Equitation éthologique ?

 Répondre au sujet
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Auteur
13546 vues - 248 réponses - 0 j'aime - 1 abonné

Frederique3560

Membre ELITE Argent
  

Trust : 286  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8777
Equitation éthologique ?
Posté le 25/11/2011 à 23h36

Ce post n'a pas pour but t'entamer une nouvelle discussion opposant "équitation classique" et "équitation éthologique dite équitation naturelle",
(d'ailleurs comment l'équitation pourrait-elle être "naturelle" ?),
Je ne souhaite pas participer à une discussion stérile entre ''pour" ou "contre" , merci de ne pas transformer ce post en un échange de propos contradictoires sans fin, le but n'est pas de faire changer d'avis les uns ou les autres, juste d'apporter quelques éléments de réflexion à chacun !

Je tiens à partager cette publication pour la justesse et la qualité du propos, ceux qui liront en tireront chacun à leur niveau et selon leur sensibilité, leurs conclusions personnelles.

Si j'avais eu les compétences pour exprimer ce qui est dit dans cet article, je l'aurais fait moi même, depuis longtemps!

J'évite toujours de prendre parti sur les pratiques dites de "l'éthologie" parce que je sais bien que ceux qui adhèrent à cette "mode", le font en toute sincérité et dans le but d'évoluer vers une meilleure équitation !
Mon point de vue depuis toujours est que l'éthologie est une aide précieuse en équitation , mais l'équitation éthologique est pour moi une illusion qui a pour seule réalité de générer des sommes considérables à quelques "gourous" ... un bon filon commercial parmi tant d'autres et des milliers de cavaliers ou amoureux des chevaux qui tentent de mieux faire ... ( je n'entrerai pas dans une polémique là-dessus).

Je sais bien que ce post va blesser les certitudes de certains, je respecte tous les points de vue, merci de répondre avec courtoisie et d'avoir des échanges cordiaux entre vous.
Je ne sais pas encore si je participerai à la discussion si elle s'installe, car j'ai déjà dit l'essentiel de ma pensée ici .

Merci



Unité de Recherche en éthologie

Le 6 septembre 2003

Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,
Pour la sauvegarde de l’équitation française,
Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.
Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :

Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

•Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…
Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de « chef », de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde », et autres fantaisies de livres pour enfants…

• Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce »):

• Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

• Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de « comprendre » au sens humain du mot.

• Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la « soumission ».

• Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.
• Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

• La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

• Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :
- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.
- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.
- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.
- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.
- Troubles du sommeil.
- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.
- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.
- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.
- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).
- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…;)
- Etc…

Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

• La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

• De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.



CONCLUSION
Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.
L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :
- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».
- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.
- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.
- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.
Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.
Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…;), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau !



Ce document a été rédigé par :
Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissement d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.
Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.

Jimini

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 10h21


atoll a écrit le 02/12/2011 à 10h15:
www.worldtrailrides.com/bookstore/mfranchini.htm

pas mal comme site




Je suis curieuse de voir le livre qu'elle prevoit de traduire!
Un lien entre l'elephant, l'homme, et le cheval. A creuser!

Atoll

Membre d'honneur

Trust : -  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 1457
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 10h26

ben, entre un homme et un éléphant je vois assez bien

Edité par atoll le 02-12-2011 à 10h27



Prairies

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 12h45


frederique3560 a écrit le 01/12/2011 à 23h48:
Jimini,

tu me demande pour la réponse de JC BARREY par rapport aux méthodes de débourrage ?

il n'y a pas de suite , c'est juste une réponse à une question sur son point de vus sur le débourrage "éthologique" .




citation :

""Il n'y a que deux voies neurophysiologiques pour faire disparaître les réactions de défenses du jeune cheval lorsqu'on veut l'obliger à se soumettre à nos manipulations et à la monte.

L'une est l'HABITUATION ou inhibition afférente, qui atténue suffisamment la sensation pour que la réaction n'apparaisse pas. Elle nécessite de nombreuses répétitions, juste en dessous du seuil de déclenchement de la réaction. Ce seuil s'élève alors progressivement, d'abord sous l'effet d'une diminution de l'activité neurochimique des synapses, puis sous l'effet d'une raréfaction des contacts synaptiques.

