liteulorce
La démocratisation ne date pas de cette dernière décennie donc vos propos sont juste vide de sens.
Il faut à tout système un temps de réaction...
La démocratisation à eu lieu, d'abord les poneys clubs, puis ces gens sont devenus propriétaires, on a eu donc plus de cavaliers avec des objectifs différents (loisir +++ notamment), l'apparition de physiques très différents, et le besoin de seller des couples très différents sont apparus plus tard, avec un gros temps de réaction en sellerie.
Et avec l'Internet, on se retrouve à avoir accès à des sources différentes, et le "PRO" n'est plus le "SACHANT ultime"
Est-ce une mauvaise chose? non à mon sens, sous réserve de mettre en perspective, comme toujours
J'avoue ne pas aimer ce phénomène de "gouroutisation" de certains pros que j'ai déjà vu, où l'on réfère uniquement à UNE personne sur tout (et ce dans tous les domaines - travail du cheval, ferrure, ostéo, matos, etc)
Confronter, expérimenter, et trouver SA solution (et de toute façon, on se plantera, et on refera une autre expérience), oui c'est fatiguant mais c'est enrichissant.
J'aime la notion de travail en équipes entre spécialistes. Et c'est ça, l'avenir de l'équitation à mon avis.
Des pros ouverts qui acceptent de ne pas avoir toutes les réponses, et qui s'entourent d'autres pros.
Des ostéos et MF qui bossent ensemble. Des vétos qui acceptent les approches moins conventionnelles.
et des cavaliers propriétaires qui s'ouvrent aussi à la reflexion qu'induit le travail du cheval...
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Pas du tout on avait plutôt une standardisation du cheptel pas n'importe qui, qui fesait naître n'importe quoi ,c'était la raison, et croire que l'adaptation du matos de chevaux qui travaillait n'existait pas , me laisse ... perplexe. [/i]
C'est ce que je dis. Je ne comprends pas comment vous pouvez dire qu'il y a avait standardisation du cheptel mais des physiques très différents?
Quand aux élevages amateurs... oui y'a de tout, mais y'a aussi de très bons élevages qui produisent des chevaux non "standard", et c'est une très bonne d'avoir le choix de chevaux très différents pour des pratiques différentes.
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Non, le virage qui manque c'est la fabrique de tous ces sattelites que représente le préparateur chevaux ,l'entraineur, le maréchal parrant, le sellier-fitter , etc...
Et comme la nature à horreur du vide ,ces jobs poussent comme des champignons!!
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Décidément je ne comprends pas votre utilisation de l'ironie...
Oui, on a besoin de maréchaux-parrant (et la législation c'est pas en évolution rapide sur le sujet), de sellier-fitter (soit dit en passant, les selliers n'auraient jamais du arrêter de fitter... de préparateurs de jeunes chevaux), d'ostéo-préparateurs physiques, d'enseignants-préparateurs physiques humain et équin.
Que ces métiers soient encadrés ou pas...
de toute façon, l'encadrement légal n'est pas gage de qualité. Preuve en est avec l'évolution du BPJEPS!
Le seul gage de qualité c'est la personnalité et la curiosité des pros
Ca ne me choque pas qu'un enseignant ne sache pas parer/ferrer un cheval. C'est pas son taff.
Oui ca serait super que tous les pros sachent repérer un pied pas équilibré, mais déjà entre pros du pied personne n'est d'accord, alors on est loin d'un cessez le feu sur le sujet
Des hommes/femmes de chevaux, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours.
C'est pas un diplôme qui sera gage de qualité. Et les réformes administratives ca prend trop de temps, les métiers évoluent plus vite que les lois (Cf maréchal/pareur et ostéo/vétos)