Equitation éthologique ?

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Frederique3560

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Equitation éthologique ?
Posté le 25/11/2011 à 23h36

Ce post n'a pas pour but t'entamer une nouvelle discussion opposant "équitation classique" et "équitation éthologique dite équitation naturelle",
(d'ailleurs comment l'équitation pourrait-elle être "naturelle" ?),
Je ne souhaite pas participer à une discussion stérile entre ''pour" ou "contre" , merci de ne pas transformer ce post en un échange de propos contradictoires sans fin, le but n'est pas de faire changer d'avis les uns ou les autres, juste d'apporter quelques éléments de réflexion à chacun !

Je tiens à partager cette publication pour la justesse et la qualité du propos, ceux qui liront en tireront chacun à leur niveau et selon leur sensibilité, leurs conclusions personnelles.

Si j'avais eu les compétences pour exprimer ce qui est dit dans cet article, je l'aurais fait moi même, depuis longtemps!

J'évite toujours de prendre parti sur les pratiques dites de "l'éthologie" parce que je sais bien que ceux qui adhèrent à cette "mode", le font en toute sincérité et dans le but d'évoluer vers une meilleure équitation !
Mon point de vue depuis toujours est que l'éthologie est une aide précieuse en équitation , mais l'équitation éthologique est pour moi une illusion qui a pour seule réalité de générer des sommes considérables à quelques "gourous" ... un bon filon commercial parmi tant d'autres et des milliers de cavaliers ou amoureux des chevaux qui tentent de mieux faire ... ( je n'entrerai pas dans une polémique là-dessus).

Je sais bien que ce post va blesser les certitudes de certains, je respecte tous les points de vue, merci de répondre avec courtoisie et d'avoir des échanges cordiaux entre vous.
Je ne sais pas encore si je participerai à la discussion si elle s'installe, car j'ai déjà dit l'essentiel de ma pensée ici .

Merci



Unité de Recherche en éthologie

Le 6 septembre 2003

Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,
Pour la sauvegarde de l’équitation française,
Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.
Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :

Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

•Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…
Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de « chef », de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde », et autres fantaisies de livres pour enfants…

• Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce »):

• Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

• Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de « comprendre » au sens humain du mot.

• Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la « soumission ».

• Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.
• Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

• La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

• Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :
- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.
- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.
- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.
- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.
- Troubles du sommeil.
- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.
- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.
- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.
- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).
- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…;)
- Etc…

Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

• La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

• De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.



CONCLUSION
Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.
L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :
- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».
- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.
- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.
- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.
Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.
Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…;), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau !



Ce document a été rédigé par :
Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissement d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.
Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.

Nono49

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Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 14h32


vagary a écrit le 02/12/2011 à 14h02:
...

Je ne comprends pas la démarche de ce monsieur, j'y vois une réaction de colère parce qu'un terme non approprié a été utilisé pour définir une méthode qui a montré aux gens à plus essayer de se faire comprendre de leurs chevaux par une gestuelle du corps que par l'usage de matériel coërcitif.


+1 je trouve ce monsieur moyennement sympathique, il me fait penser à certains de mes collègues scientifiques un peu fermés aux avis contraires aux leurs et qui pensent que leur sujet de recherche leur appartient...Pour ce qui est des oiseaux (sauvages) que j'observe et étudie depuis plus de 30 ans, je n'ai point eu besoin de connaitre les reptiles absolument pas ! Par contre la connaissance des premiers aura pû m'aider à mieux comprendre les seconds par la suite, bien qu'éloigné des premiers, là je ne dis pas.
Mais il a le mérite de nous faire réfléchir sur la non-violence des méthodes... Après si on veut vraiment être non-violent avec les chevaux laissons les en liberté et ne montons pas dessus (je sais c'est une phrase facile mais je le pense surtout avec mes kg...). Mais euh non j'aime trop ça !!!

