Absolument Tolstoï, j'ai appris exactement comme tu le décris, comme Florestan l'explique également, et non pas tel que c'est explicité par les détracteurs de l'étho-truc. Je n'ai jamais soumis un cheval à un stress jusqu'à ce qu'il ne puisse plus arquer.
D'ailleurs c'est quelque chose qui m'interpelle : ceux qui pratiquent ou ont pratiqué disent "on fait de telle manière" et ceux qui ne connaissent que quelques vidéos nous répondent "ah non, pas du tout , vous faites le contraire".
Et finalement je me dis que ce qui pose le plus problème, c'est uniquement l'étiquette.
Deux exemples récents qui vont dans ce sens :
- le post de Donald Newe où les anti-éthos le trouvent respectueux, s'adaptant au cheval, alors qu'il applique des concepts qu'on retrouve chez Parelli, et vient de la même école;
- ton post, Holly où tu avais mis des vidéos d'un cheval qui avait du mal avec le passage du filet : la majorité des réponses avaient été dans le sens de "c'est progressif et très doux, j'aime beaucoup". On se rapprochait très fort de la méthode étho-truc, à quelques nuances près : ma mono m'a appris à ne pas dépasser la limite de supportabilité du cheval, là où à un moment donné, le cheval fuit et tu maintiens le contact jusqu'à ce qu'il ne bouge plus, autre nuance : ma mono m'a appris à être plus démonstrative dans les récompenses : vraie pause où réellement on fout la paix en ne faisant rien, ou en gratouillant franchement une zone agréable (et différente de celle qu'on travaille), friandise.
Sinon, le reste est commun, ce que tu as fait très naturellement, c'est de porter ton regard ailleurs, ce qui t'a permis de ne pas placer une mauvaise énergie sur la zone qui pose déjà problème, beaucoup de calme. J'avoue ne pas avoir regardé l'intégralité des vidéos, mais globalement, de ce que j'ai vu, ton intention était bonne, et les choses se passent bien. A la différence près des 2 petites choses citées plus haut, c'est ce que l'on m'a appris.
Bref, je pense que vous voyez où je veux en venir : si ça s'appelle étho, c'est de la merde, on change l'emballage (mais pas forcément le contenu) et ça devient bien voire merveilleux.