Equitation éthologique ?

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Frederique3560

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Equitation éthologique ?
Posté le 25/11/2011 à 23h36

Ce post n'a pas pour but t'entamer une nouvelle discussion opposant "équitation classique" et "équitation éthologique dite équitation naturelle",
(d'ailleurs comment l'équitation pourrait-elle être "naturelle" ?),
Je ne souhaite pas participer à une discussion stérile entre ''pour" ou "contre" , merci de ne pas transformer ce post en un échange de propos contradictoires sans fin, le but n'est pas de faire changer d'avis les uns ou les autres, juste d'apporter quelques éléments de réflexion à chacun !

Je tiens à partager cette publication pour la justesse et la qualité du propos, ceux qui liront en tireront chacun à leur niveau et selon leur sensibilité, leurs conclusions personnelles.

Si j'avais eu les compétences pour exprimer ce qui est dit dans cet article, je l'aurais fait moi même, depuis longtemps!

J'évite toujours de prendre parti sur les pratiques dites de "l'éthologie" parce que je sais bien que ceux qui adhèrent à cette "mode", le font en toute sincérité et dans le but d'évoluer vers une meilleure équitation !
Mon point de vue depuis toujours est que l'éthologie est une aide précieuse en équitation , mais l'équitation éthologique est pour moi une illusion qui a pour seule réalité de générer des sommes considérables à quelques "gourous" ... un bon filon commercial parmi tant d'autres et des milliers de cavaliers ou amoureux des chevaux qui tentent de mieux faire ... ( je n'entrerai pas dans une polémique là-dessus).

Je sais bien que ce post va blesser les certitudes de certains, je respecte tous les points de vue, merci de répondre avec courtoisie et d'avoir des échanges cordiaux entre vous.
Je ne sais pas encore si je participerai à la discussion si elle s'installe, car j'ai déjà dit l'essentiel de ma pensée ici .

Merci



Unité de Recherche en éthologie

Le 6 septembre 2003

Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,
Pour la sauvegarde de l’équitation française,
Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.
Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :

Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

•Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…
Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de « chef », de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde », et autres fantaisies de livres pour enfants…

• Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce »):

• Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

• Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de « comprendre » au sens humain du mot.

• Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la « soumission ».

• Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.
• Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

• La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

• Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :
- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.
- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.
- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.
- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.
- Troubles du sommeil.
- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.
- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.
- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.
- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).
- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…;)
- Etc…

Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

• La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

• De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.



CONCLUSION
Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.
L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :
- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».
- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.
- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.
- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.
Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.
Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…;), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau !



Ce document a été rédigé par :
Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissement d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.
Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.

Missconti

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 00h35


brindemais a écrit le 29/11/2011 à 00h29:


C'est là où je bloque, bien qu'appuyé de termes et raisonnements scientifiques, quant à une dénaturation même du cheval avec cette/ses méthodes...


dénaturation de leur mode de fonctionnement je dirai, ils comprennent pas tout du coup ! ils ne peuvent pas former un couple avec quelqu'un qui se place en "dominant" voire prédateur

Erell29

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Posté le 29/11/2011 à 01h15


brindemais a écrit le 29/11/2011 à 00h29:


C'est là où je bloque, bien qu'appuyé de termes et raisonnements scientifiques, quant à une dénaturation même du cheval avec cette/ses méthodes...


Le cheval est dénaturé dans le simple fait de vouloir recréer des comportements vu dans la nature dans un contexte différent et avec une fonction différente. Un exemple tout simple: faire tourner le cheval en rond de longe, en liberté et de faire changer de direction, la tête du cheval vers l'extérieur...
Bref.....

Atoll

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 09h59

j'ai le livre de JC Barrey, il faut juste un dico a côté pour tout comprendre, mais très intéressant. Un exemple:
"Mais ils dérèglent le circuit dopaminergique de la récompense mésolimbique depuis sa source, l'aire tegmentale ventrale du mésencéphale, jusqu'au noyau accumbens dans le striatum."
oui bien sur, je vais en parler a mon cheval et je reviens
mais il vaut vraiment le coup mis a part une petite remise en question sur nos capacités a comprendre ses dires (ça a fait rire mon mari qui cherchait des mots dans son i-phone....mon mari qui est beaucoup plus scientifique que moi et il c'est bien foutu de ma gueule devant ma tête...)