Edité par nono49 le 02-12-2011 à 14h52



Frederique3560

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Posté le 02/12/2011 à 15h07


vagary a écrit le 02/12/2011 à 14h02:
Je trouve cet article très intéressant surtout et très instructif, cependant, ce qui m'ennuie un peu c'est la façon dont les choses sont présentées.
Alors n'oublions pas une chose essentielle quand même :
Toutes les actions décrites comme "néfastes" qu'utilisent les "chuchoteurs" ne sont effectuées que lors de la première séance en général.
C'est le moment où l'homme tient à se positionner par rapport au cheval qui est devant lui.
Il faut qu'un des deux se positionne non?
Violent? Parce qu'il fait appel a des réactions réflexes et cherche à prendre le contrôle des mouvements, directions du cheval en lui accordant quand même une liberté qui est certes précaire car dans un lieu fermé et en cercle mais ne l'empêche pas de se tenir à l'écart de son propre chef.
En quoi la méthode classique est-elle plus douce? On met le jeune en longe et on le pousse à tourner autour de nous en le poussant avec le claquement de la chambrière!...

Je ne comprends pas la démarche de ce monsieur, j'y vois une réaction de colère parce qu'un terme non approprié a été utilisé pour définir une méthode qui a montré aux gens à plus essayer de se faire comprendre de leurs chevaux par une gestuelle du corps que par l'usage de matériel coërcitif.




Je crois (sans parler pour lui) que ce qu'il dénonce c'est le fait que les méthodes dites éthologiques se présentent comme des méthodes douces et naturelles , et "surfent" sur "une mode retour au naturel / écolo / bio et compagnie (j’entame pas le sujet sur ce dernier point ... on va faire sauter le forum !)

et ce qui l'agace (toujours à mon avis) , c'est de voir des personnes se présenter comme détenant LA VÉRITÉ, LA BONNE MÉTHODE qui va réussir à 100% là ou les autres ont échoué, en avançant des arguments qui sont des contre vérités ... le grand public plein de bonne volonté s'abreuve de ce discours relayé par les médias (émissions, films et pas une revue sans son article éthologie !) , et comme ça marche encore mieux si on endoctrine dés le plus jeune âge , les magazines et la littérature pour les jeunes s'y met aussi ! filon juteux , tout le monde profite de la poule aux œufs d'or !

Si vous relisez un peu en arrière , vous verrez que JC Barrey n'est pas opposé à ces méthodes : il demande seulement qu'on explique VRAIMENT "comment ça marche" , et qu'on ne face pas croire que la pression psychologique n'est pas "une violence" ...
Ensuite à chacun de faire son choix en connaissance de cause .

J'ai trouvé cet article qui reflète ma pensée et mon sentiment a propos de ce qui se passe depuis quelques années autour de l'éthologie, et qui les etaie d'éléments qui les justifient .
Je n'ai pas la prétention de vouloir faire "le ménage" dans la profession, mais j'apporte ma petite pierre à l'édifice ... à mon niveau


L'éthologie est passionnante , mais faire croire que c'est à la portée de tout un chacun est à mon avis dangereux et justifié seulement par un intérêt mercantile sous couvert de bonnes intentions ... Le cheval lambda, qui pose des difficultés à son cavalier ne "mérite" pas un tel traitement , commençons par apprendre aux gens à tenir à cheval et à utiliser un cheval dressé avant de leur apprendre à re-dresser leurs chevaux


cette dernière phrase était ma petite colère du jour


P.S : hélas non, j'ai pu le constater, les situations de stress sont souvent répétées et re-répétées ... pour garantir un résultat au propriétaire du cheval qui aurait dû acheter un mouton (pardon pour les moutons ) plutôt qu'un cheval pour brouter sa pelouse, à défaut de lui monter dessus ! (si on recensait tous les chevaux qui font office de tondeuse parce que leurs propriétaires n'osent plus monter dessus ... on se dirait que finalement il y a beaucoup de chevaux qui ont la belle vie )






Atoll

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Posté le 02/12/2011 à 15h18

ouai, plus ça va, plus je reviens vers l'équitation classique.
Quand a JC Barrey, je ne me permettrais pas de le critiquer, après je peux ne pas être d'accord avec tout, normal, mais déjà je vais lire son livre, qui m'a l'air d'être tout de même très intéressant.
J'en lirait d'autres, d'autres "éthologues".Quand aux chuchoteurs franchement, on y reviens...et pis moi j'aime bien les chevaux qui pètent en l'air (enfin pas trop non plus hein, j'ai plus 20 ans, disons qui ont du gaz).
La lobotomisation façon la Cense ou tu peux couper la crinière de ton cheval a la tronçonneuse ça me dit moyen (a mes chevaux aussi ).