Ce processus physiologique ne peut pas être rapide et demande au minimum un travail répété de 15 jours à trois semaines.

Tout débourrage d'une durée inférieure ne peut donc faire appel à ce procédé qui est certainement le moins générateur de stress et qui permet au cheval de vous considérer comme un partenaire social.

Toute méthode "rapide" est basée sur une suppression de la réaction de défense, ou inhibition efférente, qui fait appel à un blocage des voies motrices par le système du neurotransmetteur GABA, lorsque la réaction, ou même seulement l'intention de réaction sont associées instantanément à quelque chose qui entrave cette réaction ou la rend désagréable. Tout débourrage effectué en quelques heures ou quelques jours fait nécessairement appel à ce mécanisme qui a l'avantage d'être rapidement efficace.

L'inconvénient de ces méthodes est qu'elles sont très anxiogènes. Le cheval parcourt ses fonctions comportementales pour trouver le moyen de se tirer d'affaire : il sort du champ détendu, passe rapidement la récupération et la subsistance, cherche à retourner vers ses congénères pour utiliser le relationnel, monte finalement en sauvegarde, la fonction la plus tendue.
Comme rien ne lui permet d'échapper, il arrive dans les zones pathogènes de l'inhibition de l'action. Il s'abandonne alors à n'importe quelle manipulation comme un animal séparé du troupeau et cerné par des prédateurs abandonne la lutte et se laisse dévorer sans résister.

Sous une apparence non violente, ces méthodes de débourrage rapide sont toujours génératrices d'une forte violence intérieure.

Enfin, contrairement à l'habituation, les débourrages par inhibition efférente sont des apprentissages conditionnés. Or, tout apprentissage, sous l'effet d'un stress, d'une émotion, peut brusquement être oublié (tous ceux qui ont passé des examens le savent…). Il arrivera donc fatalement un moment, totalement imprévisible, où les réactions de défenses réapparaîtront dans toute leur intensité, avant de retomber sous la coupe des mécanismes d'inhibition.

Il faut donc choisir une des deux catégories de débourrage, en sachant bien quels sont les avantages et les inconvénients de chacune, sans se laisser berner par les affirmations fallacieuses de professionnels ayant par ailleurs un savoir faire incontestable qu'ils vendent en l'habillant d'un discours attractif mais dépourvu de réalité scientifique."

le lien qui amenait au site d'ou est issue cette citation n'est plus actif. Il s'agit de la station de recherche de la puisaye.

Edité par prairies le 02-12-2011 à 12h57



Saberhagen

Membre ELITE Bronze
 

Trust : 189  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 6871
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h06


prairies a écrit le 02/12/2011 à 09h30:
Pour Saber : Si tu veux je vais prendre le temps de rechercher un article paru ici qui ressemble à quelques mots près tout à fait à ce que tu écris. On verra alors qui de l'oeuf ou la poule....


Comme tu veux, et libre à toi de penser ce que tu veux x)



prairies a écrit le 02/12/2011 à 09h30:
Elle a observé tout ca toute seule avec ses "neurones" alors j'imagine bien que sa pouliche vit au sein d'un troupeau, sur minimum 300ha, sans interventions extérieures, avec un groupe constitué d'un étalon (reproduction) des juments suitées et de jeunes... avec la phrasélogie digne d'un vrai scientifique !


Je n'ai pas de phraséologie digne d'un scientifique, arrête un peu tes fantasmes, je m'exprime comme n'importe qui d'un minimum éveillé à la langue française le fait, et je ne suis pas la seule sur le forum à le faire... Malheureusement, je pense que seule Kitsu pourra témoigner de par nos historiques sur ICQ que je n'ai pas eu besoin de ton Dieu pour tenter de comprendre l'équin.


Je ne vois pas pourquoi quelqu'un de jeune ne peut pas développer ses propres réflexions et soit obligé de pomper sur les autres.


Sinon, oui, Valefore est en troupeau avec un ancien reproducteur (aujourd'hui castré) à sa tête et des poulinières suitées (par insémination artificielle, ce que je réprouve mais c'est un autre débat).