Euterpe94

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 10h04

Il y a vraiment une chose avec laquelle on (Erell et moi déjà) est pas d'accord avec JC Barrey, c'est les "programmes" du jeu. Comme si les chevaux avaient des programmes.... On est face à du vivant! On ne peut pas faire un loi mathématique et dire que ça vaut pour tous. Face au vivant, il y a une loi et autant d'exceptions qu'il y a d'êtres vivants. Vous croyez que votre corps est parfaitement constitués? Est "normal" comme dans les livres?

J'ai vu un poney de 16 ans se mettre à jour avec des shets de 6 ans. Ces poneys étant tous au pré H24, tous très zen, ne subissant pas de stress au travail.... où est l'évacuation du stress là dedans? Ils jouaient à se cabrer, se mettre à genoux, se courser... Du jeu de combat en fait.
Et tout ceci a été observé par un éthologue (dont c'est l'anniversaire aujourd'hui )!

Aussi, JC Barrey est un peu controversé. Il est parfois pas bien net dans ce qu'il fait.


On ne peut pas comparer les chevaux aux humains puisque nous, nous avons tout un tas de blocage vis à vis de notre société. Notre culture chrétienne, judaïque .... nous dit par exemple que c'est mal d'être extraverti, se lâcher, d'exprimer ses sentiments sans retenue, de penser avant tout à ses besoins (émotionnels, physiques, biologiques)... On n'a pas le même fonctionnement cérébrale. 'faut toujours qu'on cérébralise tout justement alors que les chevaux vont ressentir avant tout.
On avait parlé sur un post que les chevaux voyaient le monde comme les autistes. Ca m'a beaucoup parlé puisque les autistes vont voir le monde en couleurs, en formes... sans jamais poser un mot sur leur monde!

Erell29

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 10h06

Oui nous sommes vraiment un terrain glissant et géant !!

je ne suis pas d'accord avec lui sur certaines choses, mais ce n'est que de la théorie ! Moi ce qui me choque surtout, c'est de trouver de nombres choses, de penser des choses, d'avoir une éthique et ne pas l'appliquer

Edité par erell29 le 29-11-2011 à 10h18



Ramboderetz

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Posté le 29/11/2011 à 10h10

Je peux vous dire que concernant le cerveau, humain ou animal, on en est vraiment qu'au début ! (p'tit frère docteur en neuro-sciences cognitives ). Et effectivement, quand on est pas scientifique... ça fait mal aux cheveux tout ça !

Mais l'éthologie, à notre niveau, c'est avant tout du bon sens et de l'empathie.
C'est pour ça que cette mode me gène, parce que n'importe quelle personne, meme pas douée du tout pour communiquer avec les animaux, peut etre toute contente de faire de l'éthologie avec son cheval (et foirer au passage)
Je préférais quand les gens apprenait des règles simples à appliquer, tout betement. Après, les plus sensibles, pouvaient chercher et comprendre pourquoi. Les moins sensibles ne comprendront peut etre jamais le pourquoi, mais au moins ils respectent les règles de base.

Euterpe94

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 10h25

La sensibilité se développe! Mais je la vois mal se développer quand on veut communiquer avec son cheval avec un bâton et rien d'autre (tu leur retires leur bâton aux gens, ils savent plus rien faire).... C'est comme dire qu'on devient sensible en tchatant sur internet!?

Prairies

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Posté le 29/11/2011 à 10h31


euterpe94 a écrit le 29/11/2011 à 10h04:
Il y a vraiment une chose avec laquelle on (Erell et moi déjà) est pas d'accord avec JC Barrey, c'est les "programmes" du jeu.


"Professeur" JC Barey

Qui a étudié les chevaux avec son équipe 50 ans,et qui continue de le faire, et pas dans un labo uniquement, très bon cavalier il est juge et a produit quelques très bons étalons AA

Prairies

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Posté le 29/11/2011 à 10h40

L'incompréhension que vous avez à l'égard "du jeu", ne relève pas de tel ou tel scientifique, mais de ce que le "jeu" pour la science a une définition bien particulière qui est lié à l'apprentissage.
Ce que vous voyez et vulgairement appelez le "jeu" n'en est plus un s'il n'a plus cette fonction.

