STOP fin du débat RA!!! loool

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Neige89

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STOP fin du débat RA!!! loool
Posté le 11/04/2010 à 18h17

Bonjour

l'autre jour je parlais de mettre un gogue commandé ou une martingale suite a la séance de dimanche; j'ai appelé la prof qui me donne des cours particulier .j'ai cours avec elle vendredi pour remettre la jument dans le bon chemin. Et je lui ai posé la question et elle a essayé aujourd'hui avec des rênes allemandes donç on tente les RA vendredi . Pas très fan mais on verra je lui fais confiance au pire on enlèvera.

une autre petite photo mais c'est pas midway c'est jeff un aa

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Edité par neige89 le 17-04-2010 à 19h59

Holly4me

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Posté le 19/04/2010 à 21h12


marlene42 a écrit le 19/04/2010 à 21h11:


Attention!! La jument dont parle Holly a été débourrée et est montée western! Le rapport au mors est complètement différent de celui qu'on utilise en classique. On ne demande pas au cheval de venir au contact du mors mais de céder à la pression du mors. La notion de confort et d'inconfort est donc primordiale. Chez nous, le contact avec le mors représente l'inconfort et quand le cheval cède, le confort est amené par l'absence de contact.
En clair, tant que le cheval ne cède pas dans le bon sens, le contact reste et dès qu'il donne la bonne réponse c'est le cavalier qui cède pour récompenser.



Bloops29

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Posté le 19/04/2010 à 21h15

Mmuscarine, tu parles du côté néfaste de l'utilisation des RA.

Tu le dis toi-même, ta jument n'a été montée QU'en RA. Or, il me semble qu'on était tous d'accord pour dire qu'un enrênement ne doit être utilisé que ponctuellement. Et qu'il n'est là, au final, que pour être enlevé.

Je me souviens d'un post de Soffad qui expliquait l'utilité des RA. Si je le retrouve, je vous dis !

Mmuscarine

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Posté le 19/04/2010 à 21h20


bloops29 a écrit le 19/04/2010 à 21h15:
Mmuscarine, tu parles du côté néfaste de l'utilisation des RA.

Tu le dis toi-même, ta jument n'a été montée QU'en RA. Or, il me semble qu'on était tous d'accord pour dire qu'un enrênement ne doit être utilisé que ponctuellement. Et qu'il n'est là, au final, que pour être enlevé.

Je me souviens d'un post de Soffad qui expliquait l'utilité des RA. Si je le retrouve, je vous dis !


Je dirais que encore si les rénes allemande sont utilisé pas longtemps et qu'elle sont enlevés au finale ce n'est pas très grave, mais je pense qu'il est beaucoup plus intérréssant de ne pas en utiliser du tout et de réussir a obtenir ce que l'on veus sans rènes allemandes...

Nathaliewood

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Posté le 19/04/2010 à 21h49


marlene42 a écrit le 19/04/2010 à 21h11:


Attention!! La jument dont parle Holly a été débourrée et est montée western! Le rapport au mors est complètement différent de celui qu'on utilise en classique. On ne demande pas au cheval de venir au contact du mors mais de céder à la pression du mors. La notion de confort et d'inconfort est donc primordiale. Chez nous, le contact avec le mors représente l'inconfort et quand le cheval cède, le confort est amené par l'absence de contact.
En clair, tant que le cheval ne cède pas dans le bon sens, le contact reste et dès qu'il donne la bonne réponse c'est le cavalier qui cède pour récompenser.



Ben la honnetement je ne vois pas la difference entre ces 2 equitations....car si tu ne cedes pas dans ta main quand le cheval cède tu obtiendras juste un cheval qui te treuille:)

Bloops29

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Posté le 19/04/2010 à 21h51

J'ai trouvé ça :

http://www.handicheval.ch/Corps/Chevaux/Divers/reneall.htm

"Extrait de "Gymnase et Dressage" de M.Henriquet (Ecuyer français).

Les rênes dites allemandes ou coulissantes.
Fixées à la sangle, elles passent entre les antérieurs du cheval, coulissent dans les anneaux du filet, de l'intérieur vers l'extérieur, pour venir doubler les rênes de filet dans la main du cavalier. Moins stupides que la martingale parce qu'elles n'agissent presque plus lorsque la main du cavalier les lâche, elles n'en sont pas moins extrêmement contraignantes.Elles ne doivent être utilisées que par des cavaliers très adroits et dans des cas cliniques. Leur action doit être fugitive et presque toujours d'un côté à la fois, celui de la résistance et de la flexion recherchée. Leur efficacité dépend de la rapidité de la cession de la main qui reprend aussitôt le contact avec la rêne du filet. Les effets prolongés enferment les chevaux et les mettent définitivement en arrière de la main.