Laya83

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Posté le 02/12/2011 à 15h57


prairies a écrit le 02/12/2011 à 13h39:
Jimini : un poulain est un petite être qui fait rapidement ses 100kg. Tu vas voir c'est rapidement costaud et très très vif dans ses réactions.
On se laisse parfois surprendre par une morsure ou un coup de cul imprévisible, et on n'a pas toujours le réflexe (surprise aidant) de courir après le mioche pour le corriger, c'est à dire lui croquer le croupion.
Ce que les autres chevaux font.
Que le poulain considère l'humain comme un être sympathique c'est déjà très bien.
Et ne manipuler que lorsqu'on est sur de la disponibilité du petit, et de son calme.

Je dis ca mais ca n'engage que moi, je fais naître des petits avec des origines réputées coriaces, et ceci explique peut être le pourquoi de ma manière de faire.



Je pense que ce qui a de plus efficace dans l'éducation des chevaux, c'est l'effet immédiat. J'ai eu l'occasion d'éduquer à la longe une pouliche de 6 mois dans le but de l'emmener en présentation en main (obligatoire dans les présentations de Franche-Montagne). Je l'ai éduqué dans le box avec la mère à l'entrée, je tirais doucement sur la longe pour l'inciter à me suivre. A un moment elle m'a mordu (fort) au bras. Ma réaction a été immédiate, je lui ai collé une claque sur le nez. 5mn plus tard elle a fait mine de me mordre puis s'est ravisée. Je pense qu'elle a compris car j'ai réagit dans l'instant.

Frederique3560

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Posté le 02/12/2011 à 16h00

hihi , moi aussi j'aime bien quand ils sont "joyeux" !

enfin les miens , car ils sont gentils avec leur vieille maman quand même !


Atoll

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Posté le 02/12/2011 à 16h06

Pareil, et puis un cheval peut avoir du gaz et être très bien éduqué !! alors que j'ai l'impression que certaines méthodes les rendent comme tu le disais des "moutons", plus de personnalité propre, pètent plus en l'air.J'estime qu'ils ont le droit de péter un câble, d'être gaillard un jour parce que ça caille et qu'il y a du vent, tant que c'est "joyeux" et non pas "vicieux".
Sinon je m'achète un cheval a bascule, et ça me coutera moins cher en plus.

Atoll

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Posté le 02/12/2011 à 16h11

Me revoilà j'ai repensé a une chose que j'avais lu, comme quoi, ce que font les chuchoteurs, de désensibiliser aux sacs plastiques, et bien pourquoi pas attacher des sacs plastiques dans les paddocks, comme cela les chevaux s'y habitue progressivement.
Et bien j'ai fait ça, des magnifiques gros sacs plastiques blancs qui se gonflent quand y'a du vent et qui claquent, attachés aux branches des arbres.
Ils se sont habitués progressivement, sans mettre aucune pression de ma part.

Edité par atoll le 02-12-2011 à 16h12



Ramboderetz

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Posté le 02/12/2011 à 16h20

Il y a quelqu'un qui a écrit sur le forum qu'il fallait la chambrière spéciale des éthologues ou alors c'était pas éthologiqueeeuuuh (je me suis marrée)

Ben le coup du baton avec le sac plastique, ça me fait le meme effet. A chaque fois, tu vois des personnes qui se baladent autour du cheval avec leur meme baton et leur meme plastique...
Je trouve ça ridicule.

C'est simple, pour désensibiliser un cheval, faut qu'il voit du pays. C'est pas plus compliqué que ça.
(et voir du pays, ça peut etre dans les écuries aussi... gosses, parapluies, chiens, etc.)

Alors oui, p'tetre qu'un jour je désensibiliserai un cheval aux sacs plastiques... avec celui des carottes par exemple !

