Bonjour Liquescence,
Je réagis à ton message qui est le premier à réellement appeler le dressage "moderne" à se manifester.
Je ne travaille pas sur une équitation PK.
Je l'ai lu, je n'aime pas tout, d'ailleurs ce que je n'aime pas est plus de ressort de la forme que du fond.
Je travaille avec un instructeur qui lit d'une part mais aussi et surtout assiste à des stages et pratique (et qui d'ailleurs, au passage, était en formation instructorat à l'époque où le travail à pied était dispensé à Saumur aux élèves instructeurs, par PK. Relation de cause à effet ou non, mon encadrant est bien le meilleur longeur que je connaisse). 30 ans de métier et autant de remise en question perpétuelle, ce qui ne le rend pas si facile à suivre parfois, mais c'est le jeu, il chemine et on accepte de cheminer avec lui, car pour le coup c'est une personne ressource qui l'a prouvé à maintes reprises et continue à la faire. C'est une personne de synthèse, capable de puiser dans les approches des écuyers comme dans celle des sportifs de haut niveau dont au final personne n'a parlé ici, de peur de je ne sais quoi alors que, quand on les écoute et qu'on les lit on retrouve bien des bases communes, avec des apports de pseudo-science (enfin je veux dire, de siècles de progrès dans la médecine vétérinaire, et dans l'ostéopathie, et dans la kiné).
J'ai pu travailler aussi (travailler je dis bien) avec entre autres Kathy Amos Jacob ou encore JN Mychalysin, cavaliers aguerris, juge internationale handisport pour la première. Et je retrouve dans leur direction de séances comme dans celle de mon enseignant actuel, comme dans celle que j'utilise aussi en autonomie, cette même composante de temps, de décontraction, de passage par le pas, de mise au travail à pied, d'échauffement progressif. C'est aussi ce qu'on peut observer sur les bord de paddock de grands concours et c'est plutôt très bien documenté en vidéo. Le haut niveau est ce qu'il est, mais bien garder en tête que les amateurs ne sont pas le haut niveau et que dans la pratique et les écrits du haut niveau, il ya encore une fois comme partout et comme toujours, le rappel aux bases qui sont toujours les mêmes et qui reposent sur la mise en disponibilité du corps du cheval pour entrer dans l'exercice.
Donc mon quotidien équestre, au diable les écoles, ressemble au tien au final.
C'est pas mal de pouvoir dresser ce constant après 40 pages de gloubiboulga. A ta santé du coup!