Mais ce n'est pas le premier troupeau que j'ai observé, et en 2007-2008 (donc avant mon inscription ici), j'avais fait une formation où, entre autre, on suivait des cours sur l'étude du comportement des chevaux. De moi-même, pendant mes heures de libre, j'observais les chevaux lâchés en troupeau (sur 50 hectares). J'ai tiré mes propres conclusions, et j'ai même pu m'entretenir avec mon formateur, et également lui faire modifier certains constats de ses rapports personnels qu'il nous enseignait par la suite.


Et encore, je peux remonter à bieeeeen plus loin, puisque lorsque je vivais à Groix (entre mes 6 et 10 ans), je commençais déjà à observer les troupeaux du centre équestre de Kerlo Bras et je faisais mes petits croquis et mes annotations...


Non, je ne me la pète pas en disant que JCB ne m'a rien apporté d'extravagant. C'est juste une simple vérité qui t'emmerde profondément parce qu'entre tes petites oreilles, tu t'es foutue l'idée que je suis forcément une plagieuse incapable de m'exprimer avec des termes un peu techniques (mais en aucun cas scientifiques comme tu le prétends pour bien exagérer les choses, comme à ton habitude).

Jimini

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h14


prairies a écrit le 02/12/2011 à 12h45:


citation :

""Il n'y a que deux voies neurophysiologiques pour faire disparaître les réactions de défenses du jeune cheval lorsqu'on veut l'obliger à se soumettre à nos manipulations et à la monte.

L'une est l'HABITUATION ou inhibition afférente, qui atténue suffisamment la sensation pour que la réaction n'apparaisse pas. Elle nécessite de nombreuses répétitions, juste en dessous du seuil de déclenchement de la réaction. Ce seuil s'élève alors progressivement, d'abord sous l'effet d'une diminution de l'activité neurochimique des synapses, puis sous l'effet d'une raréfaction des contacts synaptiques.

Ce processus physiologique ne peut pas être rapide et demande au minimum un travail répété de 15 jours à trois semaines.

Tout débourrage d'une durée inférieure ne peut donc faire appel à ce procédé qui est certainement le moins générateur de stress et qui permet au cheval de vous considérer comme un partenaire social.

Toute méthode "rapide" est basée sur une suppression de la réaction de défense, ou inhibition efférente, qui fait appel à un blocage des voies motrices par le système du neurotransmetteur GABA, lorsque la réaction, ou même seulement l'intention de réaction sont associées instantanément à quelque chose qui entrave cette réaction ou la rend désagréable. Tout débourrage effectué en quelques heures ou quelques jours fait nécessairement appel à ce mécanisme qui a l'avantage d'être rapidement efficace.

L'inconvénient de ces méthodes est qu'elles sont très anxiogènes. Le cheval parcourt ses fonctions comportementales pour trouver le moyen de se tirer d'affaire : il sort du champ détendu, passe rapidement la récupération et la subsistance, cherche à retourner vers ses congénères pour utiliser le relationnel, monte finalement en sauvegarde, la fonction la plus tendue.
Comme rien ne lui permet d'échapper, il arrive dans les zones pathogènes de l'inhibition de l'action. Il s'abandonne alors à n'importe quelle manipulation comme un animal séparé du troupeau et cerné par des prédateurs abandonne la lutte et se laisse dévorer sans résister.

Sous une apparence non violente, ces méthodes de débourrage rapide sont toujours génératrices d'une forte violence intérieure.

Enfin, contrairement à l'habituation, les débourrages par inhibition efférente sont des apprentissages conditionnés. Or, tout apprentissage, sous l'effet d'un stress, d'une émotion, peut brusquement être oublié (tous ceux qui ont passé des examens le savent…). Il arrivera donc fatalement un moment, totalement imprévisible, où les réactions de défenses réapparaîtront dans toute leur intensité, avant de retomber sous la coupe des mécanismes d'inhibition.

Il faut donc choisir une des deux catégories de débourrage, en sachant bien quels sont les avantages et les inconvénients de chacune, sans se laisser berner par les affirmations fallacieuses de professionnels ayant par ailleurs un savoir faire incontestable qu'ils vendent en l'habillant d'un discours attractif mais dépourvu de réalité scientifique."

le lien qui amenait au site d'ou est issue cette citation n'est plus actif. Il s'agit de la station de recherche de la puisaye.




