|  | ensuite pour ce qui est des critiques des cavaliers... ce qui me gonfle c'est de lire des avis de cavaliers qui n'ont pas la moindre idée au niveau pratique de ce dont ils parlent et qui critiquent...mais ouvrez les yeux...
j'adhère a l'analyse de neneguzzi et de ecuriesaglini, globalement j'en suis meme convaincue.
et vous savez quoi?
mon cheval a la maison je le travaille dans la décontraction, j'essaye de l'avoir dans la légèreté et une attitude idéale...
sur une reprise en concours, et bien l'objectif n'est plus le meme....il y a un moment, soit on pense a gagner le concours, soit on pense a travailler. j'ai un pauvre niveau de club elite, parfois gagnante, parfois pas, vous avez deja déroulé cette reprise? et bien elle demande énormément de choses au cheval ET au cavalier. elle demande beaucoup de transition, de ressort, commence a demander du report sur les hanches. je peux vous dire que si vous avez pas un cheval tendu, il n'y aura rien qui sortira et qui fera la différence au niveau notation. un trot allongé sur un cheval ou il n'y a pas de tension, c'est difficilement possible, idem pour un galop moyen. Ensuite, il y a le niveau de dressage du cheval. et je ne vois pas pourquoi on devrait s'interdire de sortir en concours parce que le cheval n'est pas PARFAIT, en sachant que le cavalier lui, n'atteindra jamais la perfection donc autant se dire qu'on fera jamais de compét lol
je suis sure qu'on va me traiter d'egoiste etc, mais pas du tout, je suis juste dans la ma realité de l'equitation et je ne m'en vois pas du tout barbare envers le cheval pour autant.
Ceux qui critiquent, vous savez ce qu'est la tension avec une machine de guerre comme totilas etc?moi non,
vous savez ce que c'est que de monter sur des caisses de dynamique pretes a exploser? moi non.
donc, à méditer |
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Je suis totalement d'accord avec toi et avec neneguzzi et les autres avis qui allaient dans ce sens
Malheureusement toute équitation est une contrainte pour le cheval faut pas l'oublier.
Je ne suis pas propriétaire. Le cheval que je monte appartient à ma coach. Je le monte 2 fois par semaine en cours et quand j'en ai l'occasion je le travaille seule une fois par semaine.
Quand je le bosse seule mon objectif unique est de l'avoir relâché bas et rond dans une cadence lente, car son placé naturel est très haut un peu figé (il n'est pas aidé par son physique mon vieux pépère croisé hippocampe

)
Mais quand je suis en cours je suis là pour bosser sur des objectifs de travail précis. Je commence toujours ma détente dans cette idée de l'avoir relâché bas et rond, mais si monsieur discute au bout d'un moment j'arrête de tergiverser, car oui le temps est malheureusement compté et mes finances aussi sont comptées (mais c'est valable pour tout en même temps).
Alors je vais l'empoigner un peu plus durement le temps qu'il faudra (parfois 5 minutes, parfois plus) pour qu'il se mette dans le boulot. Je me met jamais à cheval en cours en filet simple, pourtant certaines séances je les fais sans jamais toucher aux rênes de bride ou RA, certaines autres séances je vais le travailler du bout des doigts uniquement sur les RA le temps de débloquer son attitude.
Mais après ça j'obtiens un cheval au travail et léger.
Papy s'en porte pas si mal, d'ailleurs lui qui a un physique ingrat, une locomotion pas terrible et une attitude très figée et plaquée, hier il m'a donné son dos, il a pris le contact franchement pas et rond et il s'est déplacé comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Et pour hier j'ai travaillé très rapidement en ajustant mes rênes de bride tôt dans la séance.
Attention je ne soutiens pas le rolkur, mais il faut bien avoir à l'esprit que parfois il vaut mieux être plus franchement ferme 5 minutes pour après obtenir le relâchement et travailler de manière harmonieuse et fluide.
Au début de l'année j'ai fait une journée d'initiation à l'éthologie. Dans sa présentation, l'animateur nous a présenté son travail de rééducation qu'il fait avec certains chevaux. Et quand on lui amène un cheval à rééduquer c'est pas un soucis de cheval qui monte pas dans un van ou qui veut pas donner les pieds, mais de chevaux très fortement rétifs qui doivent être rééduqués pour la sécurité de leur cavalier mais aussi pour la leur. Il est parfois le dernier recours avant le couteau pour certains chevaux qu'on lui confie.
Il nous expliquait que parfois il devait avoir recours à des techniques qui paraissent violentes aux yeux de certains, mais qui sont incontournables pour obtenir un début de résultat. Bien sur il respecte dans son travail le principe de progression en commençant toujours par la demande la plus douce.
Prenez le concept de poil/peau/muscle/os (si je me trompe pas) quand vous arrivez déjà à muscle vous avez l'impression de passer pour un tortionnaire. Sur un cheval normalement constitué généralement vous arrivez que 2 ou 3 fois à ce stade avant d'obtenir une réponse. Mais certains chevaux sont tellement rétifs que même après X fois à l'os il n'y a pas la réaction escomptée.
On a notamment vu une vidéo de son "maître" auprès duquel il a travaillé et appris lors de la rééducation de l'Arc de Triomphe. Je peux vous dire qu'on était loin du monde des bisounours et des papillons à paillette.
Les chevaux de sport de haut niveau d'aujourd’hui sont des bêtes pétées de sang, de vraies bombes et les cavaliers dessus sont des démineurs avec toute la finesse et la boite à outils qu'il faut pour manœuvrer de tels engins.
Alors oui c'est la faute au système qui veut que aujourd'hui ce soit ce type de chevaux qui soient le standard de ce qu'on recherche.
Ce qui est condamnable à mon sens c'est l'utilisation prolongée (voire permanente) de ces techniques hyper contraignantes.
N'oubliez pas que si vous ne voulez jamais contraindre votre cheval, laissez le dans son pré avec ses copains, car c'est la seule façon de respecter à 100% l'intégrité de son cheval. N'importe quelle pratique équestre est le résultat d'un conditionnement du cheval.