Extrait de "Equitation" de W.Müseler (Ecuyer allemand).


L'emploi de la rêne allemande peut présenter de graves inconvénients puisqu'en tirant trop fort, on attire la bouche du cheval sur le poitrail. Pour se servir de cette rêne, il faut un cavalier qui ait assez de tact pour reconnaître le moment où sa monture est bien dans les aides et qui, avant tout, sente que l'on peut alors pousser devant soi la bouche du cheval comme avec des rênes rigides. La rêne allemande entraîne à effectuer le ramener avec la main seule, sans que le cheval soit poussé d'arrière en avant, c'est-à-dire sans rassembler.
L'emploi des rênes allemandes est admissible à la condition que l'on s'en serve de temps en temps, mais en les soutenant constamment par des aides propulsives énergiques. Il faudrait ne s'en servir qu'au cas de résistances localisées dans l'encolure, la nuque ou les ganaches. La cession de la rêne extérieure, soutenue par une légère action de la main intérieure, provoque la décontraction du cheval.

L'action des rênes allemandes doit toujours être unilatérale. Un effet simultané des deux rênes comporte les risques énoncés plus haut. L'action d'une rêne exige la passivité ou la cession de l'autre. Les rênes allemandes deviennent inutiles quand le cheval s'est décontracté aux deux mains. Il est contraire aux principes du dressage classique d'utiliser de force cet enrênement pour obtenir un ramener ou un placer forcé, d'autant plus qu'avec ce procédé, on arrive à brève échéance à la rétivité du cheval. Si, au bout de quelques minutes, on n'a obtenu aucun résultat positif, il est inutile d'insister. Cela prouve généralement que l'on ne sait pas s'en servir. Il est prudent d'arrêter l'expérience immédiatement, parce que les difficultés ne peuvent que s'aggraver.

Extrait de "Propos d'un vieil Ecuyer aux jeunes Ecuyers" de N.Oliveira (Maître portugais).

Improprement appelées « rênes allemandes », les rênes coulissantes peuvent avoir des résultats bénéfiques sur certains chevaux, si l'on n'abuse pas de leur emploi, si l'on ne laisse pas le cheval lutter contre elles et si l'on ne les utilise pas systématiquement tous les jours. Le plus grand tort qui soit, c'est d'agir et d'oublier de céder quand le cheval a la position voulue. Celui-ci s'habitue alors à faire des forces contre les rênes coulissantes et leur action renforce et développe à l'envers la musculature de la partie inférieure de l'encolure. Par contre, si l'on emploie ces rênes de temps à autre sur les chevaux qui ont tendance à porter l'encolure trop haute ou à perdre leur placer dans les transitions d'allures, elles peu-vent être d'une grande aide dans le dressage à condition de les utiliser avec mesure et délicatesse, sans oublier de céder immédiatement après le résultat obtenu. Là encore, rien de systématique.
Elles peuvent être très nuisibles sur certains chevaux et c'est au cavalier de juger de l'utilité de leur emploi.


Elles ne doivent pas amener la tête vers l'arrière mais empêcher la nuque de se lever. Dans le premier cas, elles creusent le dos, dans le deuxième cas, et si elles cèdent immédiatement, elles empêchent le dos de se creuser. Il ne faut pas oublier que les Anciens les utilisaient déjà pour conserver la position du cheval avant qu'il ne soit confirmé. Ils les fixaient de préférence au caveçon. Même plus tard, dans le dressage du cheval, elles peuvent être employées très temporairement pour certains mouvements dans lesquels il coûte au cheval de garder son placer. Mais comme je l'ai déjà dit, il ne faut s'en servir que brièvement, avec la préoccupation constante de céder immédiatement quand le résultat est obtenu. Les théoriciens puristes qui ne sont pas capables de dresser n'importe quel cheval ont tendance à condamner leur emploi. Dans les mains d'un homme délicat, un couteau peut couper la viande en fines tranches, dans les mains d'un rustre, il peut faire des dégâts...

Extrait de "L'Equitation" de A.Podhajsky (ancien directeur de l'école deVienne).

