La (non) maternité, un choix individuel

 Répondre au sujet
Page(s) : 1 ... 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 ... 131
Auteur
140756 vues - 1953 réponses - 6 j'aime - 47 abonnés

Joual

Compte supprimé


La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 11/12/2021 à 15h12

Bonjour à toutes (et tous).

Je me pose beaucoup de questions sur le fait d'avoir ou non un enfant par jour.
Du coup, je me disais que j'allais faire un petit sondage sur ce forum.
Alors c'est parti pour une petite étude sociologique.

Ce post s'adresse à toutes les femmes quelque soit leur choix sur la maternité/non maternité.

Pour que les expériences de chacun sur quelque chose d'aussi intime et puissant qu'impose ce choix d'avoir ou non des enfants, j'espère que chacune restera cordial vis à vis du choix de "l'autre camp".
Pas de phrase du style:
"Je n'ai pas d'enfant car ça ne sert à rien."
"On ne devient une vraie femme que lorsque on devient mère".

Pour aiguiller les témoignages vous pouvez répondre à ces questions ou dire ce qui vous passe pas la tête. J'ai essayé de faire des questions qui vont aussi bien pour les chilfree que les mamans.

"Le choix"
- avez vous toujours eu envie / pas envie d'un enfant?
- êtes vous restez sur votre choix initial ou avez vous changé au cours de votre vie?
- si il y a eu changement, pour quel raison est il intervenu (une rencontre, un contexte ...)?
- si il y a eu changement, à quel âge ?
- êtes vous satisfaite de votre choix ou avez vous des regrets ?
- savez vous expliquer pourquoi vous vouliez/ne vouliez pas d'enfant? Était ce une (non) envie viscérale ou êtes ce sur des choix objectifs?
- avez vous toujours été en accord avec vos partenaires sur vos choix?
- si c'était à refaire, vous referiez tout pareil?

Pour les femmes étant mère:
- pourquoi avoir choisi d'avoir un, deux, trois ou plus d'enfants?
- pensez vous que les enfants sont arrivés au bon moment? C'est quoi le "bon moment"?
- que sont devenues vos passions?

Je suis complètement perdue sur mon envie / absence d'envie de maternité du coup, des témoignages seront les bienvenus pour éclairer mon point de vu.

Gobi

Membre ELITE Or
 

Trust : 350  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 9737
2 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 17/08/2024 à 12h36

badmonster Pour les cotisations, elles sont calculées sur ton CA de l'année précédente. Ca veut dire que cette année, tu payes celles de l'année dernère (argent déjà rentré) et l'année prochaine, tu payeras celles de l'année de ton arrêt (donc moins qu'une année "standard"). Après je sais que mon conjoint met systématiquement de côté chaque année ce qui correspond aux cotisations qu'il devra payer l'année suivante dans l'idée que s'il doit arrpeter du jour au lendemain provisoirmeent ou définitivement ce ne sera pas un poids.

Pour moi les avantages du libéral c'est : travailler où tu veux au rythme et dans les conditions que tu choisis et faire ses propres choix éthiques/professionnels, faire passer en charges pros tout un tas de trucs que ne passe pas un salarié (et donc baisser ses charges persos et diminuer son assiette de cotisations), amortir un investissement pro sur son CA (immobilier entre autre) ce qui permet aussi de diminiuer les cotis et qui est un capital pour plus tard... Certes il ya des contraintes et des inconvénients c'est évident mais tout ça ça reste des choix, la plupart des métiers en libéral peuvent s'exercer en salariat...

Agentmulder

Membre ELITE Bronze
  

Trust : 194  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7042
10 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 17/08/2024 à 15h32


peechy a écrit le 17/08/2024 à 10h09:
Avec vos derniers témoignages les filles, j'en viens à penser que si on ne veut pas d'enfants, c'est qu'il y a un problème psychologique sous-jacent chez la personne ^^' En tout cas, ce qu'il en ressort, c'est que vous n'aimiez vraiment pas les enfants avant ? De mon côté, je les aime bien mais c'est comme les adultes, c'est propre à chaque individu, soit le courant passe bien ou pas. Pour moi, ce n'est pas parce que ce sont juste des enfants.

