|  | Sissilea, j'ai une question toute bête, mais quels sont les indicateurs qui t'ont montré les problèmes, dans tes deux exemples ? Une intoxication au tuhya, cela se voit comment ?
La fragilité cardio-vasculaire, j'ai ma petite idée, mais j'avoue que je suis curieuse de comprendre ! |
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Alors, pour l'intoxication par le thuya, c'est bien sûr la toxicologie de cette plante, pour les effets "grossiers", et la matière médicale homéopathique pour sa connaissance plus fine.
Il s'agit donc d'un ensemble de signes symptômes et paramètres qui, pris tous ensemble, permettent d'arriver à cette conclusion. Pas uniquement un ou deux. Alors, bien sûr, je peux résumer en citant les plus visibles, mais je me méfie beaucoup de faire une chose comme celle-ci sur un forum : mon propos est plutôt d'inciter à affiner son regard et à introduire des nuances avant de porter le moindre jugement. D'ailleurs, j'ai bien dit qu'au terme de l'observation, analyse, etc, on commençait simplement à formuler des
hypothèses.
Donc, là, si je te dis que ce sont certaines marques sur le sabot, certaines tensions ligamentaires au niveau de P3, et une certaine forme de démarche raide, je ne sais pas si cela va t'aider, mais, en tout cas, je crains que ce ne soit très contre-productif, car il y a tout ce que je ne dis pas, et que j'ai aussi pris en compte, et surtout toutes les autres hypothèses que j'ai écartées, et auxquelles ces mêmes signes, tension et raideurs auraient pu faire penser. C'est la finesse à la fois de ma connaissance des effets toxiques du thuya et de l'observation du cheval qui m'a permis de dire cela.
Ce qu'il faut retenir, ici encore, c'est l'importance du regard fin et précis, et de l'approfondissement de chaque notion.
Même chose pour l'autre cheval : j'avais observé certaines façons de "marquer" les ongles des gros orteils des personnes victimes d'infarctus, et notamment du gauche, façon que j'ai parfois retrouvée chez certains chevaux. Lorsque, là encore, c'est accompagné d'autres paramètres, on peut quasiment y "lire" à coup sûr, un lien avec un problème cardio-vasculaire, voire une fragilité génétique plus ou moins lourde, ce qui était le cas chez ce jeune cheval.