Un autre expédient, que l'on ne doit utiliser que très prudemment, est constitué par les rênes coulissantes, telles qu'elles furent employées par le duc de Newcastle, considéré souvent comme leur inventeur. Mais le duc, ayant fait un usage assez violent de ces rênes extrêmement sévères, avait déjà perdu beaucoup de sa renommée parmi ses contemporains. Il faut donc insister particulièrement sur le fait que ces rênes - utilisables seulement lorsque le cheval est en filet - ne doivent être employées que par des cavaliers très habiles, afin de maintenir plus facilement, au cours d'exercices difficiles, une attitude déjà connue du cheval. Mais jamais elles ne doivent servir à l'obtenir par la force. Les rênes coulissantes sont fixées à la sangle par leur extrémité en forme d'anneau, puis elles sont passées dans les anneaux du filet, de dedans en dehors, avant d'arriver à la main du cavalier. En aucun cas il ne faut les passer de dehors en dedans; car si le cheval se mettait à pointer, elles ne pourraient pas glisser dans les anneaux assez rapidement et amèneraient, par suite, le cheval à se renverser. Lorsqu'il utilise ce moyen, le cavalier doit toujours penser que, par effet de levier, la tension des rênes coulissantes se trouve doublée. Elles agissent d'autant plus sévèrement que leurs extrémités à la sangle, sont fixées plus bas. En outre, le cavalier ne doit jamais oublier de faire agir en même temps les rênes de filet, parce que celles-ci remplaceront, au bout de peu de temps, les rênes coulissantes, dont l'action doit, progressivement, se faire sentir de moins en moins."

Edité par bloops29 le 19-04-2010 à 21h55



Cosetteepa

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Posté le 19/04/2010 à 21h56

Alors je rèp

Donc j'ai deja répondu pour mon cheval, il vit une vrai vie de chevaln au près avec plein de copain

Ensuite pour ta jument:
le fait que tu te soit pencher en avant a résolu ton problemen de la "guele en l'air", parce que tu la forçais a se mettre sur les épaules.
d'accord elle ne leve plus la tete, et tu as pu utiliser les pentes pour musclr le dos, mais ta jument est toujours sur les épaules, et ce n'est pas bien au niveau santé aussi, parce que c'est deja la partie qui supporte le plus de poid, alors rajoute celui du cavalier et tu verras que le poids est trop elevé pour ne pas abimer les articulations a long termes (les mollettes j'en voit souvent aux antérieurs, et moins au postérieurs)

Donc l'interet de mettre un cheval en equlibre, ne seraisse que horizontale (donc l'equilibre naturel du cheval) n'est pas que pour le dressage, mais aussi au niveau santer (de plus ils tendent leur dos, bosse dans le bon sens et son d'un confort réjouissant )


Après oui le cheval trèbuche parce qu'il y a une influence extern (fer pas adapté, selle qui appuie a tel ou tel endroit, cavalier qui a 50kg dans chaque mains donc le cheval tire, le cavalier se met sur les épaules ..) mais il est important je pense d'apprendre au cheval a se mettre en équilibre qu'importe les conditions, ca ne peut etre que bénéfique que ce soit pour lui au niveau santé, pour le couple au niveau sécurité ....

Ensuite sur le post, personne n'as parler d'utiliser constemment ou a chque fois qu'il faut palier a un probleme, les enrenements

au contraire nous sommes tous d'accord sur le fait que les enrenement peuvent s'utiliser, mais de manières ponctuelle et reflechie.


Ensuite pour répondre a je sais plus qui (avec le jeune alezan en avatar ) personne n'a parler de mettre les enrenements "a froid", que ce soit en longe, monter... il faut d'abord un echauffement "nu" et ensuite on met un enrenement c'est d'ailleurs le "truc" qui me chiffoner dans le club que je connait: les enrenemnt sont mis tout de suite, mais il permette quand meme au cheval de s'etendre et de s'etirer vers le bas (du moins c'est ce que j'ai pu voir )

Après discussion stérile je sais pas, parce qu'on en apprend quand même avec ce débats^^

Mais bon je pense qu'il est important de garder a l'ésprit que sur ce post nous sommes tous d'accord sur le fait qu'un enrenement est a utiliser de manière ponctuelle,et reflechie, qu'il doit etre utiliser pour le bien etre et "confort" du cheval et non seulement pour le confort du cavalier.