Vagary

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Posté le 02/12/2011 à 16h29

Atoll je suis comme toi, j'aime les chevaux qui gardent leur caractère, tant qu'ils respectent...
Pour parler de ma propre expérience, j'ai au cours de mes longues années auprès des chevaux eu recours à ma propre sensibilité.
Quand j'ai entendu parlé de cette méthode, je suis restée bouche bée comme beaucoup par les résultats que j'ai pu voir sur les chevaux.
J'ai assisté à une démonstration de Parelli à la Cense, en 2002, et j'ai ensuite appliqué certains points sur mon cheval et un autre et les résultats étaient concluants.
Je ne suis pas une inconditionnelle de ces méthodes, ça m'a permis de mieux interpréter des réactions et de mieux me positionner en fonction de ces réactions.
Ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que ces méthodes font appel à l'observation et si il existe des charlatans qui répètent sans arrêt les mêmes gestes parce qu'il semblerait bien qu'ils sont à court d'arguments dans certains cas, les chefs de fil savent exactement quand s'arrêter.
Mais bon, c'est comme en classique, il y a les vrais dresseurs ou cavaliers qui vont tout arrêter au millième de la juste réponse donnée et ceux qui veulent pousser plus loin comme pour confirmer de suite que c'est assimilé.

Pour en revenir à ma première phrase, je voudrais développer en disant ceci:
Dans la méthode Parelli (je cite celle-ci car j'ai vu le cas sur une jument uniquement travaillée sur cette méthode) les chevaux sont éteints... autistes.
Ils sont dans une telle acceptation qu'ils en viennent à accepter les erreurs de leurs cavaliers/propriétaires.
L'absence de réaction donne l'illusion à l'homme qu'il fait toujours bien et qu'il n'y a pas de risque.
Comment progresser avec son cheval alors?

Le cheval réactif nous pousse à nous interroger sur les causes de sa réaction, qu'est-ce qu'on a fait pour qu'il réagisse comme ça?

Pour ce qui est des séances de liberté, le côté proie/prédateur je ne l'ai entendu que de Monty Roberts qui avait à faire à des mustangs sauvages et qui étaient réellement dans ce contexte au quotidien.
De Corbigny n'aborde pas cet élément mais elle parle de contrôle du cheval en lui montrant à distance si les décisions qu'il prend son bonnes ou mauvaises.
Parelli les prend en main et leur fait "tourner la tête" avec des situations de confort/inconfort qui je l'admets sont plutôt génératrices de stress. Je n'ai d'ailleurs jamais utiliser ce moyen pour cette raison.

Après dire que les méthodes de harcèlement n'existent pas entre les chevaux ... Je ne suis pas d'accord.
J'ai changé mon cheval de pré il y a 2 mois et je l'ai mis avec un groupe de 2 juments et 1 âne.
Une des deux juments s'en ai pris à lui direct et a tout fait, dès qu'il est rentré dans le pré, pour le dégager et surtout le maintenir loin des deux autres.
Mon pauvre loulou a vraiment stressé, mais au bout d'un moment le groupe est reparti au fond du pré et l'a laissé.
La jument le surveillait et s'il s'approchait un peu trop elle revenait à la charge.
Je suis restée tout l'après-midi et lui est resté près de moi tout le temps, surtout qu'à un moment je l'ai protégé.
J'aime pas intervenir, sauf si danger réel, mais c'était un coup de trop et j'étais trop peinée.
Petit à petit il a repris de l'assurance et tentait des approches et dès qu'elle chargeait il revenait près de moi et elle, elle me regardait et faisait demi-tour.
Au bout d'un moment elle a fini par l'ignorer. Je suis partie (j'aurais eu un duvet j'aurais dormi là) un peu inquiète et le lendemain il était avec eux. Un peu à l'écart parce qu'elle refusait qu'il approche trop.
Elle continue à le harceler et lui il répond. C'est pas tout le temps, je dirais plutôt qu'elle essaye de le harceler de temps en temps...

Je ne sais pas si ça joue, mais je pense que le fait que je n'ai pas cherché à briser le caractère et la réactivité de mon cheval a aussi à voir avec sa capacité à ne pas accepter de se faire malmener par ses congénères et à parvenir à s'intégrer dans un groupe.
Mais je peux me tromper...

Euterpe94

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Equitation éthologique ?
Posté le 02/12/2011 à 18h03

Moi moi je peux répondre à ta question Fred! Pourquoi Saber rigole de l'isopraxie de JC Barrey.

On avait vu une vidéo où il expliquait à une cavalière à main gauche: "recule ton épaule droite, hanche droite en avant et..... TAPE TAPE TAPE TAPE!!!!"

