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Sentir et ressentir à cheval
Posté le 20/07/2025 à 10h25
Eh bien, ça fait un sacré moment que je n’étais plus passée ici ! Il s’en est passé, des choses, depuis….
Je viens de survoler toutes les pages du sujet, donc voilà où on n’en est aujourd’hui.
Mes ressentis se sont bien améliorés depuis quelques temps, et particulièrement depuis le mois de mai, quand j’ai eu l’occasion d’acquérir une selle de dressage qui me donne l’impression d’être beaucoup plus en contact direct avec le cheval, me permettant de beaucoup plus ressentir Les choses. De plus, la selle me verticalise bien mieux, j’ai la sensation d’avoir la bonne position sans devoir le faire en force, et mes actions semblent avoir une meilleure réponse pour un moindre effort.
• un petit retour sur l’échange précédent avec couagga, qui avait déjà vraiment changé les choses : les histoires de mettre le poids d’un côté ou de l’autre n’ont pas par appui sur l’étrier, mais bien par l’ischion correspondant.
• avec ma selle, je ressens maintenant bien si une épaule s’échappe, par exemple dans une cession à la jambe.
• ça ne fait que quelques séances qu’on a commencé à se focaliser là-dessus, mais je commence à arriver à ressentir la rectitude par le bassin, ce que j’avais du mal à vraiment faire jusque-là, et que je ne pouvais pas vérifier par la vue que je n’ai plus.
• les deux ou trois stages spécifiques locomotion que l’on a pu avoir depuis les dernières activités sur ce sujet m’ont permis de bien débloquer pas mal de choses, particulière particulièrement mon buste, avec tout de suite une bien meilleure gestion du contact, particulièrement depuis le dernier stage en début d’année.
• ce n’est qu’il y a quelques semaines, un peu plus de sept ans après mon accident, ma rééducation à la marche, la survenue de la cécité etc., et quatre ans après avoir repris l’équitation, et à force d’auto analyse, que j’ai réalisé que j’avais les épaules figées même pour me déplacer à pied, avec régulièrement les trapèzes douloureux, d’être en tension permanente, jamais relâchés à aucun moment de la journée. Depuis, j’y suis attentif le plus possible, mes déplacements à pied sont facilités, et à cheval le contact en est bien meilleur, et mon cheval me remercie grandement par sa locomotion, que j’entrave beaucoup moins.
Et, puisque plus haut dans le sujet il avait été question de l’orientation de notre corps pour orienter le cheval, le bassin évidemment, les épaules tout autant, je rajouterai ceci : c’est vrai qu’on dit qu’il faut regarder où l’on va, et pour continuer à le faire bien qu’aveugle, j’avais pris la mauvaise habitude de tourner la tête dans la direction où je voulais aller, ce qui entraînait un léger déséquilibre de ce même côté. Depuis, si je tourne les épaules du côté où je veux aller, je garde la tête dans l’axe, par contre ça m’aide malgré tout d’orienter mon regard dans la direction où je veux aller, même si c’est derrière mes paupières fermées, aussi étrange que cela puisse paraître, et je n’ai pas d’explication….
• un autre ressenti que j’ai acquis plus récemment, et particulièrement amélioré avec ma selle : le « galoper droit » : je n’ai pas encore analysé en détail comment ça se passe sous la selle pour en faire une description, il faudra que je le fasse à l’occasion, mais clairement le ressenti est totalement différent !
• autre chose que je suis obligé de ressentir à défaut de pouvoir le voir : est-ce que mon cheval a la tête droite, ou a-t-il le nez d’un côté ou de l’autre… ? Ça passe par le ressenti dans les rênes, si le bout du nez par légèrement à gauche la reine droite vient se plaquer légèrement contre l’encolure et inversement, mais ce ressenti disparaît vite si les épaules ou les bras commencent à merdouiller….
Voilà pour la petite réanimation de ce sujet, mise à jour d’où j’en suis aujourd’hui.
quixote alors, tu l’as pris de quelle couleur, ton ballon de gym ? ;)