Effectivement, je l'avait déjà remarqué au prealable, mais je te remercie pour cette approche scientifique qui complete mes propres observations.

Un exemple donc: Mon poulain va naitre en aout prochain et je souhaite demarrer son apprentissage dès son plus jeune age. C'est à dire, l'integrer à un troupeau avec d'autre poulain, et m'aider de sa mère pour lui apprendre un grand nombre de choses.

De cette façon, l'apprentissage se fera sans contrainte, et sa mère me prenant comme la "chef", le poulain en fera de même. je serai donc le "partenaire social dominant".


Dis moi si je me trompe, mais cette methode me parait bien en adequation avec les propos scientifique, le respect du cheval et l'apprentissage progressif. Donc ma methode serai "ethologique" d'un point de vue scientifique non ?

Kitsu

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h14

Bon, j'interviens car là je sature. Prairies, t'es vaguement soulante ^^' Pourquoi est-ce que les gens ne devraient pas pouvoir réfléchir par eux-mêmes ? Ton JC, il a plagié qui alors ? Et c'est qui qui a dit le truc en premier ? C'est écrit au dos des tables de la loi ?

Faut arrêter un peu.

Je connais Saber depuis huit ans, et pour discuter avec elle depuis tout ce temps, je peux t'assurer qu'elle n'a pas eu besoin de ce type pour réfléchir par elle-même. Je suis désolée que tu en sois incapable de ton coté visiblement, puisque le simple fait de voir quelqu'un réfléchir t'étonne, mais c'est pourtant son cas.

Donc sois gentille et cesse un peu de traiter les gens comme des imbéciles =/

Jimini

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h17

Et arretez de vous battre. vous avez toutes des elements interessants pour la progression de forum qui plus est vraiment interessant.Provoquez vous par MP. ça fait plusieurs pages qu'on en profite là...


Moi j'aimerai bien , comme d'autres personnes je pense continuer ce post dans la bonne humeur et l'echange d'opinions. De manière constructive et non combative.

Prairies

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h22


jimini a écrit le 02/12/2011 à 13h14:


Effectivement, je l'avait déjà remarqué au prealable, mais je te remercie pour cette approche scientifique qui complete mes propres observations.

Un exemple donc: Mon poulain va naitre en aout prochain et je souhaite demarrer son apprentissage dès son plus jeune age. C'est à dire, l'integrer à un troupeau avec d'autre poulain, et m'aider de sa mère pour lui apprendre un grand nombre de choses.

De cette façon, l'apprentissage se fera sans contrainte, et sa mère me prenant comme la "chef", le poulain en fera de même. je serai donc le "partenaire social dominant".


Dis moi si je me trompe, mais cette methode me parait bien en adequation avec les propos scientifique, le respect du cheval et l'apprentissage progressif. Donc ma methode serai "ethologique" d'un point de vue scientifique non ?


Chez les chevaux il n'existe pas de chefferie. A aucun moment on n'a pu voir ou observer un cheval ordonner à un autre d'aller lui chercher une touffe d'herbe et lui amener.



Si tes rapports avec la mère sont corrects le simple fait de manipuler la mère sera pour poulain un leçon de chose.

Il est important pour sa sociabilisation que le poulain soit avec d'autres chevaux et des poulains de son âge.

En élevage on cherche des "bonnes mères" qui éduquent leur poulain avec de bonnes manières. J'ai un poulinière un peu psychopathe, le comportement de la pouliche s'en ressentait, j'ai donc introduit une vieille poulinière qui complètera l'éducation de la pouliche. Je ne m'occupe de rien d'autre sinon d'être un partenaire social sympathique.

Pour ce qui est de la manipulation de base : licol, brosse, pied etc... rien ne presse, je laisse le poulain faire son empreinte à sa mère et ensuite j'utilise l'habituation (sous le seuil de réaction) décrit ci-dessus. On a grosso modo au moins 6 mois pour manipuler si on considère qu'on vend au sevrage, et plus si on garde le poulain.

