Bonjour,
J'ai aussi été stagiaire dès l'âge de 16 ans rentrée en BEPA en MFR (alternance de 2 semaines de stage 1 semaine d'école)
J'ai fait plusieurs écuries :
La première : Travail 7 jours sur 7 - du lundi matin 7h, au dimanche 13h. Logement fourni pas de chauffage car trop cher, pas nourrie. Je suis resté un mois
2ème stage : Elevage de poneys
Travail du Lundi matin au samedi soir
Horaires 8 h -21h (dernier cours d'équitation à 20h)
Logée mais pas nourrie. le maitre de stage à retiré les convecteurs en plein hiver, on dormait habillé avec 3 duvets :(
Patrons assez gentils mais très très exigeants sur le travail et la productivité (matin 35 Boxes a faire, balayer courre et écurie) l'après midi fallait sortir 6 à 8 chevaux en longe, l'usine. Mettre des chevaux au pré, aider au poney club etc... je ne montais pas.
j'ai changé car ce stage était à 2 h de chez moi et pas pratique pour mon père qui travaillait en restauration à venir me récupérer.
Elevage de SF
Travail 7 jours sur 7 de 7 h à 20 h
Patron con, snob, pas aimable me traitant de crotte régulièrement, NE LAISSAIT PASSER AUCUNE FAUTE.
J'en ai eu marre et je lui ai claqué la porte non mais oh et ça s'est mal terminé !
Ensuite stage ou je suis resté un an super
Patrons charmants, jai appris beaucoup, ambiance familiale.
Horaires 8h - 20 h
Le matin soin aux chevaux, et nettoyage des écuries
L'après midi on aidait à recevoir les scolaires, handicapés, etc... On pouvait sortir en accompagnant pour les balades (avec un ate) et tous les soirs à 18 h le maitre de stage nous donnait un cours (dressage, saut, cross, longues rênes
Stage du lundi au vendredi, sans aucune contraintes. On nous intégrait aux randonnées, aux barbecues, aux soirées etc...
J'en garde un merveilleux souvenir, cette ambiance familiale dans ce stage m'a vraiment aidé à m'investir dans mon travail auprès des chevaux et de la clientèle, d'apprendre sur le cheval, les soins, la maréchalerie, l'attelage, les techniques de randonnées équestres, les soins après castration (beaucoup d'entiers arrivaient), le travail de jeunes chevaux encadré toujours avec conseils et sans stress...
Je n'avait pas besoin d'être rémunéré car le savoir que j'ai acquis me sert encore aujourd'hui.
Depuis j'ai quitté le milieu équestre suite à un accident de cheval (en vacances) qui m'a laissé d'importantes séquelles, mais j'ai été motivé à continuer mes études dans le milieu du social, justement grâce à cette expérience.
Mais j'ai pu voir autour de moi, beaucoup de patrons qui exploitaient clairement les petits jeunes, pourtant pas fainéants et en demandaient toujours plus. Je l'ai même vécu.
Même si beaucoup disent que le monde du cheval est difficile l'agriculture l'est aussi, la restauration et ses contraintes également. Mais y'a une façon de traiter les gens, et d'abuser d'eux aussi comme partout