Intéressant ces échanges ...et bien argumenter de part et d'autre, du moins je trouve. Je connais peu les vegans ou veganisme (je sais pas comment on dit...) mais j'ai plaisir à lire Erell29, son approche me paraît très respectueuse de l'animal, celui-ci est perçu sur le même plan que l'humain avec une recherche d'égalité dans la relation. Déjà, essayer de sortir des relations basées sur la dominance de l'un sur l'autre est certainement très enrichissante humainement parlant (donc quand même à notre bénéfice ...on s'oublie pas, c'est pas le genre des humains ça

) et c'est sans doute aussi plus confortable pour le cheval que nos rapports habituels qui consistent à leur imposer ce qu'on attend d'eux (pour notre petit plaisir bien personnel, faut le reconnaître).
Non pour moi sincèrement l'équitation est clairement une forme d'exploitation du cheval. Est ce qu'il en souffre réellement pour autant ? J'en suis moins sure, du moins pas à 100%, parfois ils donnent l'impression de collaborer volontiers. Bon, peut être que je me trompe.
Il n'en reste pas moins que je monte à cheval (même si pas trop en ce moment), que je n'aime pas le travail à pieds, ni les balades en longe (je préfère le laisser en liberté à faire ce qu'il veut), que le mien fait en plus de la compétition donc c'est contraignant pour lui, même si cela n'a pas l'air de lui déplaire de trop. Néanmoins, J'imagine volontiers que s'il avait le choix, il ferait autre chose que d'aller sur les terrains de concours le WE. Donc voilà, mais je préfère le voir bien s'intégrer dans les activités humaines ne serait ce que pour son avenir de cheval (au milieu des humains).
Et pour mes autres animaux : le chat...Ben là, j'ai pas l'impression qu'il subit les désagréments de la domestication ...la maison est ouverte, il peut décider de me quitter s'il le souhaite, il n'a aucune utilité, même pas l'obligation d'aller chasser les souris, le gite et le couvert sont assurés. Je suis son "ouvre porte" quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, mon mobilier lui appartient, il en décide de l'usage et la destination finale...bref nous concernant, je suis davantage son animal domestique que le contraire. Quelques contraintes : le veto...le minimum vital car déteste ça , la présence d'un tiers en mon absence pour le nourrir (il aime pas trop avoir des étrangers sur son territoire mais en reconnaît toutefois l'utilité en mon absence)...bref le terme "exploitation" me paraît inadapté le concernant.