Ca laisse du temps.



Edité par prairies le 02-12-2011 à 13h34



Jimini

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h34


prairies a écrit le 02/12/2011 à 13h22:


Chez les chevaux il n'existe pas de chefferie. A aucun moment on n'a pu voir ou observer un cheval ordonner à un autre d'aller lui chercher une touffe d'herbe et lui amener.

... Après 15 ans d'equitation et d'observation sur les animaux, je pense pouvoir être capable de m'en rendre compte seule.



Si tes rapports avec la mère sont corrects le simple fait de manipuler la mère sera pour poulain un leçon de chose.

Il est important pour sa sociabilisation que le poulain soit avec d'autres chevaux et des poulains de son âge.




Le poulain aura une bonne education. Je suis contre les contraintes et les discordes, c'est surement mon approche du cheval qui m'a permis d'arriver ou j'en suis aujourd'hui. Ce que je veux dire, c'est que dès ses premiers jours ( bon le poulain sera manipulé mais ça, ça n'a rien d'exeptionnel), le poulain sera sortit et eduqué par sa mère, et moi. De cette manière, il m'associera au membre dominant du groupe ( je l'ai fait cette année avec un autre, ça fonctionne). Et la confiance que sa mère à en moi sera ainsi communiquée au poulain.
Le fait est que, ce que je t'expliquais, c'est que le poulain sera avec le groupe, et avec moi. De cette manière, il apprendra progressivement et sans craintes ou contraintes.

Edité par jimini le 02-12-2011 à 13h35



Prairies

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h39

Jimini : un poulain est un petite être qui fait rapidement ses 100kg. Tu vas voir c'est rapidement costaud et très très vif dans ses réactions.
On se laisse parfois surprendre par une morsure ou un coup de cul imprévisible, et on n'a pas toujours le réflexe (surprise aidant) de courir après le mioche pour le corriger, c'est à dire lui croquer le croupion.
Ce que les autres chevaux font.
Que le poulain considère l'humain comme un être sympathique c'est déjà très bien.
Et ne manipuler que lorsqu'on est sur de la disponibilité du petit, et de son calme.

Je dis ca mais ca n'engage que moi, je fais naître des petits avec des origines réputées coriaces, et ceci explique peut être le pourquoi de ma manière de faire.


Edité par prairies le 02-12-2011 à 13h40



Jimini

Compte supprimé


0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h48


prairies a écrit le 02/12/2011 à 13h39:
Jimini : un poulain est un petite être qui fait rapidement ses 100kg. Tu vas voir c'est rapidement costaud et très très vif dans ses réactions.
On se laisse parfois surprendre par une morsure ou un coup de cul imprévisible, et on n'a pas toujours le réflexe (surprise aidant) de courir après le mioche pour le corriger, c'est à dire lui croquer le croupion.
Ce que les autres chevaux font.
Que le poulain considère l'humain comme un être sympathique c'est déjà très bien.
Et ne manipuler que lorsqu'on est sur de la disponibilité du petit, et de son calme.

Je dis ca mais ca n'engage que moi, je fais naître des petits avec des origines réputées coriaces, et ceci explique peut être le pourquoi de ma manière de faire.





J'ai déjà travaillé des poulains. Déjà debourré aussi. Je connais l'animal. C'est gentil de t'inquieter pour moi mais merci ,je sais me debrouiller. Après quinze ans d'equitation, 6 ans de privé et proprio, je pense m'y connaitre assez pour gerer mon poulain. Celui donc je me suis occupé cette année ( manip + debut dress) etait comme mon future, un Hispano-arabe. Je pense que ça devrai le faire.
Après comme pour chaque cheval, il y à une adapatation. Que je voye par rapport à son caractère...
Mais avec celui de cette année, jusqu'ici tout se passe bien , pourtant il à un caractère de cochon!

Cyriline

Membre VIP
  

Trust : -  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 4583
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 13h56

Juste un petit aparté sur les differents rencontré entre Saber et Praire.

