|  | ça va finir que tu ne pourras plus la toucher car pour elle tu seras la dominée et elle sera la dominante
J'ai déjà vu des cas comme ça, chevaux dont leur proprio ne pouvez plus les toucher, c'est limite dangereux |
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On a toujours agi ainsi, elle et moi. Elle a le droit de me recadrer si je vais trop loin, tout comme je la recadre si elle va trop loin.
Le rapport dominant/dominé, c'est une connerie. Il n'y a pas de "dominant/dominé" entre deux espèces différentes. Il y a soit partenariat (herbivores X avec herbivores Y), soit prédation (herbivores et prédateurs).
Nous ne sommes pas des prédateurs (même si l'Homme aime le croire pour flatter son ego de créature immature), nous sommes donc... des partenaires.
Il faut vraiment avoir une cruelle méconnaissance des rapports entre les chevaux pour penser qu'il n'y a que dominant ou dominé dans leurs liens sociaux.
Les dominants ne sont pas appréciés. Ils ont leur place uniquement parce que X connaît le chemin le plus court pour aller s'abreuver, Y connaît le chemin le plus court pour avoir la meilleure pâture et Z connaît le chemin le plus sûr pour fuir en cas d'attaque.
Mais dans les rapports sociaux, au-delà de ceux qui "dominent" par leur compétence, il y a le reste du troupeau où un cheval A va se lier à un cheval B sans aucun regard sur la hiérarchie.
C'est dans ce cadre-là que l'Homme doit s'adapter (sans pour autant se prendre pour un cheval).
Une relation d'égal à égal.
Marechalf, tu ne me connais pas. Ma jument, je l'ai eu raide sauvage. Inapprochable, sevrée à l'arrache à 20 mois et arrachée à son troupeau puis jetée dans un camion pour faire 1200 km. Je l'ai réceptionnée dans un état innommable.
Je n'ai JAMAIS agi en dominante. Je n'ai pratiqué AUCUNE méthode éthomagique de merde.
Aujourd'hui, elle se laisse parfaitement manipuler n'importe où, parce que je lui ai toujours laissé le choix.
Et donner les pieds, pour un cheval, c'est encore moins naturel que le fait d'être monté...