dolimos a écrit le 20/02/2017 à 12h19:
@erell29
Citation :
bref, c'est une relation qui s'établit car on souhaite sécurité et amour mais avons nous comme arrière pensée de faire travailler cet enfant pour notre propre compte ? d'utiliser ce qu'il est pour nous faire plaisir ?
a notre epoque , faire des enfants est un choix . Et ce choix est parfaitement égoïste !
On fait des enfants pour soi ! Il ne faut pas se voiler la face .
Même si on ne les fait pas travailler , même si on ne les "exploite" pas , il sont là au départ pour répondre a un besoin .
Il existe encore heureusement des personnes qui ne
font pas d'enfants, mais qui
ont des enfants, dans le sens
recevoir.

C'est à dire que la vie et la nature nous rend féconds, et certains refusent d'aller contre la nature, pour des raisons qui leur sont propres.
Donc forcément, lorsqu'on a dans l'idée de recevoir naturellement, sans que nous nous opposions à cela, on voit les choses différemment que lorsqu'on met tout en place pour choisir de manière contrôlée et délibérée. Pour ma part, je trouve que cela rend plus saine la vision que l'on a de l'enfant que l'on a: il ne répond donc pas à un besoin, il n'est pas un objet de plaisir pour ses parents, comme le sont des animaux que l'on adopte pour faire plaisir à ses enfants, pour faire de la compétition sportive, pour gagner des sous, etc.
D'ailleurs, les affaires sur les "bébés médicaments" sont très sensibles d'un point de vue éthique, pour prendre l'extrême d'une telle vision de la vie. Ils ne sont conçus que pour être un objet médical.
Désolée de dériver du sujet initial, mais cela rejoint néanmoins les visions que l'on peut avoir sur l'exploitation des êtres vivants.
Je comprends donc ce que veut dire
erell29. Ce sont des philosophies de vie avec lesquelles nous ne sommes pas toujours d'accord, mais dans le fond, je suis assez d'accord avec ce qu'elle dit et je trouve sain que des gens puissent faire autant de choses pour améliorer les conditions d'animaux, s'ils le peuvent.
Après, j'assume mon choix et continue donc de monter à cheval, surtout que je travaille déjà régulièrement avec eux, et les utilise comme des collègues de travail; pour moi, le véganisme est un idéal trop compliqué à mettre en place dans ma vie, j'essaye donc de faire attention à des détails, mais ne changerai pas (encore?) ma vie.
J'ai aussi des priorités dans la vie, et pour le moment, ce sont les êtres humains. L'avenir de la planète ne passera pas par les animaux, à moins qu'on ne veuille la rendre à l'état complètement sauvage.
(il faut d'ailleurs voir les reportages sur la faune qui s'est réinstallée à Tchernobyl, c'est assez incroyable ! )