| alban07 a écrit le 17/09/2013 à 15h30: |
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c'est l'idée du juste prix qui est à souligner dans ta phrase...
Et il est là le coté totalement utopique de ton projet..
Qu'est ce qu'un juste prix?
Si tu arrives à répondre à cette question, je veux bien te suivre.
Le juste prix est le prix qu'est prêt à mettre le client, pas forcément celui que tu affiches.
Pour moi c'est trop fluctuant, je suis d'accord pour afficher une fourchette de prix qui donnera une idée, un ordre de grandeur..
J'insiste sur une fourchette, pas non plus une montagne (du genre +- 4-5000)
Après je parle moi de chevaux capable d'évoluer sur de très grosses épreuves, je ne connais pas trop le marché des chevaux "intermédiaires" où là il est vrai que l'offre étant tellement importante, il est possible de fixer un prix à peu pret normal en comparant les ages et les performances.
mais pour les chevaux de haut niveau (ie supérieur à 140) pour moi ton idée est un peu utopique l'offre étant relativement faible, les prix s'envolent assez facilement sans qu'il y ait une régulation possible du marché.
Et c'est souvent les clients qui font une offre que l'on accepte ou pas...
Après ce n'est que mon avis. je me trompe peut etre totalement.
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la question du prix du cheval, c'est justement ce raisonnement que je veux évincer. non un cheval ne vaut pas le prix que le client veut mettre. Il y a des normes bien connues, des baremes existent.
C'est amusant, il y a 10/15 ans de ça, la définition du prix n'était pas la meme, on savait qu'un cheval de C1 ça coutait tant, un cheval de B1, de A1 pareil c'était acquis que ça correspondait à une fourchette de prix bien définie, la variation du prix dépendait simplement des résultats et l'age du cheval, de ce qui lui donne de la valeur ajoutée ou non. Mais clairement on savait avec précision combien valait un cheval.
C'est ce que je veux retrouver.
Alors oui, le commerce des chevaux d'inter est différent, il ne se réalise pas de la meme manière mais on ne traite pas non plus avec la meme clientèle qui est soit très avertie, soit très très encadrée et on n'a pas forcément besoin de faire la pub pour les bons chevaux.
Mais meme dans ce milieu on peut faire plus clair avec des prix affichés.
Certes on ne sait pas toujours ce que le client qu'on a en face veut mettre mais on a toujours une idée très précise du prix ou il est raisonnable qu'on soit vendeur.
On est bien d'accord qu'un prix clairement affiché n'est pas forcément un prix ferme, tous les acheteurs négocient, à nous de savoir si le prix annoncé est ferme car nous avons la certitude de sa valeur et de la clientèle qu'il va toucher, ou négociable et à quel point.
C'est très français ce mystère autour du prix, la langue de bois est bien moins pratiquée à l'etranger.
Le tabou autour du prix freine souvent le client, soit parce qu'il a peur de ne pas avoir le budget, soit le budget n'est pas un soucis mais il a peur de se faire annoncer un cheval 150 000 alors qu'il a été vu à 120 000 le matin meme par quelqu'un d'autre.
C'est ce qu'il faut éviter, après si tu as une fourchette très précise et pas à +/-10 000 euros (pour les chevaux de moins de 100 000 disons) mais plus resserré pourquoi pas.
Pour les chevaux à plus de 100 000, on a toujours un idée de ce qui se fait sur le marché au moment de la vente et ce qui peut etre un juste rapport qualité/prix. Après si le vendeur est toujours en quette d'en tirer le maximum, c'est assez incompatible avec le juste rapport qualité/prix.
Je pense quand meme qu'on est capable d'évaluer vraiment un cheval, des argus existent et donnent une idée et le vendeur s'il est compétent doit savoir naviguer dans la juste évaluation de son cheval.