Citation :
Mais surtout tu réalises une seconde que tu mets sur le même plan la violence volontaire physique de l’institutrice qui est un délit pénal et des conditions d’accueil mal adaptées?
ha non je ne mets pas du tout sur le même plan !
Cette femme doit absolument être punie d'office et retirée de tout métier en contact avec des enfants.
Mais autant une violence faite sur un enfant fait un tollé national alors que les violences quotidiennes faites sur tous les enfants doivent être dénoncés aussi. Et ça personne n'en parle (alors que tout le monde les subit)
Citation :
Je suis quand même très mal à l’aise face aux réponses qui s’accumulent de certains et certaines d’entre vous qui tendent à un relativisme fou sur les gestes de cette institutrice. Ça me choque beaucoup pour tout vous dire. Le « oui mais » permanent, la relativisation, la minimisation, le « c’est l’institution qui est mal traitante ».
mais où tu as vu un tel "relativisme" ?
On ne va pas le répéter sur mille pages.
Comme tu l'as dit cela relève du pénal et j'espère que cette femme recevra la punition qu'elle mérite.
Le fait que l'institution soit
elle aussi maltraitante n'enlève rien et ne rajoute rien à ce geste impardonnable.
C'est pas pcq'une cavalière de haut niveau est suspendue des JO pour avoir matraqué son cheval à coups de fouet qu'il ne faut pas dénoncer la maltraitance ordinaire du cheval perdu au fond d'un pré qui n'a pas d'eau (et ceux-là il y en a plein, "invisibilisés".
C'est un sujet "parallèle" si je puis dire puisq'on parle de maltraitance/s.
Citation :
Je suis choquée qu’à chaque proposition mesurée de Béatrice elle s’entende dire qu’elle comprend rien, qu’elle ne sait pas, et qu’en conséquence c’est ballot y a rien à faire hein.
on ne lui a pas dit qu'il n'y a rien à faire.
Simplement que tout est fait pour te "coincer" dans un choix où, si tu sens que tu vas péter un cable, tu hésites entre laisser ta classe 3 minutes le temps de décompresser, prenant le risque d'un accident hors de ta présence, avec faute professionnelle grave, et le risque de gifler un enfant qui à mon sens est un acte bien plus grave car volontaire et destructeur. Mais qui, outre une faute professionnelle est une violence punie par la loi !
Donc je conçois qu'on est "formaté" comme ça (on reste devant les élèves) je ne vois pas en quoi ça excuse la maîtresse.
Puis moi la pulsion de baffer un enfant ne m'est jamais montée au cerveau donc je me sens (peut-être à tord) étrangère à cette problématique.
Des fois j'ai émis l'idée (devant des gamins particulièrement insolents) à haute voix "ya des fessées qui se perdent" .
une fois une gamine a demandé "c'est quoi une fessée ?" et je me suis dit, les temps ont changé, il y a des enfants qui ne conçoivent même pas un tel acte, tellement cela est devenu étranger à l'éducation ! et je trouvais ça formidable.
et là un autre gamin lui répond "c'est quand ton père te met plein de baffes dans la g**le"
ouarf mais comment on peut en arriver là ? ...

(sur son propre enfant ?)
Citation :
Je confie la prunelle de mes yeux à une maîtresse, à une école. J’attends a minimal qu’il ne soit pas commis d’infractions pénales sur elle par le personnel qui l’accueille. C’est juste le minimum et pas la lune.
ben regarde autour de toi et tu verras que 99,99% des enseignants sont comme toi et moi. Respecter un enfant c'est la norme. Dans mon entourage, mes connaissances et mon travail c'est la norme.
Pour cette femme : c'est "normal" qu'il y ait un dérapage "anecdotique" dans le sens où "très rare", car c'est la nature humaine je pense. Tout comme il y a des parents qui violent leurs enfants, des prêtres pédophiles, des assassins. Il faut les dénoncer, les écarter du système après les avoir punis de leurs actes !
Citation :
Là, c'est médiatisé donc la réaction va peut être être bien différente mais je "connais" plusieurs personnes ayant commis des violences et la sanction était inadaptée et très faible...
je parle d'il y a 20 ans mais c'était sûrement différent.
violences avérées et répétées d'une enseignante de maternelle sur des enfants.
Les collègues ont porté plainte, les parents aussi et l'ATSEM qui avait été témoin sans rien dire était complice.
Le femme a été "punie" en étant replacée à la médiathèque de la grande ville. Poste que convoitait une maîtresse qui suite à un accident s'est retrouvée handicapée physique et qui ne pouvait plus enseigner en classe. Un poste administratif lui était adapté (assis devant un ordi...) cherchez l'erreur.
Citation :
En revanche relativiser et minimiser selon la formule du « oui mais » c’est encore autre chose. Et diluer en permanence la responsabilité individuel au profit d’une responsabilité collective, ça ne me convient pas non plus!
arrête de répéter ça, ce n'est absolument pas mon propos.
je l'ai expliqué ci-dessus !
je ne minimise aucunement.
Il n'y a dans mes propos aucune idée de responsabilité collective ou quoi que ce soit par rapport au geste de cette maîtresse. Elle a levé la main sur un enfant qui lui était confié quoi ! Pour moi il n'y a aucune excuse !
Je profite d'un post sur un acte violent isolé pour dénoncer aussi les actes violents quotidiens que les enfants subissent à l'école. Et que les parents acceptent finalement , alors que ce dont ils sont au courant ne les fait pas réagir.
Citation :
et n'ont plus d'AESH, donc qui a ces enfants ???
ils sont en obligation scolaire donc c'est peut-être moi
