celin_a a écrit le 25/09/2010 à 11h01: |
|  | Il y a des chevaux qui sautent juste car ils savent qu'ils doivent le faire, je suis d'accord, et du coup ils y vont avec plus ou moins d'impulsion et de franchise selon le cavalier qui les monte. |
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Et cette phrase-là résume tout ^^ Un cheval qui saute sera calqué sur l'état d'esprit de son cavalier.
Si le cavalier est un guerrier et qu'il y a une connexion entre lui et le cheval, un gage de confiance, alors le cheval s'imprègnera du "courage" de son cavalier (jusqu'à un certain point ceci dit xD)
Si le cavalier est peu sûr de lui, le cheval se sentira forcément abandonné et hésitera à aller sur la barre, sachant que dans 80% des cas il refusera, et dans les 20% restant il exécutera un saut bizarre, de travers, au pied de l'obstacle...
Bref, un saut "pas bien" qui dénote le fait qu'il se sent "abandonné" par un cavalier peu sûr de lui, et donc "passager".
Là, je parle de chevaux "normaux". Ils
s'imprègnent du sentiment qui anime le cavalier (audace, courage, volonté, ou insécurité, sous-estimation, timidité).
Mais certains chevaux peuvent malgré tout sauter quel que soit le cavalier et son sentiment (ceux-là, on les appelle les "tire-culs").
ATTENTION, je n'exprime ici QUE ce que J'AI conclu au bout de mes années d'observation ^^ Ce sont mes conclusions personnelles, je pense être dans le vrai pour ma part, mais comme je l'ai dit, je ne force personne à penser comme moi, et je tiens compte de ce qu'on me dit quand on démonte mes arguments.
Ceci dit, juste pour l'anecdote (je parle ici de ce que j'ai entendu, pas forcément de ce que
tu dis), ce n'est pas parce que le cheval a les oreilles en avant sur l'obstacle qu'il aime sauter. Moi, j'adorais sauter avec un SFxTF bien lourdeau, mais c'était un chevak qui chargeait l'obstacle, les oreilles en avant, l'oeil vif.
Alors tout le monde disait "ouah il aime sauter Enchanteur !" Eh bah non ^^ Il avalait les obstacles, partait parfois 2 foulées trop tôt (ce qui est énorme et qui réclame une sacrée couverture pour réussir à franchir l'oxer).
Et tout le monde se disait que vu qu'il allait bon train vers les barres, les bananes en avant et qu'il ne faisait
jamais de refus, c'était la preuve qu'il aimait sauter.
Pour l'avoir monté 2 ans et l'avoir connu par coeur, je peux garantir que ce cheval qu'on appelait "le guerrier" était un cheval qui avait peur de sauter, mais qui craignait encore plus les représailles s'il ne sautait pas, et qui donc "avalait" ses parcours pour en finir au plus vite.