soffad,
je suis très étonnée de tes propos!!!
j'aimerais pour mieux comprendre que tu me donne ta définition de la décontraction; comment peut-tu "forcer" le cheval à se décontracter? il me semble que l'invraissemblance de tes propos est mise en évidence par ma seule question...
| | j'ai noté qu'elle était jeune...que tu avais des difficultés pour qu'elle "s'enroule" autour de ta jambe , donc tu travailles en "jambe isolée"...et puis?
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et je me permet un petit rappel concernant jambe d'incurvation et jambe isolée puisque tu semble coire que la jambe isolée s'utilise pour incurver le cheval;
la jambe isolée sert à mobiliser les hanches du cheval en se coulant vers l'arrière grâce à l'ouverture de l'articulation coxo-fémorale;
la jambe d'incurvation, se coulant très légèrement vers la sangle, incite le cheval à ployer sa colonne vertébrale en reportant du poids sur son latéral extérieur.
Je t'invite (ainsi que tous ceux qui souhaitent juger de ta crédibilité) à le vérifier dans n'importe quel manuel d'équitation.
là vraiment c'est trop gros...
| | C'est tout simplement la mobilité des doigts sur les rênes continuellement...avec la cession de nuque....
Tu dois toujours "bouger" tes doigts et ne pas tendre tes rênes pour que ton cheval ne prenne pas "appui" sur le mors qui devient tres vite 'traction"...
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une action continue quelle qu'elle soit n'a que l'effet de blaser le cheval à cet effet. "action discontinue", encore un principe élémentaire de l'équitation, que personne (de conpétent) ne remet en question puisqu'il est d'une simple évidence.
d'autre part, demander au cheval de tendre ses rênes ne veut en aucun cas dire qu'il vient mettre du poids dessus, si c'était le cas, ce serait le résultat d'un mauvais dressage, ou de mauvaises actions de mains (pour tirer, il faut être deux)
je me permet de rappeler le principe de légèreté: ça ne veut pas dire "légèreté" au sens courant (quoi que là encore légèreté veut dire DE PEU DE POIDS et non pas d'AUCUN POIDS)
La légèreté en équitation c'est "la parfaite obéissance du cheval aux plus légères indications de la main et des talons de son cavalier. La légèreté caractérise donc, en même temps l'état du cheval parfaitement bien mis et la rectitude des moyens employés pour le conduire. Il s'ensuit que l'expression LEGERETE s'applique à la fois au dressage du cheval et au talent du cavalier." Ainsi que l'a décrite le Général L'Hotte.
Avec un cheval qui n'est jamais autorisé à tendre ses rênes, comment est-il possible de varier les positions d'encolure ou le degré d'ouverture de l'angle tête-encolure?
Mais plus grave encore, cela veut dire que dès que tu veut avoir une quelconque action de main, tu est obligé de venir tendre tes rênes, alors que le cheval ne s'y attend pas puisqu'il ne peut pas deviner tes intentions, mêmes si ton attitude générale peut l'induire; ce qui va forcement créer une réaction de contraction (on ne parlait pas de décontraction de la bouche?)
Au contraire, un cheval qui tend ses rênes sans y mettre de poids est constament prêt à recevoir une indication, il peut y acceder sans se contracter nullement; et tu peux varier à volonté, et sans "forcer le cheval par tous les moyens", la place de la tête et la fermeture de l'angle tête-encolure: puisque le cheval sait qu'il doit toujours tendre ses rênes sans "dépasser" la main, il va descendre si tu avance tes mains vers sa bouche (sauf si une demi parade et la tenue du dos le prévient qu'il doit conserver son attitude).
Aprés pour la cession de nuque, c'est pour moi bien trop tôt car si le cheval n'est pas déjà bien sur ses deux rênes, et relativement bien dressé à la main, le seul moyen de l'obtenir est de "le forcer", donc de l'obtenir dans la CONTRACTION (puisque si le cheval ne veut pas le faire il va forcement résister, et donc se contracter). Forcer le cheval à céder va avoir comme résultat de le faire "passer derrière", c'est-à-dire qu'il va passer derrière la main en relâchant son dos, et répondra aux actions de la main en s'enroulant.
| | C'est tout simplement un manque de force dans l'arrière main qui l'empêche de se composer dans les transitions descendantes.