Sinon, à 33 ans, je n'ai jamais connu ou ressenti ce désir maternel. Puis étant une célibataire endurcie, avant de trouver le bon bonhomme et lui faire suffisamment confiance pour avoir un enfant avec, y a un sacré bout de temps qui s'écoulera... Et dans mes futurs projets, il n'y a pas une once d'ombre de ce tableau parents/enfants Ça ne me dit rien du tout.


Bonjour,
Mais qu'est-ce qu'on appelle un problème psychologique exactement?
Le désir ou non de maternité est psychologique au départ. Les raisons pour vouloir ou ne pas vouloir ne sont pas un problème, ce sont des raisons.
Vouloir travailler sur ces raisons et y voir finalement ou non un problème ou un obstacle est tout aussi personnel que le choix qui est fait autour de la maternité.

J'ai 100 raisons et aucune en même temps de ne pas avoir d'enfant.
-> Avant toute chose je ne me reconnais absolument pas dans le quotidien d'un parent et encore moins d'une femme enceinte. Ca ne me touche pas ça ne m'émeut pas, ça peut même à l'inverse me rebuter par certains aspects (notamment le caractère intrusif des interventions des autres, connus ou non, auprès de soi quand on est enceinte ou avec son enfant, en bas âge principalement).
Je suis incapable de féliciter une grossesse ou une naissance, que je perçois comme des fonctions biologiques, mais aussi et surtout comme des éléments touchant au plus intime des personnes et dans lesquels je n'ai pas à intervenir.

-> D'un point de vue personnel, toutes mes expériences en lien avec le corps ont été tardives par crainte et précaution, le risque corporel lié à la grossesse est très important, voire trop, à mes yeux, c'est ce que j'en retiens. Est-ce un problème psychologique? Peut-être! Ai-je envie de travailler là-dessus? Non!
J'ai une famille marquée par de nombreux drames et une pathologie mentale dans mon ascendance directe, ça dissuade, ayant enfant eu quelque difficulté à vivre avec les aléas de mon ascendance. C'est peut-être un problème psychologique, cependant je suis solidement construite psychologiquement sur ces fondations particulières, et ça me permet d'affronter la vie. Je n'ai donc jamais eu vraiment envie de toucher à ces fondations.

-> Je vis en famille recomposée. Il est possible qu'avec la personne qui partage ma vie, l'envie d'avoir un enfant ait émergé, mais le dire c'est facile, et ce n'est pas du tout sûr. Je ne compense rien au contact de ses enfants avec lesquels j'"ai une posture neutre/bienveillante. Je suis persuadée que ne pas avoir d'enfant sur ce coup-là me permet de me distancier et de leur mère, et de la tentation d'ingérence dans leur éducatif, ou de comparaison.

-> Adopter un enfant m'a travaillée, à une période qui ne s'y prêtait pas et restera une sorte de boite de pandore enfouie en moi. Pourquoi je ne sais pas, mais en tous cas je suite trop âgée et... pleinement satisfaite de ma vie actuelle.

Enfin, mon âge avançant, plus ça va plus je suis convaincue par cet ensemble de choix et de circonstances ayant conduit à la non maternité chez moi. J'ai de plus en plus de difficulté à appréhender les réactions de parents avec leurs enfants (je suis directrice d'école, et je pense que la parentalité suis souvent de drôles de voies qui n'aideront pas les adultes de demain... Mais la parentalité d'hier nous a-t-elle aidés à âtre les adultes d'aujourd'hui?), et surtout je n'envie aucun parent d'adolescent actuellement. Je n'ai déjà pas supporté l'adolescence des autres en même temps que la mienne déjà bien désagréable, mais l'ère du numérique rend les choses encore plus difficiles pour les fameux "Z" et leurs successeurs. Je suis bien contente de ne pas être parente dans ce contexte.

Donc problème psychologique ou non, ça dépend surtout si vous considérez que vous êtes sous le coup d'un choix ou d'un blocage. Je considère que j'ai fait une série de choix au sein de ma psychologie!

