Des végéta*iens ici ?

alecto Tiens d’ailleurs je ne serais pas contre une petite recette de brownie végétal ! Tu retires l’œuf et tu suis une recette classique avec margarine végétale ou il faut adapter les proportions ?

cataclope
Recette ici !

alecto Je connais ce blog ! Il est top mais j’avais jamais vu cette recette. Merci !

alecto

Je dirais même qu'il vaut mieux ne pas se définir... c'est un sujet que j'évite au maximum (d'ailleurs je ne suis jamais passée sur ce groupe, dommage) car c'est source de tensions et réflexions agaçante.

Dans la société je le vie ainsi.
Par les carnivores c'est toujours un rire moqueur "et pourquoi tu ne manges pas de viande ?". En plein milieu du repas tu dois donner des explications. Suivi de questions absurdes avec une fin style "et les carottes elles ne te font pas de peines ?!"
Et les vegans, plus rares, encore des explications, la critique sur les chaussures ou x produits dans l'assiette ...
Insupportable.

Tu as fait la transition quand tu es parties de chez tes parents à peu près ?
On a à peu près le même âge et même "antécédents"
La viande terrestre ça fait 10 ans cette année pour moi. Depuis que je suis partie du nid familial.
Chez mes parents c'était viande rouge à gogo. Et j'adorais étant petite. Ce qui est marrant c'est que maintenant c'est eux qui font une transition !

crinsdorphee31
+100
Si chacun faisait un effort, de son mieux, en étant conscient des conséquences, ce serait déjà énorme!

Le souci de la nourriture animal, je ne sais plus quoi penser...
Je ne consomme aucune viande terrestre depuis 10 ans, ressent un enorme degout, et me mets à devoir en acheter, et surtout récupérer (restaurant..) pour mes chiens.
Mais que faire ?

ines01114 C'est ce que je disais. Pourquoi ce besoin de se mettre dans "des cases".

La société n'est pas tendre, mais l'a-t-elle déjà été quand il s'agit des choix et convictions des uns et des autres..

ines01114 pareil pour les parents ! Ils sont passés de chair animale deux fois par jour à un régime quasi végétarien ^^

ines01114 Je pense que quand il s'agit de 'déchets' laissés par les humains, l'animal a droit au respect, et mettre au rebus sa chair est un manque de respect.
L'animal dans ce cas n'a pas été tué pour nourrir l'animal carnivore, et c'est le respecter que de ne pas le jeter ses restes aux ordures.

cataclope

Parce que certaines cases sont des revendications politiques !

Se dire végane antispéciste, c'est exprimer la volonté de changer des codes, de transformer la société, de montrer que des actes et des habitudes banalisés ont des conséquences dramatiques et ignorées.

C'est justement parce que le dire dérange qu'il faut continuer de le dire et de le revendiquer. Les remarques et justifications stupides qu'on reçoit sont le reflet de l'incompréhension et l'inconfort des personnes face à leurs propres modes de consommation. Alors, le dire, le montrer, devenir des exemples, c'est déjà militer pour faire avancer une cause à laquelle on croit.

paulimer D'où aussi le fait, comme on le disait, d'avoir les bonnes définitions.

Effectivement, là tu touches un exemple qui est particulièrement parlant.

Une émission passionnante qui est sortie la semaine dernière et qui aborde tout le pan politique de notre alimentation et évidemment de notre rapport avec les animaux non humains !

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-le-monde-apres-le-specisme-en-finir-avec-l-oppression-des-animaux

Bonne écoute ;)

erell29
Je l'ai vue et téléchargée ce matin écoute prévue pour la semaine prochaine !

alecto J'ai bien kiffé et ça parle aussi pas mal de l'actualité du milieu animaliste, les études scientifiques à ce sujet etc... Bonne écoute

erell29 je l’écouterai ! Ça m’intéresse

Alors concernant la définitiion, il suffit de lire le premier message de cette discussion créée par Erell29



Donc apparemment, dans "végétarien", il y a bien des nuances, on est d'accord, mais tout ça reste sous cette appellation généraliste.



