|  | Cela dit,j'ai beau chercher sur le net des infos sur l'action biomécanique sur le cheval des RA, seule la première étude postée par Hoggar (certes peu poussée mais c'est dejà un début) montre que de manière générale les enrênnements excepté le back lift, "améliorent la propulsion des antérieurs".
Cette simple phrase est à mon avis grande de sens. La propulsion des antérieurs est accrue, ce qui signifie que le cheval va plus se tracter des antérieurs, donc les reculer plus sous sa masse d'autant plus pour "se propulser avec". J'en déduis que l'équilibre du cheval va largement se reporter vers l'avant dans ce cas, ce qui je trouve n'est pas forcément bénéfique pour un travail monté.
Quelqu'un pour commenter cette étude? Parce que je ne voudrais pas dévier sur une incompréhension totale du texte.
par ailleurs, j'ai lu à plusieurs reprises que les RA étaient utilisées pour placer le cheval dans une attitude proche du chanfrein à la verticale, ce qui n'est pas, à mon avis une fin en soi (qu'en est-il de l'équilibre avec report de poids vers l'arrière, permettant une plus grande mise à disposition des postérieurs dans la propulsion et une ligne de dos tendue?)
Merci d'éclairer ma lanterne. |
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Oui, c'est assez explicite et pas franchement positif...
Cela dit l'auteur reste prudent et explique que l'expérience étant réalisée sur un marcheur (donc sans cavalier) on peut difficilement pensé que cela reste pareil avec un cavalier qui entretient l'impulsion :
"L’ensemble de ces résultats reste théorique et
ne prend
pas en considération le facteur cavalier et principalement
son influence sur l’entretien de l’impulsion.
Il semble en effet logique de penser que l’activité des
postérieurs est moindre sur un cheval dans un marcheur
que sur un cheval monté et stimulé par les
jambes du cavalier. Par conséquent, les effets des
enrênements mesurés sur la motricité des membres
sont probablement amoindris par cette absence de
stimulation. C’est pourquoi il est intéressant de modéliser
l’action des mors et des enrênements mais il est illusoire
d’en déterminer de manière absolue les effets sur la locomotion du cheval"
"La sensation de chaque cavalier par rapport à un cheval en particulier et dans des circonstances particulières varie déjà grandement et cette variabilité augmente les difficultés
d’évaluation des effets d’un mors ou d’un enrênement
différent. "
Au final je retient tout de même qu'il dit que chaque cavalier doit sentir ce qui convient ou pas à son cheval. Il parait évident que cela implique que chacun soit apte à sentir ce qu'il faut... ce qui me semble pas être toujours le cas...
"C’est pourquoi il est à mon sens
utile de connaître les grandes
lignes des effets des embouchures et des enrênements mais qu’il est primordial de procéder à différents essais pour ressentir quel type de mors ou d’enrênement convient à quel cheval et pour quel type de travail. C’est là tout l’intérêt de l’équitation. "
Bon cela dit, d'un point de vue théorique, ce n'est pas super positif je le reconnais...
edit : Je cherche d'autres articles dessus mais c'est dur à trouver...