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Aurait-on une pénurie de chevaux ?
Posté le 21/07/2021 à 14h37
totox Ma question étant : est-ce qu'à 6000€, un élevage s'y retrouve vraiment ? En gardant une production variée et de qualité pendant des années ?
Si on regarde la demande, pour un cheval pas trop vieux, mais pas trop jeune, travaillé tranquillement pour avoir de bonnes bases solides et être bien éduqué à pied comme en selle, un cheval sain dans son corps et dans sa tête, bien fait, porteur, solide... est-ce qu'on s'en sort avec un prix pareil, pour produire un cheval, le garder plusieurs années (allez, 5 ? 6?) et le valoriser un minimum pour cette clientèle ?
Si je regarde les factures de mes pompons de pré, même hébergés à la maison, j'en rigole déjà d'avance. Et évidemment je ne compte pas la rémunération d'un·e pro pour la partie éducation / équitation.
Bien sûr en tant que particulière (ça se dit, tiens ?) je n'ai pas les économies d'échelle, la TVA à déduire, et toutes les économies pouvant être réalisées en tant qu'entreprise / élevage faisant plusieurs poulains l'année - cela dit je n'en ai pas les charges non plus.
Mais un cheval ça reste un cheval : outre les frais inhérents au poulinage, un pompon ça mange, ça se nourrit correctement si on veut éviter des soucis de santé quand il grandit... donc ce n'est pas rien.
C'est à se demander si en fait, on devrait avoir un marché du loisirs aussi important ?