Vous ne comprenez que ce que vous voyez, mais scientifiquement c'est évident que le cheval à l'âge adulte ne joue pas, alors que fait il ? il se défoule par ex.

C'est un peu comme un débutant qui verrait un cheval mordre sa porte de boxe et qui affirmerait : "ce cheval mange !" ou mieux, "ce cheval mange du bois, il aime le bois". Vous, vous diriez "ce cheval tique à l'appui".

On va dire qu'il y a autant de différence de compréhension entre un professeur et scientifique et vous, qu'entre la débutante ci-dessus et vous.

Euterpe94

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Posté le 29/11/2011 à 10h41

Nous ne sommes pas d'accord avec le professeur sur ce sujet et nous ne remettons pas en doute ses autres compétences!

Euterpe94

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Posté le 29/11/2011 à 10h46


prairies a écrit le 29/11/2011 à 10h40:
L'incompréhension que vous avez à l'égard "du jeu", ne relève pas de tel ou tel scientifique, mais de ce que le "jeu" pour la science a une définition bien particulière qui est lié à l'apprentissage.
Ce que vous voyez et vulgairement appelez le "jeu" n'en est plus un s'il n'a plus cette fonction.

Vous ne comprenez que ce que vous voyez, mais scientifiquement c'est évident que le cheval à l'âge adulte ne joue pas, alors que fait il ? il se défoule par ex.

C'est un peu comme un débutant qui verrait un cheval mordre sa porte de boxe et qui affirmerait : "ce cheval mange !" ou mieux, "ce cheval mange du bois, il aime le bois". Vous, vous diriez "ce cheval tique à l'appui".

On va dire qu'il y a autant de différence de compréhension entre un professeur et scientifique et vous, qu'entre la débutante ci-dessus et vous.





Attends, attends, je dis qu'un éthologue scientifique a observé ce comportement et tout de suite c'est un pauvre débutant?

Erell29

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Posté le 29/11/2011 à 11h05

Je le dis et le redis, un scientifique cherche des lois générales... Hors là, en ce qui concerne la présence de jeu chez l'âge adulte, de nombreuses recherches ont montré qu'on ne peut être si catégorique comme Barrey.

Maintenant, il semble que, comme d'habitude, tu ne veuilles pas en discuter et tu nous prends de haut.

Misstralala

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Posté le 29/11/2011 à 11h07


brindemais a écrit le 29/11/2011 à 00h15:
Je ne veux en aucun cas créer la polémique, moi même essayant de faire attention quant au fouilli que peut être l'équitation dite "éthologique", bien que tout de même assez convaincue par certains points de certaines méthodes. Je cherche juste à exposer mon point de vue, si cela peut apporter également des éléments de réflexion à autrui, et m'aider dans ma propre réflexion.

Cet article m'a justement interpellé et laisse à réfléchir !
Intéressant, il nuance comme dit plus haut tout ce que l'on peut entendre à propos de la dite méthode "éthologique" (un beau fouillis...); mais j'ai l'impression, ne fait pas que le nuancer... En "s'attaquant" à sa base.

L'aspect notamment nouveau que j'y découvre, c'est l'étude du fonctionnement cérébrale. Cela apporte un nouveau lot de connaissances, qui, appliqué au actions/réactions du cheval, se relève très instructif.
Cependant, ne retrouve pas de tels fonctionnements du cerveau chez l'être humain ? (Je parle sans connaissances de cause, n'étant pas scientifique, mais je ne peux m'empêcher de faire le lien). Rapport à l'éducation que chacun peut donner à ses enfants, l'éducation selon un fonctionnement de la société, une éducation religieuse, ou tout autre forme, je serai presque tentée de dire, de "conditionnements" etc.
Si si, on retrouve bien ces comportements chez l'être humain, et c'est d'ailleurs aussi pour cela qu'à un moment, il y a eu de grosses polémiques - et il y a toujours - au niveau de l'éducation des enfants, pour permettre à leur épanouissement personnel et non pas à ce que veulent en faire leurs parents.

