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Enfin quelqu'un qui m'appelle pas "Bibiche"
Aucun soucis, c'est super sympa de ta part. L'invitation pour voir mon 4 ans tiens toujours, hein
Bon, le fow a buggé, j'avais fait un beau pavé pourtant ms il n'a pas été envoyé grrr
Je disais à ramdel que j'aimais beaucoup ses explications.
En revanche, j'ai toujours appris à faire d'abord travailler un cheval avec son dos, quitte à le mettre un peu sur les épaules (surtout à 4 ans, ils ne sont pas finis donc piquent du nez naturellement... problème qui se corrige avec le travail et la croissance ou le garrot "sors"), puis à le relever quand il se sert bien de son dos.
Le problème de ce que je lis, c'est que vous ne soulignez pas l'importance (et le "comment") d'obtenir un bon engagement. Je lis beaucoup de "nuque", "encolure", mais jamais de "postérieurs engagés".... ou trop rarement.
Quelqu'un peut m'expliquer? |
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Saleté de fow... ça m'arrive tellement....
Il y a un truc qu'il faut préciser quand même : le relever de l'encolure, on le demande TRES TRES TRES TRES TRES (...) TRES progressivement. On remonte un peu, quelques foulées, suivies de quelques foulées
en extension d'encolure puis on remonte quelques foulées, puis on étend, etc... Et on y va
centimètre par centimètre. Il est bien évidement qu'on ne va pas direct, d'un coup d'un seul, là haut. C'est un travail extrêmement progressif.
Un travail qui est
toujours couplé au travail d'incurvation et de flexion d'encolure. Ce travail latéral permet d'assouplir, mais aussi de travailler l'engagement du postérieur interne (engagement dans le sens "abaissement des hanches", qui est le seul, pour nous, qui soit intéressant d'un point de vue travail). Il ne passe pas une seule séance où je passe moins de 25% (MINIMUM) du temps à faire cercle à main gauche, pli externe, pli interne, agrandir, rétrécir, huit de chiffre en changeant ou sans changer le pli, etc... Ce travail permet de mobiliser chaque postérieur séparément (en plus de muscler, assouplir, et apprendre au cheval à ne pas résister). C'est un travail que l'on fait
énormément avec un jeune, ou avec un cheval chez qui il faut refaire l'éducation.
La descente des deux hanches en même temps s'obtient, ensuite, par le reculer, et se travaille ensuite par les transitions allure/arrêt/reculer/allure. De même, comme on ne remonte l'encolure que très progressivement en parallèle de tout ce travail, on doit bien évidemment faire
très attention à ne pas "perdre le cul" pour reprendre l'expression de Lingot. Crois moi, il nous fait chier avec l'engagement des postérieurs et l'activité du moteur !
L'avantage de cette forme de travail, si on l'applique avec la PLUS GRAND RIGUEUR, c'est qu'on apprend au cheval à
TOUJOURS :
-tourner en équilibre, en légèreté, en souplesse, et en
gardant la hanche interne abaissée, donc en engageant son postérieur interne
-relever l'encolure en restant décontracté, léger à la main, et en gardant l'engagement
sans qu'on aît besoin de lui demander. Mais ça, ce n'est que la finalité, il y a une très longue route de travail préalable.
Voilà
EDIT : je rajoute, que l'aide impulsive reste la jambe, et c'est bien la première aide dont d'Orgeix parle dans ses DVD. Soffad a déjà insisté, à raison, sur l'importance de la leçon à la jambe, qui est une des premières que l'on donne au cheval, et que l'on répète dès que besoin s'en fait sentir.
On part du principe que (je reprends à nouveau Lingot) : "le cheval ne doit pas mollir de lui même". Comprendre par mollir : perdre en activité ou en engagement.
Comment comprendre cette phrase : le cheval n'a PAS LE DROIT de modifier son activité et/ou son engagement, TANT QUE LE CAVALIER NE LUI A PAS DEMANDE. C'est notre conception des choses.
Ainsi, la jambe n'intervient QUE pour demander un changement. En principe, sur un cheval parfaitement éduqué, elle n'intervient que rarement. Mais pendant le travail, il est évident qu'elle est employée pour demander l'abaissement des hanches et l'impulsion. Mais JAMAIS de façon continue : on ne conçoit pas, chez nous, de redemander sans cesse l'engagement et l'activité : c'est au cheval de la conserver de lui même, jusqu'à ce qu'on lui demande une attitude différente. D'où l'importance de la leçon de jambe.
Libre à soffad, ramdel, mag ou lingot, ou les autres, de me corriger au besoin