Peechy

Membre VIP
 

Trust : 317  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 4287
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 17/08/2024 à 18h19

Merci khady et agentmulder pour vos messages

khady

Je n'ai jamais dit que tu avais dit ça mais ton message et celui de Neonetmath m'ont amené à cette réflexion ^^ Et oui, il ne faut pas généraliser mais sur le coup, ça m'a interpellée Et d'accord, effectivement, tu avais une sorte de rejet des enfants :/ C'est chouette que tu aies pu évoluer là-dessus

agentmulder

J'aurais tendance à penser que c'est le non désir d'enfant qui est problématique car, en principe, dans la norme, si on suit le schéma "parfait" de la société ou même le fameux "c'est dans l'ordre naturel des choses", on est censé procréer, créer une famille et s'épanouir là-dedans. Je caricature car je sais bien que chacun est libre et que les personnes qui n'ont pas d'enfants aujourd'hui ne sont pas/plus forcément regardées comme des extraterrestres maiis, mine de rien, il y a toujours en arrière-plan ce petit schéma sociétal.

En tout cas, c'est super intéressant ce que tu décris et me rassure aussi car finalement oui, si on est épanoui dans sa vie, pas besoin d'aller vers quelque chose qui ne nous plaît pas, juste pour satisfaire les autres. J'aurais d'ailleurs sans doute un travail à faire sur le regard des autres ^^' Je me compare beaucoup aux gens et plutôt peur de leur regard, sur ce qu'ils peuvent penser de moi... Bien que ça s'améliore un peu de ce côté là depuis que je fais de la vente au marché

En tout cas, oui, étant directrice d'école, tu dois en voir et avoir un certain recul là-dessus... Et pareil pour le rapport au corps, très tardif aussi et même aujourd’hui, pas beaucoup d'expérience

D'ailleurs, fait plutôt rigolo si on reste dans le thème du corps, depuis que je me suis mise à regarder en replay la gymnastique rythmique des JO, je complexe un peu moins sur mon corps (oui, là aussi... ) car en regardant le physique de chacune de ces gymnastes, ben oui, elles n'ont pas forcément beaucoup de formes mais chacune a son "petit truc" qui fait son charme

Lewina51

Membre d'honneur
  

Trust : 646  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2306
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 17/08/2024 à 18h22

agentmulder, certains de tes propos raisonne pas mal dans ce que je ressent, au moins en partie, et font parties des raisons qui m'ont pousser à repousser jusqu'à maintenant le fait de faire un enfant.

--> Comme toi, je déteste les intrusion des autres, surtout sur quelque chose d'aussi personnel, et j'ai du mal à me reconnaitre dans le quotidien "classique" d'un parent comme je peux le voir chez mes connaissances. Le discourt et ce que j'en vois finis toujours par "c'est très contraignant mais c'est un plaisir". Ok, mais je trouve quand même que la partie "contrainte" est souvent bien plus mise en avant !

On me le reproche souvent mais je compare énormément l'expérience d'avoir un bébé et d'avoir un chiot (ça vexe beaucoup), car j'y retrouve ce coté " c'est très contraignant mais c'est un plaisir" (mais c'est plus court aussi XD).
Sauf que quand j'ai pris un chien, en pensant les + et les - et bien je ne trouvais pas les - si contraignants, et même si il m'arrive de me plaindre de ces "contraintes", c'est tout même léger par rapport aux +, de mon point de vue, et je le dis.
Hors 90% des mamans autour de moi semblent beaucoup plus focaliser sur les moins, avec juste la petite phrase "mais c'est un plaisir / une chose magnifique" derrière. Je comprend que se plaindre est agréable, mais de l'extérieur du coup, à moi, cela me donne l'impression qu'elles n'en sont pas très heureuses.
Heureusement j'ai une amie d'enfance qui ne vie pas du tout la chose comme ça (et n'a pas changé de caractère du tout au tout en faisant un enfant, ce que je vois beaucoup aussi), ainsi que ma propre mère que je n'entend jamais râler de cette façon quand elle parle d'enfant (mais peut etre que j'ai été une enfant exceptionnelle qui sait XD)

--> J'ai peur de tous les impactes potentiels sur mon corps. Vessie, tension, diabète de grossesse (une de mes grand mère en a fait et l'a même gardé par la suite alors qu'elle n'en avait pas avant, ou pas détecté)... En vérité, je pense que le passage par la grossesse a été l'une des choses qui ont retardé le plus ma décision d'en faire un. Et ne revenons pas sur le fait que pendant la grossesse, notre propre corps ne nous appartient plus vraiment.