Sans vouloir projeter une personnalité ou un quelconque désir de "liens de communication particuliers" sur l'animal qu'est le cheval, il m'a été donné de voir des "couples" très liés, et à l'écoute l'un de l'autre, avec un cheval, qui, s'il ne jouait pas comme dit dans l'article y mettait bien du coeur ! Ou encore, un cheval qui seul avec un ballon, s'y amusait sans sollicitations, bien qu'adulte (et si ce n'est pas du jeux, je me demande bien ce que c'est !)... Plus de jeux pour eux pourtant ?
Je pense que ce n'est plus dans l'ordre des choses, si tu préfères, cette histoire de jeu. Pour un cheval adulte, il n'y a plus de jeu, "normalement" parlant. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne sont pas capables de s'amuser, entendons-nous bien. Mais simplement - dans ce que j'ai pu en lire et observer - ce n'est plus un comportement spontanné entre chevaux adultes.
Pour moi, bien sûr que l'on peut jouer avec son cheval, mais il faut aussi dans ces cas-là se rendre compte du moment où l'animal n'est plus dans une optique positive et joueuse, et tend vers l'ennui ou la peur. C'est une histoire d'observation, dans tous les cas.


Sans vouloir faire de comparaisons offensantes, quant est-il du chien ? Je sais, ce n'est pas du tout la même chose. Pourtant... Dressé à obéir et rester fidèle (non sans douceur je l'accorde), est-il robotiser pour autant ? Cela ne l'empêche t il pas, si on reprend l'exemple du jeux, d'éprouver un caractère joueur ?
Encore une fois, de mon expérience, les chiens en général n'éprouvent pas un caractère joueur lorsqu'ils sont passés dans la phase adulte, mais plutôt une manière de sentir leur maître content, heureux, et centré sur eux. Encore une fois, comme tous les animaux, chiens et chevaux sont égocentrés. Quand on leur porte attention, et ce de manière positive, cela les rend heureux et réceptifs. C'est pour cela qu'un chien viendra demander à jouer à son maître, parce qu'il sait que quand il vient se mettre à jouer, il n'est plus qu'avec lui et sent les ondes positives qui en ressortent. A mon humble avis.

Ces différents idées ne sont que des idées, et je suis tout à l'écoute si elles vous paraissent incohérentes tant que les critiques sont fondées.

Je reste septique quant à cet article donc, mais ne tarderai pas à m'y pencher d'avantage, mettant un hola à de nombreuses idées bien ancrées sur la relation avec l'équidé...




Pour résumer le fond de ma propre pensée, je suis d'accord en de nombreux points avec cet article. Cependant, je pense qu'en voulant faire de trop grosses généralités, on passe au travers de l'unicité de chaque cheval, et de chaque caractère.
Ce que j'entends dans éthologie, c'est bien "observation". Observation des chevaux en général, de son propre cheval, seul ou en groupe, dans toutes les situations possibles. Perception de son état d'esprit, de sa manière d'être tout entier, pour mieux le comprendre et adapter nos demandes en fonction de lui...
Cela n'a rien à voir avec l'observer quand on le fait travailler en liberté dans un rond de longe : si on observe bien, on sent un stress, une envie de fuir, évidemment. C'est dans sa nature. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont TOUS comme ça, selon leur vécu et leurs expériences antécédentes...

Frederique3560

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 11h15

au débat qui s'installe suite au commentaire de Brindemais, j'ajoute mon point de vu résumé :

"l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal." et "le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres ... ne sont en aucun cas de l’éthologie." : à mon niveau, chaque jour je regarde mes chevaux, chaque jour il se passe quelque chose de différent , même une toute petite chose qui passerait presque inaperçue : une mimique, une attitude ... et plus par intuition que par connaissance scientifique, chaque jour j'en apprend un peu plus sur "les individus" de mon pré ...

Pour ce qui est de l'éducation (dressage aussi bien à pied que monté) :
"Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

• "Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente." (ça fait longtemps que ce qui est expliqué dans cet article, qui date d'ailleurs de 2003 ! , est connu : ça m'a semblé inintéressant car pour une fois le fonctionnement de ce qui ce passe au niveau du cerveau du cheval est expliqué clairement même pour les non-scientifiques que nous sommes )

• "Les méthodes réellement douces font appel à l'habituation" .

Nous avons tous pu vérifier combien le cheval
"perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions." (par exemple d'instinct le cheval ne veut pas s'éloigner de son groupe, c'est par répétition que nous le forçons à l'accepter : on dit qu'on l'habitue à se séparer des autres pour se donner bonne conscience , mais c'est bien contre sa nature ....)

