zaza88 a écrit le 14/03/2013 à 13h30: |
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Je dis par là qu'on peut utiliser du renforcement négatif "compréhensible" pour un cheval à savoir le pousser comme ferait un congénère sans forcement utiliser tout l'attirail décrit précédemment qui n'a rien de naturel.
Si c'est bien d'inspiration éthologique, je regarde comment elle agit avec ses congénères et je lui demande la même chose. De toute façon, il n'est pas possible de reprendre exactement le même code, je n'ai pas d'oreilles que je peux baisser en arrière pour lui dire de faire attention à moi. Mais en tout cas, je m'adapte au maximum à ce qu'elle aura le moins de mal à comprendre car ressemblant à ce qu'elle connait.
J'ai arrêté de lire tout le tralala pseudo-scientique depuis longtemps. Les sujets d'étude sont souvent mal choisis, peu représentatifs. Je ne veux pas comprendre les chevaux mais mes chevaux donc l'observation des sujets réels en milieu réel c'est le mieux. A moins qu'un scientifique viennent étudier mes 2 poons... |
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Bien sûr qu'on peut utiliser les mêmes codes qu'utilisent les chevaux entre eux MAIS ça ne rentre pas dans l'état d'une coopération puisque nous n'avons pas les dispositions physiques et psychologiques pour être dans le code réellement communicatif. Et nous appliquons selon à une situation qui n'est pas celle utilisée par les chevaux !
Ton terme inspiration éthologique est un non sens. On ne s'inspire pas de l'éthologie pour faire... Quand on observe les chevaux, ce n'est pas pour reproduire leur comportement, mais bien pour essayer de mieux comprendre dans quel cas tel ou tel comportement est utilisé. Vouloir ensuite reproduire un comportement en soi ne sert à rien. Il vaut mieux être humain et avoir l'énergie corporelle adéquat plutôt que de vouloir reproduire quelque chose.
Les sujets d'études ne sont pas mal choisi, ils sont juste actuels, c'est à dire qu'il faut bien commencer par quelque part: donc commencer d'abord par comprendre pour ensuite se spécialiser dans des problématiques.
En éthologie, il est communément admis que pour comprendre l'espèce domestique, il faut d'abord observer l'espèce sauvage afin de savoir quel comportement sont dit "normaux" des "anormaux". C'est ainsi qu'on a isolé les stéréotypies comme comportements "anormaux". C'est un point de départ, il faut bien commencer par là. Une fois, le répertoire comportemental mis en place pour l'espèce sauvage, on va s'intéresser à celui de l'espèce domestique et de sa relation à l'homme.
Nous avons donc aujourd'hui pour le cheval des études sur l'éducation, sur le système social des chevaux domestiques, sur le tempérament du cheval, sur le stress dans le travail, sur le jeu..etc. Franchement, je ne vois pas ce qui manque...

Ce sont des animaux réels domestiques dans des environnements domestiques...
Si tu veux comprendre TES chevaux commencent déjà pour mieux comprendre leur structure sociale, leurs besoins fondamentaux..etc. Et pour ça, il faut passer par la question: Cheval qui es tu ? (le bouquin par exemple

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