Autre chose dont je me suis rendu compte, c'est que j'ai peur d'être tiraillé entre deux parties de ma personnalité sans pouvoir vraiment en embrasser une ou l'autre.
--> À la fois, je ne me vois pas arrêter de travailler longtemps. J'aime mon métier, j'aime bouger, et j'ai été éduqué, notamment par mon père, dans le sens ou travailler est important pour son développement personnel.

--> D'un autre coté, ma mère s'est arrêté de travailler jusqu'à ce que j'entre au collège pour m'élever, et je n'aurai pas pu rêver mieux ! Jamais de cantine, jamais de périscolaire, tous les moment partager avec elle que beaucoup de mes amis n'avaient pas... Ça a forgé notre relation de confiance et de compréhension, une relation que je retrouve rarement entre mes amies et leurs mamans (après, il n'y a pas que le fait qu'elle ne travaillait pas qui joue évidement, mais ça en fait partie).
En plus j'aime m'occuper de quelqu'un, organiser la maison, le jardin... Mais en même temps qu'un travail c'est si difficile !

En tant que prof, je vois aussi la différence entre les élèves qui sont au périscolaire de 7h30 au matin à 18h le soir, et ceux dont les parents ne travaillent pas, surtout au niveau fatigue, mais aussi parfois au niveau relationnel... Mais en même temps, de nos jours c'est très dur voir impossible si l'un des parents ne travail pas !

Tout ça influe sur nos essais d'enfants par exemple. Il y a des mois ou nous n'essaieront pas car naissance pendant les vacances d'été, donc entre guillemet, le congé maternité tombe mal, alors que si il peut etre suivis par les vacances d'été, alors ça veut dire plus de temps avec son enfant avant d'avoir besoin de le faire garder...
Congé parental on ne peut absolument pas se le permettre financièrement (ou 1 mois ou 2 quoi). De mon coté, c'est moi qui gagne le plus et on ne s'en sortirait pas longtemps avec la différence entre mon salaire et ce que je toucherai si je prenais un congé, et du coté de mon mari, il sort de plus de 3ans de chômage, il vient d'avoir un CDI, ce sera difficile de s'arrêter si on pense un minima à l'avenir, même si la retraite est loin.

Alors j'ai la chance de pouvoir me dire que je peux demander un 80% voir un 50% (on a pas encore étudié le truc, en même temps on commence les essais) et que c'est de droit jusqu'au 3 ans de l'enfant... Mais je me dis que toutes n'ont pas la même possibilité et que ça doit etre encore plus dur à vivre.

Elicendi

Membre ELITE Or
  

Trust : 320  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 11789
3 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 11h03


lewina51 a écrit le 17/08/2024 à 18h22:

--> D'un autre coté, ma mère s'est arrêté de travailler jusqu'à ce que j'entre au collège pour m'élever, et je n'aurai pas pu rêver mieux ! Jamais de cantine, jamais de périscolaire, tous les moment partager avec elle que beaucoup de mes amis n'avaient pas... Ça a forgé notre relation de confiance et de compréhension, une relation que je retrouve rarement entre mes amies et leurs mamans (après, il n'y a pas que le fait qu'elle ne travaillait pas qui joue évidement, mais ça en fait partie).



personnellement, j'ai mal vécu le fait que ma mère ne travaille pas et qu'elle me garde à la maison

j'ai grandi isolée, je me suis beaucoup ennuyé, j'étais à l'écart de ce qui se passait entre mes copains/copines de l'école et financièrement c'était handicapant, je n'ai pu prendre des cours d'équitation que quand j'ai eu un job pour les financer, même le judo ça a été compliqué à payer, nous ne sommes jamais partis en vacances...