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Bloops29, je te conseille de vérifier la véracité de cette phrase en observant ta jument en liberté? N'est-elle pas capable, en étant même au galop, de venir engager ses postérieurs sous sa masse pour se stoper net? ou pour pirouetter? N'est-elle pas capable de mobiliser son encolure en tous sens?
A t'entendre parler, soffad, on dirait que nos chevaux sont des handicapés et que nous devont tout leur apprendre.
Bloops29, ce que ta jument ne sait pas faire, c'est transitionner LORSQUE TU LE DEMANDE GRACE AU DRESSAGE QUE TU LUI AS DONNE.
Pour moi, ta jument n'a pas été correctement débourrée: un cheval débourré, c'est un cheval qui porte son cavalier et obéit aux aides élémentaires de l'avancer (transitions et maintien de l'allure dans laquelle elle est mise) et du tourner (on ne parle pas d'incurvation à ce stade mais juste de modification de la direction des épaules, les hanches suivant celles-ci).
Tu dis qu'elle ne respecte pas l'allure dans laquelle tu la place: c'est déjà la première chose à corriger; je ne parle pas du tout de cadence, simplement, elle doit dans un premier temps simplement rester dans la même allure, même en variant un peu sa vitesse, et quand ça est obtenu être régulière dans ses allures (même vitesse, même amplitude).
Ne lui demande que ça dans le début de ta séance: demande lui un petit trot énergique, elle doit être bien active sans être bousculée, corrige par de petites actions brèves si elle accélère ou ralentit en t'aidant de la voix; lorque elle trotte bien, cesse toute action de jambe ou de main et caresse. Peu à peu, tu aura de moins en moins à corriger, et puis plus du tout.
C'est cet objectif simple qui constitue ta détente; tu fais ça aux trois allures, en l'incitant à venir tendre ses rênes sans dépasser ta main (auquel cas tu fais un petit demi-arrêt pour la rappeler à l'ordre). Rien ne sert de lui demander plus compliqué tant qu'il n'y a pas ça.
Pour les transitions, on ne lui demande pas de transitionner comme un cheval dressé avec les hanches abaissées, elle doit juste accepter l'action de ta main sans se figer, sans tirer.
commence par faire des arrêts du pas: demande lui toujours par des actions légères et brèves. pour t'aider, arrête la en arrivant dans un coin face à la barrière, elle s'arrêtera d'elle-même: tu n'aura pas à intensifier ton action et elle assimilera facilement l'ordre et l'action qui y correspond. Garde la immobile (la barriere va agir toute seule) et caresse. Ne lui en demande pas 50 et essaie de t'arrêter sur le meilleur.
Aprés fait la même chose du trot au pas, puis du trot à l'arrêt (tres progressivement), puis du galop au trot. Tu peut continuer à te servir du coin aux 3 allures, et quand ça marche, demande sur la ligne droite (en sortie de courbe pour garder un bon équilibre).
Et pense à ne demander qu'une seule chose à la fois tant que l'ordre n'est pas totalement compris, en entrecoupant tres souvent tes séances.
La contraction n'est pas une cause, c'est un effet. L'effet d'un dressage mal compris ou insuffisant. Dresse la mieux et tu aura beaucoup moins ce problème.
je voulais juste rajouter une chose sur l'idée que le cheval ne peut s'engager et être tendu que lorsque son angle tête-encolure est suffisament fermé, en posant une question:
le cheval de CSO, à l'abord de son obstacle, n'a pas la tête ramenée sur l'encolure, mais n'est-il pas capable de venir engager ses postérieurs à l'extrême pour franchir l'obstacle? et même le cheval de course, dont l'angle tête-encolure est tres ouvert, n'est il pas au maximum de l'engagement possible?
Un cheval n'a pas besoin d'être fermé devant pour se pousser et travailler juste, la fermeture de l'angle tête encolure correspond à un équilibre plus sur les hanches, qui peut aller jusqu'au rassembler, mais qui concerne les chevaux bien plus avancés que ta jument, bloops29.