Il me semble que nous sommes toutes respectueuse de nos loulous ( d'ailleurs la personnes qui a poster le sujet a l'origine n'as pas utiliser les RA il me semble, parce que pour le moment elles ne sont pas spécialement necessaire et qu'elle a trouvé une autre solution ), qu'on ne chercher pas a les mettres en place ou dans tel ou tel position pour faire beau, mais pour leur confort (et le notre aussi quand meme un cheval rond est pus agreable a monter qu'un cheval creux), le bien etre et la santé de nos loulous

Nathaliewood

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Posté le 19/04/2010 à 21h57


bloops29 a écrit le 19/04/2010 à 21h51:
J'ai trouvé ça :

http://www.handicheval.ch/Corps/Chevaux/Divers/reneall.htm

"Extrait de "Gymnase et Dressage" de M.Henriquet (Ecuyer français).

Les rênes dites allemandes ou coulissantes.
Fixées à la sangle, elles passent entre les antérieurs du cheval, coulissent dans les anneaux du filet, de l'intérieur vers l'extérieur, pour venir doubler les rênes de filet dans la main du cavalier. Moins stupides que la martingale parce qu'elles n'agissent presque plus lorsque la main du cavalier les lâche, elles n'en sont pas moins extrêmement contraignantes.Elles ne doivent être utilisées que par des cavaliers très adroits et dans des cas cliniques. Leur action doit être fugitive et presque toujours d'un côté à la fois, celui de la résistance et de la flexion recherchée. Leur efficacité dépend de la rapidité de la cession de la main qui reprend aussitôt le contact avec la rêne du filet. Les effets prolongés enferment les chevaux et les mettent définitivement en arrière de la main.


Extrait de "Equitation" de W.Müseler (Ecuyer allemand).


L'emploi de la rêne allemande peut présenter de graves inconvénients puisqu'en tirant trop fort, on attire la bouche du cheval sur le poitrail. Pour se servir de cette rêne, il faut un cavalier qui ait assez de tact pour reconnaître le moment où sa monture est bien dans les aides et qui, avant tout, sente que l'on peut alors pousser devant soi la bouche du cheval comme avec des rênes rigides. La rêne allemande entraîne à effectuer le ramener avec la main seule, sans que le cheval soit poussé d'arrière en avant, c'est-à-dire sans rassembler.
L'emploi des rênes allemandes est admissible à la condition que l'on s'en serve de temps en temps, mais en les soutenant constamment par des aides propulsives énergiques. Il faudrait ne s'en servir qu'au cas de résistances localisées dans l'encolure, la nuque ou les ganaches. La cession de la rêne extérieure, soutenue par une légère action de la main intérieure, provoque la décontraction du cheval.

L'action des rênes allemandes doit toujours être unilatérale. Un effet simultané des deux rênes comporte les risques énoncés plus haut. L'action d'une rêne exige la passivité ou la cession de l'autre. Les rênes allemandes deviennent inutiles quand le cheval s'est décontracté aux deux mains. Il est contraire aux principes du dressage classique d'utiliser de force cet enrênement pour obtenir un ramener ou un placer forcé, d'autant plus qu'avec ce procédé, on arrive à brève échéance à la rétivité du cheval. Si, au bout de quelques minutes, on n'a obtenu aucun résultat positif, il est inutile d'insister. Cela prouve généralement que l'on ne sait pas s'en servir. Il est prudent d'arrêter l'expérience immédiatement, parce que les difficultés ne peuvent que s'aggraver.

Extrait de "Propos d'un vieil Ecuyer aux jeunes Ecuyers" de N.Oliveira (Maître portugais).

Improprement appelées « rênes allemandes », les rênes coulissantes peuvent avoir des résultats bénéfiques sur certains chevaux, si l'on n'abuse pas de leur emploi, si l'on ne laisse pas le cheval lutter contre elles et si l'on ne les utilise pas systématiquement tous les jours. Le plus grand tort qui soit, c'est d'agir et d'oublier de céder quand le cheval a la position voulue. Celui-ci s'habitue alors à faire des forces contre les rênes coulissantes et leur action renforce et développe à l'envers la musculature de la partie inférieure de l'encolure. Par contre, si l'on emploie ces rênes de temps à autre sur les chevaux qui ont tendance à porter l'encolure trop haute ou à perdre leur placer dans les transitions d'allures, elles peu-vent être d'une grande aide dans le dressage à condition de les utiliser avec mesure et délicatesse, sans oublier de céder immédiatement après le résultat obtenu. Là encore, rien de systématique.
Elles peuvent être très nuisibles sur certains chevaux et c'est au cavalier de juger de l'utilité de leur emploi.


