoa "petite", "petite"... Je me retrouve avec la pilosité de la Femme du Pêcheur un matin, je crois que je hurle... Pourtant j'adore cette œuvre
Et ce n'est pas la seule représentation de nu.e à être fortement poilue. On en retrouve énormément dans l'art occidental. Il y a aussi que c'est plus facile de sculpter/peindre une toison pubienne que les poils de jambes ou aisselles qui sont souvent plus fins et moins abondants, et presque invisible à une certaine distance. Quand c'est carrément pas la censure car tentateur (on l'a très bien fait en Occident).
Citation :
Pour ma part, je préfère considérer que les gens que je fréquente sont capables de suffisamment de réflexion, de recul et d'indépendance pour agir selon leur bon vouloir et non selon des pseudo-normes
Donc on ne parle pas du tout de la même chose. Moi je parle à l'échelle globale d'une population, pas de mon entourage proche (qui n'est pas représentatif puisque je suis dans ses filières plus ou moins artistiques depuis plus de 10 ans, que j'ai des parents ouverts d'esprit de la classe moyenne, donc classe sociale plutôt éduquée, de manière générale un goût prononcé pour les musiques ubderground, etc, etc...). Si on ne regarde que par le prisme de son expérience personnelle, forcément, c'est biaisé. Des études sur la (baisse de la) pilosité, les normes esthétiques des cheveux, de la taille, du poids... Ça par contre il y en a qui sont menés à plus grande échelle. Et le fait est que selon les périodes, y compris sur 10 ans, on peut comparer les proportions d'épilation intégrale dans une population, ou les hausses et baisses d'appels à certaines chirurgies esthétiques. Par exemple, on en parlait il y a quelques pages, les nymphoplasties ont été beaucoup plus demandées au cours des années 2010, depuis quelques années ce sont les chirurgie des fesses... D'autres chirurgies esthétiques comme le nez sont plus constantes. Et ça, ça ne vient pas par hasard. Pareil pour la musique, en fait. Les poils c'est carrément un sujet d'études pour certains ethnologues tant leur considération varie d'une époque ou d'une culture à une autre.
Si je me base seulement sur mon entourage, il ne correspond absolument pas à ces statistiques et je peux y voir un libre-arbitre. Sauf peut-être pour les épilations intégrales, c'est pas une question que je pose souvent quand je rencontre des gens. Mais mon avis n'est alors pas du tout représentatif puisque j'évolue au milieu de gens avec qui j'ai nécessairement des points communs (culture, opinion politique, activité, goûts...).
Bien sûr ça n'empêche aucunement le choix et le libre-arbitre. Mais il faut aussi savoir les voir l'un par rapport à lautre comme un ensemble. S'interroger sur le rôle que peut avoir la culture dans laquelle on baigne sur notre propre perception, ce n'est pas un mal... Et chacun en fait bien ce qu'il veut !
badmonster
Tres juste, notamment au XIX siècle dans les arts. Certaines œuvres ont même été censurée en Europe, au cours des dix dernières années, à cause de la présence de poils.
Édit : par contre attention au pseudo côté hygiénique. C'était le cas quand on n'avait rien d'autres pour soigner les infestations à base de puces et morpions... Mais l'épilation intégrale, par contre, serait plutôt la porte ouverte à pas mal de désagrément. La Nature est plutôt bien foutu, c'est rare qu'elle fasse des trucs inutiles... A part peut-être l'ornythorinque.