Salut les vieux !
Je ne suis pas de la vieille génération mais j'ai quand même eu le temps de connaître les vieilles coutumes :
- pas de dentiste ni d'ostéo
- pas de selle examinée sous toutes les coutures pour être sûr qu'elle va parfaitement au cheval
- pas de traitement de faveur pour un cheval plutôt qu'un autre...
Me voilà à 2 ans et des bananes :

Pas de bombe, pas d'étriers, une paire de baskets et roulez jeunesse !
A 6 ans :

Bottes de neige que je mettais à l'école, caleçon (et non "legging"), bombe en velours à élastique et mentonnière. Plus grand chose à voir avec nos équipements actuels dernier cri qui valent une fortune !
Les choses ont bien changé aujourd'hui, et ce depuis plusieurs années. J'ai vu les choses évoluer il y a un peu plus de 10 ans quand les petites cavalières de club ont commencé à mettre leurs poneys "à la mode". Chacun une couleur attribuée soigneusement, et si tu approchais un tapis quelconque de leur dos, tu te faisais vite rembarrer. Pareil pour les marques de vêtements, de bombes, ... Bref, que du superficiel, et aucune pitié pour les cavaliers lambda (comme moi) qui venaient juste pour apprendre et passer du temps avec les chevaux.
Exactement comme les nouvelles "classes" au collège : les populaires, les "swags" et les "bolosses". On cherche à mettre chacun dans un moule et à le traiter de la manière qu'il mérite. Ce n'est pas un phénomène nouveau mais il s'étend de nos jours à énormément de domaines qui n'étaient pas touchés il y a quelques années. D'où la question de remettre tous les élèves en tablier pour ne pas créer de distinction entre les richesses des uns et des autres. Malheureusement (ou heureusement pour certains), c'est la dure loi de notre époque.
Je crois juste qu'il faut apprendre à vivre avec son temps.
En temps de guerre, si on avait un cheval courageux, une selle et un bridon, on pouvait faire des miracles. On ne savait même pas qu'une selle pouvait ne pas s'adapter à un dos. Ce n'était pas le plus important. Le cheval n'était pas considéré comme un ami, mais comme un instrument de travail.
Le XX° siècle a fait que nous avons fait un pas de géant dans la science de toutes les choses. On devient plus performant, plus productif, plus rapide, plus "machine" en quelque sorte. L'équitation et l'hippologie n'échappent pas à la règle. Il faut prendre ce qui est bon à prendre et évoluer au mieux pour le bien-être de nos animaux