Elles ne doivent pas amener la tête vers l'arrière mais empêcher la nuque de se lever. Dans le premier cas, elles creusent le dos, dans le deuxième cas, et si elles cèdent immédiatement, elles empêchent le dos de se creuser. Il ne faut pas oublier que les Anciens les utilisaient déjà pour conserver la position du cheval avant qu'il ne soit confirmé. Ils les fixaient de préférence au caveçon. Même plus tard, dans le dressage du cheval, elles peuvent être employées très temporairement pour certains mouvements dans lesquels il coûte au cheval de garder son placer. Mais comme je l'ai déjà dit, il ne faut s'en servir que brièvement, avec la préoccupation constante de céder immédiatement quand le résultat est obtenu. Les théoriciens puristes qui ne sont pas capables de dresser n'importe quel cheval ont tendance à condamner leur emploi. Dans les mains d'un homme délicat, un couteau peut couper la viande en fines tranches, dans les mains d'un rustre, il peut faire des dégâts...

Extrait de "L'Equitation" de A.Podhajsky (ancien directeur de l'école deVienne).

Un autre expédient, que l'on ne doit utiliser que très prudemment, est constitué par les rênes coulissantes, telles qu'elles furent employées par le duc de Newcastle, considéré souvent comme leur inventeur. Mais le duc, ayant fait un usage assez violent de ces rênes extrêmement sévères, avait déjà perdu beaucoup de sa renommée parmi ses contemporains. Il faut donc insister particulièrement sur le fait que ces rênes - utilisables seulement lorsque le cheval est en filet - ne doivent être employées que par des cavaliers très habiles, afin de maintenir plus facilement, au cours d'exercices difficiles, une attitude déjà connue du cheval. Mais jamais elles ne doivent servir à l'obtenir par la force. Les rênes coulissantes sont fixées à la sangle par leur extrémité en forme d'anneau, puis elles sont passées dans les anneaux du filet, de dedans en dehors, avant d'arriver à la main du cavalier. En aucun cas il ne faut les passer de dehors en dedans; car si le cheval se mettait à pointer, elles ne pourraient pas glisser dans les anneaux assez rapidement et amèneraient, par suite, le cheval à se renverser. Lorsqu'il utilise ce moyen, le cavalier doit toujours penser que, par effet de levier, la tension des rênes coulissantes se trouve doublée. Elles agissent d'autant plus sévèrement que leurs extrémités à la sangle, sont fixées plus bas. En outre, le cavalier ne doit jamais oublier de faire agir en même temps les rênes de filet, parce que celles-ci remplaceront, au bout de peu de temps, les rênes coulissantes, dont l'action doit, progressivement, se faire sentir de moins en moins."


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Posté le 19/04/2010 à 22h04

Merci bloops pour ces recherches

Ils disent que plus les RA sont placer hautes sur la sangle, moins elles sont sévere.

Perso je les met toujours le plus haut possible sur la sangle (sans savori cela, juste parce que dans malogique les mettre entres les antérieurs aller faire baisser la tete du cheval certes, mais aurait plus tendance a le remettre sur les épaules, alors que les mettres au plus haut de la sangle ne permetrait pas ou moins cette mise sur les épaules)
=> j'ai du mal a la formulercomme je le souhaite, donc excuser ma syntaxe

Mais combien de fois j'en ai vu qui mettaient les RA entre les antérieurs, et le cheval qui s'ecroulait en avant

Bon après ils le disent tous:
doit etre utiliser avec parcimonie, de façon unilatérale et la cavalier doit CEDER imediatement

Aller bonne nuit tous le monde

Mmuscarine

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Posté le 19/04/2010 à 22h06


bloops29 a écrit le 19/04/2010 à 21h51:
J'ai trouvé ça :

http://www.handicheval.ch/Corps/Chevaux/Divers/reneall.htm

"Extrait de "Gymnase et Dressage" de M.Henriquet (Ecuyer français).