Alors ok, on est d'accord que ses indications sur l'isopraxie sont bonnes. Quand je veux partir au galop avec Cioran (mon pioupiou-chéri en Bretagne ), je me met dans cette position de épaule en arrière-hanche en avant et il part au galop direct. Il est hyper fin comme cheval! (à condition d'être en lien avec lui sinon, il redevient un cochon mou du gland ) Maintenant il me suffit de penser "galop", mon corps se met dans la position inconsciemment et j'ai même pas fini de penser qu'il y est déjà! L'Equitation est un sport de fainéant!


Du coup, on rigole avec Saber parce que JC Barrey préconise les coups de cravache en plus de la position... La jambe, ça suffit pas pour un cheval pas encore sensible à tout ça?

Gabardan

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Posté le 02/12/2011 à 18h29

Bonsoir CA ,
L'action des jambes correspond à un code mis en place dés le début de l'éducation du cheval , sur un cheval bien mis , le dépard au galop s'obtient par un simple toucher de la jambe extérieur ( par exemple ) il est bien inutile de se tortiller dans tous les sens .
Mettre la hanche en avant et l'épaule en arrière , je n'y arriverai plus à mon age .
Jean .

Atoll

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Posté le 02/12/2011 à 18h33

pas vu cette vidéo, quel était le niveau de la cavalière et du cheval?
comme dans le club ou montent mes filles, ça m'énerve, au lieu de:" mets des jambes, pousse avec ton bassin, fais toi violence (dans le sens soit énergique)", ben non, "cravache !!!!"c'est tellement plus simple
du coup les miennes passent pour des ovni car elles l'utilisent qu'en dernier recours.(il faut avouer aussi que ces pauvres poneys de club sont souvent pas très réactifs mais bon, ce n'est pas une excuse pour oublier les aides naturelles).
Enfin, pour la, les désensibilisation, c'est pourquoi je reviens a ma vieille équitation, sortir en extérieur, passer partout, devant des tracteurs, des grosses poubelles mangeuses de chevaux, des vahces tueuses, etc....
j'aime garder un cheval "vivant", et quand ce cheval, malgré sa peur, passe l'objet de sa peur car il te fais confiance, c'est que du bonheur

Euterpe94

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Posté le 02/12/2011 à 19h07

Je suis d'accord Atoll! J'aime l'équitation traditionnelle mais j'aime aussi beaucoup la science.
Ma prof est éthologue scientifique mais elle me rappelle toujours qu'avec les chevaux, je dois arrêter de tout "cérébraliser". Pour pouvoir intégrer de la sensibilité dans mes gestes sinon "Ca sert à rien ce que tu fais". - -"



Gabardan, quand on recule son épaule et qu'on avance sa hanche extérieures, on n'a pas besoin de se tortiller. On peut même resté très droit à cheval et c'est d'ailleurs ce qu'il faut faire. Je me ferai taper sur les doigts si j'avais le malheur de me pencher d'un côté - et c'déjà fait!


Edit: j'oubliais Atoll, je crois que le cheval était un de JC Barrey et la cavalière avait l'air de bien tenir à cheval. Enfin, que des suppositions.

Edité par euterpe94 le 02-12-2011 à 19h44



Saberhagen

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Posté le 02/12/2011 à 19h40


gabardan a écrit le 02/12/2011 à 18h29:
sur un cheval bien mis , le dépard au galop s'obtient par un simple toucher de la jambe extérieur ( par exemple )


Alors justement je rebondis là-dessus. Un de mes meilleurs moniteurs jusqu'alors m'a expliqué que le cheval ne devait jamais répondre à la jambe extérieure qui ne servait qu'à canalyser (comme pour d'autres figures de dressage), mais à la jambe intérieure qui exerce une pression de l'arrière vers l'avant.

Qu'en pensez-vous ? :) Votre avis m'intéresse.

Vagary

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Posté le 02/12/2011 à 20h07

Voilà la vidéo en question



Je me disais aussi ça collait pas épaule extérieure en arrière et hanche extérieure en avant.
J'ai même essayé sur ma chaise et j'ai pas pu.

J'ai appris a demander le départ au galop en avançant ma hanche intérieure et vu la position qu'il explique à la cavalière, évidemment c'est logique et pourtant cette position me paraît complètement incongrue et gênante pour tout le monde.
Surtout sur un cercle.
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