et je n'ai pas du tout une bonne relation avec ma mère, mais ça pour le coup je pense que ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit à la maison ou pas, c'est pas parce que tu passes du temps avec quelqu'un que tu développes une relation, c'est ce que tu fais pendant ce temps là qui compte

ayant des filles, je souhaite aussi leur transmettre certaines valeurs qui sont fondamentales pour moi, notamment l'indépendance et l'autonomie

Lewina51

Membre d'honneur
  

Trust : 646  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2306
2 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 11h12

elicendi C'est sur que je ne resterais pas à la maison si cela veux dire avoir des difficultés à payer certaines choses, de mon coté j'ai eu la chance que mon père gagnait bien à ce moment là, et on a jamais eu de soucis pour payer pour quoi que ce soit. Piscine, danse, cheval (même si plus compliqué car peu de structure proche, mais ce n'était pas une question d'argent), vacances de façon raisonnable (pas à chaque vacances, mais assez souvent pour que je n'ai pas l'impression de manquer).

Par contre, tu as raison, peut etre que si j'avais été de nature plus sociable, je l'aurais moins bien vécu, mais j'ai toujours aimée être seule (c'est dur d'être sociale pour moi, j'ai besoin de moment de pause), et les deux amies que j'avais, comme leur parents travaillaient et pas ma mère, et bien elles venaient souvent manger à la maison à la place d'aller à la cantine ! Souvent elles venaient aussi au gouter le soir, donc je n'ai rien manqué, pas été mise à l'écart par elles (les autres, c'était compliqué, et je crois que si j'avais eu a les supporter le midi et le soir en plus de l'école, j'en aurai souffert).

Mel312

Membre ELITE Or
  

Trust : 297  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 16686
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 11h44

elicendi je pense que dans l'ideal pour l'enfant cela serait de ne pas travailler ou à mi-temps jusqu'au 3-5 ans de l'enfant. Je trouve les journées longue pour eux quand il faut les déposer de bonne heure à la creche/ecole et les récupérer à 18/19h.
Après c'est généralement moins un problème. Ils commencent déjà à avoir leur petite vie avec les copains et loisirs.

Ps: ce que tu as mal vécu semble en fait le manque d'argent et non le fait que ta mère ne travaillait pas. On peut etre dans la même situation avec 2 parents travaillant. C'était un peu le cas de mon côté. Je détestais les dimanches. Aucune activité. Même si on n'avait pas d'argent on aurait pu faire un picnique dans la campagne voir dans le jardin..... je n'ai appris que sur le tard que mon père n'est pas alaise de manger par terre....

Elicendi

Membre ELITE Or
  

Trust : 320  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 11789
2 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 11h50

mel312 manque d'argent, mais aussi manque d'investissement de la part de ma mère : être femme au foyer ne veut pas dire passer du temps de qualité avec son enfant, ma tante faisait probablement davantage avec ses enfants en étant directrice dysibe

Mel312

Membre ELITE Or
  

Trust : 297  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 16686
0 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 12h05

elicendi c'est sure. Si jamais j'ai des enfants sur le tard et que j'arrête ou réduit mon travail cela sera pour eux. Ça grandit très vite et he trouve dommage qu'ils voyent et que nous voyons plus d'autre personnes que notre famille durant la journée. Je n'ai pas trop envie que cela se résume qu'aux préparations du matin et du soir.

Si l'argent n'était pas un problème j'aimerais ne pas travailler jusqu'à qu'ils aillent à l'école puis à mi-temps pour être là à la sortie de l'école et les mercredi (si je suis en France).

Couagga

Membre ELITE Or
  

Trust : 152  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12659
7 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 12h09

Mes interrogations du moment :

Les hommes subissent-ils la pression sociale lorsqu'ils expriment un désir de non-paternité ou que l'âge avançant ils ne sont toujours pas père ?

Je veux dire la même pression sociale que celle s'exerçant sur les femmes ?

Leur invoque t-on un anormalité ? Un choix qui ne peut être que voué à changer ? Leur destin "naturel" à avoir et élever des enfants pour se réaliser pleinement en tant qu'homme ?