Les rênes dites allemandes ou coulissantes.
Fixées à la sangle, elles passent entre les antérieurs du cheval, coulissent dans les anneaux du filet, de l'intérieur vers l'extérieur, pour venir doubler les rênes de filet dans la main du cavalier. Moins stupides que la martingale parce qu'elles n'agissent presque plus lorsque la main du cavalier les lâche, elles n'en sont pas moins extrêmement contraignantes.Elles ne doivent être utilisées que par des cavaliers très adroits et dans des cas cliniques. Leur action doit être fugitive et presque toujours d'un côté à la fois, celui de la résistance et de la flexion recherchée. Leur efficacité dépend de la rapidité de la cession de la main qui reprend aussitôt le contact avec la rêne du filet. Les effets prolongés enferment les chevaux et les mettent définitivement en arrière de la main.


Extrait de "Equitation" de W.Müseler (Ecuyer allemand).


L'emploi de la rêne allemande peut présenter de graves inconvénients puisqu'en tirant trop fort, on attire la bouche du cheval sur le poitrail. Pour se servir de cette rêne, il faut un cavalier qui ait assez de tact pour reconnaître le moment où sa monture est bien dans les aides et qui, avant tout, sente que l'on peut alors pousser devant soi la bouche du cheval comme avec des rênes rigides. La rêne allemande entraîne à effectuer le ramener avec la main seule, sans que le cheval soit poussé d'arrière en avant, c'est-à-dire sans rassembler.
L'emploi des rênes allemandes est admissible à la condition que l'on s'en serve de temps en temps, mais en les soutenant constamment par des aides propulsives énergiques. Il faudrait ne s'en servir qu'au cas de résistances localisées dans l'encolure, la nuque ou les ganaches. La cession de la rêne extérieure, soutenue par une légère action de la main intérieure, provoque la décontraction du cheval.

L'action des rênes allemandes doit toujours être unilatérale. Un effet simultané des deux rênes comporte les risques énoncés plus haut. L'action d'une rêne exige la passivité ou la cession de l'autre. Les rênes allemandes deviennent inutiles quand le cheval s'est décontracté aux deux mains. Il est contraire aux principes du dressage classique d'utiliser de force cet enrênement pour obtenir un ramener ou un placer forcé, d'autant plus qu'avec ce procédé, on arrive à brève échéance à la rétivité du cheval. Si, au bout de quelques minutes, on n'a obtenu aucun résultat positif, il est inutile d'insister. Cela prouve généralement que l'on ne sait pas s'en servir. Il est prudent d'arrêter l'expérience immédiatement, parce que les difficultés ne peuvent que s'aggraver.

Extrait de "Propos d'un vieil Ecuyer aux jeunes Ecuyers" de N.Oliveira (Maître portugais).

Improprement appelées « rênes allemandes », les rênes coulissantes peuvent avoir des résultats bénéfiques sur certains chevaux, si l'on n'abuse pas de leur emploi, si l'on ne laisse pas le cheval lutter contre elles et si l'on ne les utilise pas systématiquement tous les jours. Le plus grand tort qui soit, c'est d'agir et d'oublier de céder quand le cheval a la position voulue. Celui-ci s'habitue alors à faire des forces contre les rênes coulissantes et leur action renforce et développe à l'envers la musculature de la partie inférieure de l'encolure. Par contre, si l'on emploie ces rênes de temps à autre sur les chevaux qui ont tendance à porter l'encolure trop haute ou à perdre leur placer dans les transitions d'allures, elles peu-vent être d'une grande aide dans le dressage à condition de les utiliser avec mesure et délicatesse, sans oublier de céder immédiatement après le résultat obtenu. Là encore, rien de systématique.
Elles peuvent être très nuisibles sur certains chevaux et c'est au cavalier de juger de l'utilité de leur emploi.


Elles ne doivent pas amener la tête vers l'arrière mais empêcher la nuque de se lever. Dans le premier cas, elles creusent le dos, dans le deuxième cas, et si elles cèdent immédiatement, elles empêchent le dos de se creuser. Il ne faut pas oublier que les Anciens les utilisaient déjà pour conserver la position du cheval avant qu'il ne soit confirmé. Ils les fixaient de préférence au caveçon. Même plus tard, dans le dressage du cheval, elles peuvent être employées très temporairement pour certains mouvements dans lesquels il coûte au cheval de garder son placer. Mais comme je l'ai déjà dit, il ne faut s'en servir que brièvement, avec la préoccupation constante de céder immédiatement quand le résultat est obtenu. Les théoriciens puristes qui ne sont pas capables de dresser n'importe quel cheval ont tendance à condamner leur emploi. Dans les mains d'un homme délicat, un couteau peut couper la viande en fines tranches, dans les mains d'un rustre, il peut faire des dégâts...

