Faut avouer que parfois on voyait de ces trucs (des cavaliers trimballés de la tête à la queue, qui ne trouvaient que des places hypothétiques et qui trouvaient le moyen de se fâcher sur le cheval qui avait fait faute en sauvant leur peau,...)
Et ça, tu ne vois plus ?!! Veinarde.
Quant à dire que les méthodes d'avant étaient les meilleures, faut pas être Réac limite vieux C... non plus.
Ca ne me faisait pas plaisir de faire de la mise en selle tape cul sans étrier pendant des plombes, ça ne me faisait vraiment, vraiment pas plaisir (le mot est faible) d'apprendre que des vieux chevaux d'école fatigués étaient partis au couteau, tout comme ça ne me faisait pas plaisir d'être engu..., voire injuriée par un pète sec nickel.... oui, ca ne me faisait pas plaisir mais le résultat me rendait heureuse (sauf la boucherie pour les chevaux, j'insiste).
Quoiqu'il en soit, je n'avais ni le choix, ni l'embarras du choix, contrairement à maintenant, l'équitation en 1970 (Pfuiiii

), je me répète (début de gâtisme

), était un sport de "riches", nullement démocratisé (parce que monter au Bois de Boulogne quand on était une "petite fille de français moyens" nichant tout près de la Place du Tertre, là c'était carrément inenvisageable).
Que l'on puisse sauver les chevaux en leur offrant une retraite méritée, oui, ça c'est un vrai progrès.
Que l'on puisse utiliser un matériel, des espaces mieux adapté à leur bien être, de vrais soins, oui, ça ce sont de vrais progrès.
Que l'on cherche à les comprendre, toujours en envisageant leur mieux être, est un vrai progrès.
Que les moniteurs soient mal ou pas assez formés, à la merci de caprices d'enfants et de parents mal élevés, ça c'est une vraie régression.
Que sur un coup de tête irréfléchi, on offre un cheval de 4 ans à son gamin possédant un niveau G3 ou 4, c'est plus qu'une régression.
Le réel vrai +, à présent, c'est que l'équitation et tout ce qui s'ensuit autour du cheval, offre du travail à quelques milliers de personnes en France et ça, c'est inestimable.