Pour le parallèle avec l’éducation dans l'espèce humaine, la différence vient du fait que le développement du cerveau humain permettra de porter un jugement et ne se limite pas à un lien de cause à effet : je mors donc je suis puni pour le cheval et le tout petit enfant , mais chez l'homme la compréhension se développe en : ce n'est pas bien parce que je fais mal , et un sentiment de culpabilité , voir de regrets.

Le chien est pour moi dressé exactement de la même façon que le cheval : sa nature et les sélections faites font qu'il est davantage domestiqué que le cheval , mais le processus est le même : habituation ou au contraire dressage par la soumission : c'est un choix
Comme avec le cheval parfois un peu des 2 s'il s'agit de préserver notre sécurité .

Ce que dénonce l'auteur c'est la "tromperie" du client : les méthodes employées sont violentes : si l'on veut transposer à l'homme je dirais que cela s'apparente aux techniques humaines utilisées dans les mouvements sectaires : menaces / situation stressante et privations / repos seulement quand la soumission est totale .
On connais très bien les dégâts comportementaux qui en découlent .

Cela s'apparente chez l'homme à de la torture, chez l'animal à chacun de juger ...

Pour finir sue quelque chose de plus "léger" : le jeu

Je me suis encore posé la question hier après-midi voyant un cheval en poursuivre un autre sans aucune agressivité , et malgré le fait que le poursuivant est naviculaire , donc il souffre dés qu'il force un peu !
Pendant environ 20mn , il a poursuivi , provoqué l'autre , allant le re-chercher quand le second essayait de se dissimuler derrière l'abri, s"éloignant comme s'il le laissait tranquille puis revenant le rabattre comme fait un chien de berger pour rentrer le troupeau ... et tout ça alors que l'autre cherchait à l'éviter et donc ne voulait pas "jouer".
Ces mêmes chevaux "jouent" souvent ensemble (cabrent face à face sans violence, se mordillent ... ), il n'y a aucune concurrence entre eux , la hiérarchie est établie depuis longtemps et le 2ème ne tente jamais remettre en question, "le jeu" est toujours à l'initiative du "dominant".

Est-ce vraiment du jeu, même si ça y ressemble ???

Ma jument joue-t-elle quand nous courrons ensemble et faisons des 1/2 tours comme si on se poursuivait ?
Et si elle m'imitait ?

Quand je vois un des chevaux venir mordiller un autre , piaffer devant lui pour l'inciter à lui répondre de la même manière , je pense "il a envie de jouer" , mais est-ce vraiment du jeu ou il ne fait qu’évacuer son énergie , car même au prés 24h/24, on ne peut pas dire qu'il se dépense beaucoup ...

Questions que je me pose depuis la lecture de cet article ... et j'avoue que faire deuil de l'idée que mes chevaux jouent est un peu difficile ...

Mais si tous leurs besoins sont satisfaits , alors ils sont heureux ... autre grand débat !

P.S : étant des Landes j'adore le pseudo , que j'écrirais Brindemaïs


Atoll

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Equitation éthologique ?
Posté le 29/11/2011 à 11h27

pareil quand j'observe les miens.Vu qu'ils ne vivent pas a l'état sauvage et donc ne parcours pas les km qu'ils feraient a ce moment là, est ce que lorsque je les voient "jouer" ce ne serait pas en fait une sorte de "défoulement", d'évacuation de "tensions" du fait que je ne possède pas des milliers d'hectares (malheureusement), et même en vivant dehors 24h/24, n'ont ils pas des systèmes d'inhibition qui se mettent en place.(a une échelle moindre que le cheval en box cela va de soit!!).
Parfois se pose aussi le déclenchement du dit "jeu".Comme mon 5 ans qui est plus "fouteur" de m*rde que "joueur" au sens propre du terme.Ou ma PS qui va péter un câble car elle retrouve un physique, une mobilité qu'elle n'a pas pu avoir pendant plusieurs mois du a son grave accident.
(exemple du chien "joueur":le boxer, a croire qu'il n'a qu'un seul neurone, le neurone "jeu".Mais n'est ce pas plutôt un trop plein d'energie??car ses chiens sont des vrais piles...)
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