Extrait de "L'Equitation" de A.Podhajsky (ancien directeur de l'école deVienne).

Un autre expédient, que l'on ne doit utiliser que très prudemment, est constitué par les rênes coulissantes, telles qu'elles furent employées par le duc de Newcastle, considéré souvent comme leur inventeur. Mais le duc, ayant fait un usage assez violent de ces rênes extrêmement sévères, avait déjà perdu beaucoup de sa renommée parmi ses contemporains. Il faut donc insister particulièrement sur le fait que ces rênes - utilisables seulement lorsque le cheval est en filet - ne doivent être employées que par des cavaliers très habiles, afin de maintenir plus facilement, au cours d'exercices difficiles, une attitude déjà connue du cheval. Mais jamais elles ne doivent servir à l'obtenir par la force. Les rênes coulissantes sont fixées à la sangle par leur extrémité en forme d'anneau, puis elles sont passées dans les anneaux du filet, de dedans en dehors, avant d'arriver à la main du cavalier. En aucun cas il ne faut les passer de dehors en dedans; car si le cheval se mettait à pointer, elles ne pourraient pas glisser dans les anneaux assez rapidement et amèneraient, par suite, le cheval à se renverser. Lorsqu'il utilise ce moyen, le cavalier doit toujours penser que, par effet de levier, la tension des rênes coulissantes se trouve doublée. Elles agissent d'autant plus sévèrement que leurs extrémités à la sangle, sont fixées plus bas. En outre, le cavalier ne doit jamais oublier de faire agir en même temps les rênes de filet, parce que celles-ci remplaceront, au bout de peu de temps, les rênes coulissantes, dont l'action doit, progressivement, se faire sentir de moins en moins."

Ce site est très intéréssant je suis à 100% d'accrod avec ce que tu as posté!!!

Respectducheval

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Posté le 19/04/2010 à 23h10

Les recherches faites sont très intéressantes d'autant plus que ce sont d'illustres cavaliers.

Je note que les 2 que je connais le mieux, parlent d'utilisation pour des "cas cliniques" ou pour "certains chevaux"...

J'aurais tendance à dire si on peut s'en passer on s'en passe, si on ne peut pas on essaye de s'en passer...

Mais vu que je ne suis pas sourde au discours et aux échanges qui ont eu lieu, j'admet que leur utilisation dans certains cas et de manière ponctuelle peut permettre d'y trouver un bébéfice qui serait difficile à trouver sans, j'ai bien dis difficile pas impossible.
Après si le cheval est dans une situation extremement inconfortable et qu'il faut rétablir un confort rapidement, pourquoi pas dans ce cas là faire appel aux RA??
Que des spécialistes me répondent...

Erell29

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Posté le 19/04/2010 à 23h13


cosetteepa a écrit le 19/04/2010 à 21h56:
Alors je rèp

Donc j'ai deja répondu pour mon cheval, il vit une vrai vie de chevaln au près avec plein de copain

Ensuite pour ta jument:
le fait que tu te soit pencher en avant a résolu ton problemen de la "guele en l'air", parce que tu la forçais a se mettre sur les épaules.
d'accord elle ne leve plus la tete, et tu as pu utiliser les pentes pour musclr le dos, mais ta jument est toujours sur les épaules, et ce n'est pas bien au niveau santé aussi, parce que c'est deja la partie qui supporte le plus de poid, alors rajoute celui du cavalier et tu verras que le poids est trop elevé pour ne pas abimer les articulations a long termes (les mollettes j'en voit souvent aux antérieurs, et moins au postérieurs)

Donc l'interet de mettre un cheval en equlibre, ne seraisse que horizontale (donc l'equilibre naturel du cheval) n'est pas que pour le dressage, mais aussi au niveau santer (de plus ils tendent leur dos, bosse dans le bon sens et son d'un confort réjouissant )


Un cheval au près va être en permanence en équilibre, sur l'arrière main placer et tout le titiwinti ?

Non en général c'est sur les épaules, la bouche par terre (c'est bon pour leur dentition), les postérieurs pas engagés.... Et c'est leur attitude naturelle !
Donc ils sont en permanence dans la mauvaise position d'après les hommes.
Que fait il faire ? Mettre des enrênements au près comme on le fait dans le monde des courses ?