Girly61

Membre VIP

Trust : 239  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 3848
0 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 12h51

couagga je ne suis pas sûre qu’il y ait beaucoup d’hommes dans le coin pour y répondre, mais j’en doute fortement. Qu’ils aient une forme de pression sociale oui, mais personne n’ira leur dire qu’ils ont un problème psy et qu’ils devraient « aller en thérapie », qu’ils ne sont pas des vrais hommes, qu’ils changeront forcément d’avis un jour etc. C’est un truc de bonne femme les enfants, le mari il est juste là pour gagner de l’argent

Même pour ceux qui ont des enfants, la barre est sacrément plus basse au niveau des soins aux enfants. Combien de fois j’ai lu des histoires à base de « le père ne savait pas répondre aux questions du médecin »/« il faut demander à leur mère j’en sais rien » qui font rire tout le monde parce que « normal c’est un homme » rien qu’hier, un homme a posté une histoire « humoristique » sur un groupe de rando comme quoi sa rando du jour avait été annulée, du coup il a été forcé d’aller chez la belle famille pour le déjeuner, et « là je suis dans la voiture avec les enfants j’ai envie de me pendre » des centaines de réactions « ahah », et c’était moi la meuf sans humour quand je fais remarquer que y a rien de drôle. Trop sympa pour les enfants et sa femme tout ça quand même… franchement, à quoi bon avoir des enfants si passer du temps avec eux donne « envie de se pendre » ? Mais bon c’est un homme, alors juste faire acte de présence c’est déjà un exploit non ?

(Je ne dis évidemment pas que tous les hommes sont comme ça, mais que ce soit sur ce forum, les réseaux sociaux en général, les émissions télé (même si là on sait bien qu’ils prennent les extrêmes)… on voit bien que c’est méga dur pour un homme d’en faire autant qu’une femme quand il s’agit de s’occuper des enfants, et qu’ils n’ont vraiment pas autant de pression sur les épaules. Les critères pour être un « bon père » ne sont absolument pas les mêmes que ceux pour être une « bonne mère »)

Tam89

Membre ELITE Or
  

Trust : 82  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 14334
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 12h52

couagga

Je pense que oui, j'ai plusieurs potes qui n'ont pas d'enfants et n'en veulent pas, n'en ont jamais voulu, et ils ont les mêmes questions que les nanas.
Alors c'est pour quand ? Ah bah avec celle là tu vas peut avoir un enfant ! Etc...

Mel312

Membre ELITE Or
  

Trust : 297  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 16686
0 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 12h54

couagga Et ppur quoi toujours vouloir comparer femmes et hommes. La cpurse à qui souffre le plus????

Tam89

Membre ELITE Or
  

Trust : 82  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 14334
9 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 13h03

peechy

Je trouve ça vraiment bizarre de penser que ne pas vouloir d'enfant est un problème, voir un problème psy.

J'ai bientôt 46 ans, pas d'enfant, je n'en ai jamais voulu, la seule fois où il y a eu un accident je suis allée me faire avorter à l'étranger, et à AUCUN moment ce n'est un problème, et encore moins un problème psy.

C'est un choix, que j'assume complètement, avec mes raisons, que je peux exposer si besoin, après j'avoue que personne dans ma famille ne m'a jamais mis de pression là dessus en me posant des questions. J'ai un caractère qui fait que quand je dis non, bah généralement on n'essaie pas de me dire que ça pourrait être oui lol

Et de mon point de vue, je trouve ça bien plus problématique voir problème psy, les gens qui veulent absolument un enfant coûte que coûte alors qu'ils sont déjà en galère juste à 2...

Groubi

Membre VIP

Trust : 316  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 3651
7 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 18/08/2024 à 13h11

mel312 dans un monde parfait, peut être qu'effectivement, comparer hommes et femmes ne serait pas pertinent.

Mais factuellement, aujourd'hui il existe des différences de traitement, et ça me paraît intéressant voire même important d'en discuter et de s'interroger, pour justement tendre à diminuer ces différences :)
Page(s) : 1 ... 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 ... 131
La (non) maternité, un choix individuel
 Répondre au sujet