Personnellement j'ai entendu parler de JCB sur se forum pour la première fois l'année dernière, et même réaction que Saber, je l'ai pas attendu pour tirer certaines conclusions du comportement équin (qui se rapproche beaucoup de l'oiseau, animal que j'élève également).
La réaction de Prairie me fait pensé à un autre personnage, bien connu du forum, dont on ne peu pas critiqué sans être un ignorant où penser par soit même sans être un de ses adeptes.

Alors mettez de l'eau dans votre vin (ou buvez en plus...) et c'est pas parce qu'on à pas l'étiquette "scientifique" qu'on ne peu pas se faire une opinion juste, baser sur nos réflexions et nos expériences.
Et pas besoins de 300 ha pour étudier un troupeau et le langage corporelle du cheval

Pour continuer sur le débourrage, pour en faire de plus en plus, sur des chevaux de toutes sortes, avec des histoires différentes plus ou moins facile, effectivement je pense qu'il est plus facile de faire un mélange des connaissances "éthologique" (la science pas l'équitation) et des méthodes traditionnel. Cela permet de s'adapter, de gagner du temps par une mise en confiance, car chaque geste est pensé dans cette objectif. Aller dans le sens du cheval en lui donnant les limites (le respect), faire comprendre se qu'on attend du poulain sans le mettre dans la crainte, et qu'il y vienne de lui même. Il y a généralement une 10aines de séance pour que le poulains soit capable accepter le cavalier aux 3 allures en extérieur, et avancer tourner s'arrêter également en carrière (je galope pas en carrière avant qu'il n'est acquis suffisamment d'équilibre et de force pour le faire.)

Vagary

Apprenti
  

Trust : -  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 255
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 14h02

Je trouve cet article très intéressant surtout et très instructif, cependant, ce qui m'ennuie un peu c'est la façon dont les choses sont présentées.
Alors n'oublions pas une chose essentielle quand même :
Toutes les actions décrites comme "néfastes" qu'utilisent les "chuchoteurs" ne sont effectuées que lors de la première séance en général.
C'est le moment où l'homme tient à se positionner par rapport au cheval qui est devant lui.
Il faut qu'un des deux se positionne non?
Violent? Parce qu'il fait appel a des réactions réflexes et cherche à prendre le contrôle des mouvements, directions du cheval en lui accordant quand même une liberté qui est certes précaire car dans un lieu fermé et en cercle mais ne l'empêche pas de se tenir à l'écart de son propre chef.
En quoi la méthode classique est-elle plus douce? On met le jeune en longe et on le pousse à tourner autour de nous en le poussant avec le claquement de la chambrière!...

Je ne comprends pas la démarche de ce monsieur, j'y vois une réaction de colère parce qu'un terme non approprié a été utilisé pour définir une méthode qui a montré aux gens à plus essayer de se faire comprendre de leurs chevaux par une gestuelle du corps que par l'usage de matériel coërcitif.

Frederique3560

Membre ELITE Argent
  

Trust : 286  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8777
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 14h06


atoll a écrit le 02/12/2011 à 10h26:
ben, entre un homme et un éléphant je vois assez bien


oh ....

On fait de la transmission de pensée ... j'avais écrit quelque chose sur le "débourrage cow-boy" , et les broncos attachés au poteau ... mais j'ai effacé pour ne pas jeter de l'huile sur le feu (enfin plutôt sur le post !) , compte tenu du fait que "les éthologues" préconisent aussi parfois cette méthode ...
J'ai préféré calmer le jeu ...

Frederique3560

Membre ELITE Argent
  

Trust : 286  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8777
0 j'aime    
Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 14h12

A ceux qui cherchent le texte que j'ai cité , et Prairies l'a remis aussi , sur le débourrage ,
je redonne le lien (mis page 7 , mais au milieu des bagarres c’était peut-être un peu "perdu" , plus personne ne suivait le débat ...)

http://www.chevaux-legers-en-aquitaine.fr/pages/pages.php?title=isopraxie-du-cheval

page 7, je parlais aussi de l'isopraxie (Saberhagen ne m'a toujours pas dit pourquoi ça lui posait pb ?)

Colisa a disparu ??? pas de réponse non plus à ma question
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Equitation éthologique ?
 Répondre au sujet