D'où l'intérêt de mes balades en vélo :D (chouette on y revient), elle garde l'attitude qu'elle veut, soit engagée quand on en a la volonté, soit molasse. Mais en général un cheval content et qui a la volonté va se déplacer correctement !
Qu'aurai je dû faire, lui mettre un enrênnement ou plus faire par imitation ?
Par imitation a permis à Victoire d'aller à son rythme et d'étirer son dos comme elle le sentait !

Alors avec un enrênnement quand on va trop loin, on ne le sait qu'après.

J'ai du mal à savoir ce que tu entends par position horizontale, puis position équilibrée... est ce que c'est la même chose ? en quoi se différencie t'elle ?

Pour le poids sur les articulation:. Les chevaux sauvages, que ce soit sur les épaules ou non, vivent bien plus vieux que nos chevaux domestiques !

A mos avis, cette histoire d'équilibre parfaite, ce n'est qu'au bon vouloir de la perfection de l'homme !


Edité par erell29 le 19-04-2010 à 23h15



Respectducheval

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Posté le 19/04/2010 à 23h14

Depuis la page 7 et si ce n'est avant nous sommes d'accord qu'en règle générale il vaut mieux ne pas les utiliser.

Après si nous cherchons quand leur utilisation devient nécessaire, nous allons avoir du boulot, entre tous les avis, les expériences différentes....

Soffad

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Posté le 19/04/2010 à 23h31

Je crois que vour pouvez lui faire confiance...ce sont des "centaines " de chevaux qu'il a travaillé ou fait travailler...
D'autant que ses propos vont satisfaire les uns et les autres intervenants de ce post super interessant..





Edité par soffad le 20-04-2010 à 00h26



My-jerk

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Posté le 20/04/2010 à 00h11

En voilà une interessante vidéo :)

Erell, je crois qu'on ne parviendra jamais à s'entendre sur ce genre de sujets. Tu as une approche trop différente (celle qu'on qualifie de bisounours, enfin, peut importe) du travail des chevaux.

Lorsqu'on monte à cheval, qu'on accepte le fait qu'il soit domestiqué, et tout ce qui va avec, alors il faut à un moment, mettre entre parenthèses ce que tu qualifies de naturel. Si on part de ton principe, quand mon cheval se blesse cruellement, je devrais le laisser comme ça, car dans la nature (qui est "bien faite") il y aura une selection naturelle. Cependant, vu que je compte bien garder mon cheval à mes cotés, je vais le soigner...

Dans le débat des enrenements, mors ect, nous pratiquons toujours "le moindre mal". S'il faut en passer ponctuellement par un enrenement pour ouvrir l'esprit de nos chevaux, et leur montrer ce qu'on attend d'eux, alors je veux bien. Plutot que de m'évertuer 100 ans à lui expliquer d'une autre manière, qu'il ne comprendra peut être jamais d'ailleurs. Car avec mon cheval domestiqué sur lequel je monte, et avec lequel j'espere faire du sport/loisir, je dois garder en tête que j'en fais un athlete, ou du moins un sportif, que je change son mode de vie... Puisque je suis la cause de cette nouvelle vie, je dois lui donner les moyens d'évoluer le mieux possible. Ainsi, je développe sa musculature dans le bon sens :sachant que l'equilibre du cheval est radicalement modifié entre le naturel, et avec un cavalier sur le dos, et que le cavalier en question c'est moi, je dois lui montrer autre chose que sa manière naturelle de se tenir si je ne veux pas qu'il s'abime en essayant de trouver une solution tout seul...

Voilà pourquoi il me semble que toute action menée intelligement et avec parcimonie dans le but de faire évoluer le couple cheval/cavalier est un pas vers le bon sens...

Je ne marche pas de la même manière quand je suis lestée d'un sac de 30 kilos... pourtant, si je modifie certaines choses, je peux y arriver convenablement, sans me faire mal (en me musclant, en changeant ma position...) Pour le cheval, c'est pareil, à partir du moment ou on intervient sur lui, il faut le faire dans l'idée de son confort, qui va ensuite, nous donner notre confort... Les deux seront heureux, quoi de mieux?

Holly4me

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Posté le 20/04/2010 à 08h43


mmuscarine a écrit le 19/04/2010 à 22h06:

Ce site est très intéréssant je suis à 100% d'accrod avec ce que tu as posté!!!


Et tu ne perçois pas une certaine contradiction entre le fait de ne pas être d'accord avec moi, et le fait d'être "100% d'accord avec ce que [Bloops a] posté"?
Parce que c'est exactement la même chose hein...
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