Et concernant la B12, les aliments que j'ai cité suffisent pour ne pas avoir recours à des compléments. Une quantité ingérée "normale" voire même "faible mais régulière", pour constituer un stock extrêmement durable.

Je suis pesco végétarienne depuis 20 ans. Avec une consommation de poisson, oeufs et laitages très limitée (une fois par semaine voire moins), dont je sélectionne soigneusement la provenance et je n'ai aucune carence.

je me suis régulièrement renseignée auprès de médecins (et pas qu'alopathes) sur le besoin en B12 par rapport à mon régime alimentaire, car j'ai tendance à préférer avoir plusieurs sources d'infos plutôt qu'une seule qui m'arrangerait avec le risque de me tromper et j'ai toujours eu la même réponse : pas besoin, c'est suffisant.

Je me fais traiter de végane, le mot à la mode et fourre-tout dans la bouche de ceux et celles qui n'ont aucune connaissance sur ces sujets, et le fais traiter d'extrêmiste alors qu'à mes yeux, je ne suis pas une "vraie" végétarienne. Je les reprends à chaque fois en tentant un peu de pédagogie au passage mais c'est pas gagné ça navigue déjà à vue entre Végan et Végé, alors dès que je parle de pesco, ovo et Cie, je sens comme grand vide en face de moi.

Je relève aussi souvent le fait d'indiquer dans les menus des restaurants des plats soi-disant Végé alors qu'il y a des oeufs, ou du fromage et pire encore du poisson

La B12 est une préoccupation certaine pour un régime strictement végétarien et végan.
Pour les autres, c'est un non-sujet pour, à mon avis, vendre des compléments et mettre le doute à ceux et celles qui s'interrogent sur une évolution de leur alimentation vers le végétarisme (dans toutes ses dimensions) voire plus Economiquement l'impact de la simple diminution d'une conso d'aliments issus de la filière animale est un méga problème pour les agro-indus et les gros producteurs, alors le fait que des gens veuillent stopper complétement déjà uniquement la conso de viande est une tragédie pour eux. Le contre-feu c'est bien de faire douter sur tout, n'importe quoi et n'importe comment pour limiter le passage à l'acte. Pour faire peur et renoncer, mettre en cause la santé des gens est très efficace.

J'ai écouté le début du podcast LSD sur le spécisme. Trop dur pour moi, j'ai abandonné au moment où le gars qui trie les poussins évoquait sa mission.

C'est aussi pour ça que je suis une végane (je reviendrai sur la définition me concernant) considérée comme cool par les autres. Parce que je suis lâche, incapable de me confronter aux problèmes. Je me suis contentée de banir cela chez moi mais je suis trop nulle pour travailler plus là-dessus.
La moindre dispute ou le plus petit débat dans lequel la parole monte me tétanise et je suis très vite paniquée. Du coup, j'affirme mes convictions sans les porter plus loin. Du type "Je suis végane car je considère que tuer pour manger alors qu'on n'en a pas besoin est néfaste, je ne souhaite pas blesser quiconque, j'aime tous les animaux ; oui ça me dérange que tu manges de la viande mais je ne quitterai pas la table".

Pour la définition classique du véganisme, j'ai beau me qualifier de végane, je n'y suis pas réellement.
En effet, j'utilise du miel pour soigner mon herpès qui revient ponctuellement et je consomme des crustacés (moules, huîtres et noix de St-Jacques) car toutes les études que j'ai lues montrent qu'ils ne ressentent pas plus les choses que les végétaux. Si demain on m'affirme le contraire, je ne les consommerai plus en revanche.
Mais habitant à 20km de la mer, c'est en plus un produit ultra local.

Néanmoins, en ne mangeant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni aucun produit issu du lait, en ayant mis mon cheval à la retraite pour suivre mes convictions, en refusant de porter cuir/laine ... bah c'est la définition qui s'en rapproche le plus même si je consomme des crustacés environ 10 à 20 fois dans l'année. Et que j'ai des chats carnivores, shame on me !