magdu84 a écrit le 06/05/2009 à 13h47: |
| | Conclusion: l'homme ne doit pas être considéré comme dominant mais comme partenaire, ce qui est complètement différent. Le partenaire est un référent en qui avoir confiance en toutes circonstances. |
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Pour être brève, la notion de "partenaire" n'est pas programmée dans le cerveau du cheval. Tout entre eux n'est que rapports hiérarchiques de force. Il n'y a jamais eu "amitié et égalité" dans leurs rapports. Donc de l'homme ou du cheval, l'un des deux devra prendre l'ascendant sur l'autre. Il faudrait revoir ce point de "partenariat", c'est en-dehors du programme d'un équidé (ou de toute proie vivant en troupeau). Le cheval est un animal individualiste qui dépend des autres pour la sécurité du troupeau (plus il y a de tête, moins il risque de se faire manger), et non pas par réel besoin affectif.
Et le cheval déteste le doute. Il a besoin d'une hiérarchie nette. Alors à nous de nous "abaisser" à un niveau basique de relationnel.
Je trouve ça aberrant qu'on place le cheval comme un être fragile qu'un rien pourrait traumatiser ou stresser. Je me demande vraiment à quels chevaux vous avez affaire pour y voir des animaux capables de péter en l'air dès qu'on lève la main après une claque sur les naseaux... O_o Parce que des chevaux comme ça, hormis les cas de chevaux battus à coups de fourche et de cravache sur la tête, je n'en ai jamais vu. Pourtant j'ai eu affaire à tout type de chevaux (dont un irrécupérable qui a mal fini
son histoire a été une déchirure pour moi, à cause d'un moniteur cravachant systématiquement le cheval même quand la faute vient clairement du cavalier... Ça par contre, je ne l'admets pas...).
Je reprends mon exemple de ce poney qui m'avait attaqué sans raison en me mordant le bras pendant que je mettais le filet à un autre poney. Ce jour-là, il m'a mordu à sang, et mon muscle a pris une belle pêche. Ce poons s'est certainement ramassé la pire branlée de sa vie sur le nez ; non seulement c'était une atteinte à ma position de dominant (l'enseignante précédente avait peur de lui), mais en plus il aurait fait de même avec un enfant, et ça, en tant qu'enseignante, je ne peux pas le tolérer de mes poneys. Je les aime, mais je refuse de tout leur pardonner et mettre en péril la sécurité des enfants pourtant très prudents et respectueux de la tranquillité des chevaux, dans ce club.
Bref, il a repris sa place de dominé, et quand il agissait bien, je lui caressais le chanfrein et le nez, il ne sursautait pas ou ne cherchait pas à fuir ma main, et il n'a jamais voulu me tester jusqu'à la fin de mon contrat dans ce club.
Donc je ne comprends pas quand vous parlez de chevaux qui stressent après une baffe et qui sursautent à la première main qui veut les caresser. C'est pas possible, avez-vous la même notion de "baffe" que la mienne ? ^^" Chez moi, pour les "petits" manques de respect à corriger, la baffe est plus "sonore" que douloureuse hein...
Je le répète ; je ne frappe pas pour me venger, ni pour libérer ma frustration ou pour faire mal. Ce n'est pas mon but. Je réponds
proportionnellement aux atteintes à ma bulle. Si c'est un pas vers moi alors que je n'étais pas acceptante, un simple geste vif du bras dans les airs en me grandissant et une grosse voix suffisent amplement.
J'agis toujours en proportion, mais de telle sorte que j'aie le dernier mot. Et je le fais pour palier au manque de respect notoire de certains chevaux de club qui ne peuvent être travaillés à pied (manque de temps, de place et de moyens). Le travail à pied est une solution, mais les réalités de terrain font que ce n'est pas possible, et qu'un cheval rodé de 14 ans passés s'en fichera éperdument que je fasses mon gourou dans la carrière avec lui.
Il est certain qu'avec mon propre cheval quand viendra l'heure pour moi d'en avoir un, si je l'ai dès ses premières années, je travaillerai énormément à pied, car c'est dans un grand espace que l'on peut affirmer sa domination,
pas dans un box synonyme de repos et de sécurité pour un cheval (c'est entre autre pour cette notion de repos que je suis contre l'idée de préparer son cheval en box, laissons-lui un lieu d'intimité !).