tornade76690
Je n'ai jamais eu la chance de rencontrer AB mais dans certaines émissions où il est apparu et s'exprimait, j'ai plutôt apprécié l'esprit du monsieur, plutôt dans ce que tu décris. Donc, je ne sais pas ce que ça donne dans la vraie vie, tu sembles confirmer que c'est bien le cas, tant mieux.
Le ballon c'est super pour travailler la souplesse de l'assiette, la tenue du dos et les coxo
Faut bien mettre les jambes de chaque côté, comme si on était à cheval. Un tabouret à roulettes peut aussi faire l'affaire.
Sinon, pour revenir au trot enlevé (Un bon trot enlevé est aussi difficile a acquérir qu'un bon trot assis d'ailleurs), au choix du diagonal et à l'isopraxie.
Pour le coup, trotter sur le « bon » pied est à mon sens une question de ressenti du cheval plus qu’un principe équestre théorique qui dit qu’il faudrait « trotter sur le diagonale externe » ou interne, je ne sais jamais en fait, je crois que d'un pays à l'autre ça change !
Pour moi deux questions vont déterminer sur quel diagonal il convient de trotter.
D’abord il y a le cheval lui-même. Certains chevaux vont mieux s’équilibrer latéralement quand on trotte sur l’interne et d’autres seront mieux sur l’externe. Donc en premier lieu, pour moi, il faut tester les deux et voir ce qui convient le mieux au cheval. L’important est bien d’alterner le diagonal en fonction de la main à laquelle on travaille une fois qu'on a identifier ce qui convient le mieux au cheval, donc ne pas trotter toujours sur le même comme lorsqu’on fait de l’extérieur.
Ensuite, on peut choisir le diagonal sur lequel on va s’assoir en fonction de l’exercice et des objectifs visés. A savoir que l’on a plus d’impact en agissant sur un des membres lorsqu’il est en l’air, inversement moins d’impact et une augmentation de la charge au sol en agissant sur un membre au posé.
Par exemple si je veux augmenter le diamètre d’un cercle au trot enlevé, j’ai tout intérêt à me lever sur le diagonale externe, profitant du lever du postérieur intérieur pour déporter légèrement mon poids en direction du latéral externe. En gardant mes épaules correctement tournée vers l’intérieur pour bien préserver un tracé courbe et l’incurvation de mon cheval.
Pareil pour effectuer une session ou une EED au trot enlevé, se lever sur le diagonal qui vient en croisement si on veut augmenter celui-ci, ou si au contraire on veut ralentir un cheval qui aurait tendance à trop s’entabler ou se jeter dans le déplacement latéral au détriment de l’avancée alors on s’assoit sur le diagonal au croisement pour le charger, donc le ralentir.
Il suffit de tester les deux possibilités pour ressentir nettement comment influencer sur la locomotion selon sur quel diagonal on trotte dans un même exercice. C’est un bon moyen de corriger certains exercices sans avoir recours aux aides, juste par isopraxie, donc de façon très douce et naturelle. Pour les chevaux sensibles, avec de l’influx, ceux qui chauffent facilement sur des actions de mains ou de jambes, je trouve cette approche vraiment intéressante. Ça apaise les chevaux, ça leur donne confiance et développe leur attention aux actions centrées.
C’est moins évident avec des chevaux manquants d’impulsion.
Mais comme disaient les vieux écuyers : « pas de pied, pas de cheval. Pas d’impulsion, pas d’équitation. »