laurilo a écrit le 05/05/2014 à 19h10: |
|  | les chevaux qui "souffrait" de sport intensifs (conditionnement donc). Lorsque le cheval est en effort (physique ou psychologique) il va libérer des hormones, endorphines et il sera complétement drogué et donc il lui faut sa "dose". D'où les soucis lors d'une mise à la retraite trop rapide... |
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Je rebondis juste là dessus.
Les endorphines sont des hormones de bonheur, d'"amour", dans le sens "apprécier", de bien-être.
Chez l'homme, comme chez le cheval, et bien nombre d'animaux, elles sont sécrétées :
- Lors de rapports sexuels
- Lorsque l'on voit/sent/touche quelqu'un ou quelque chose qu'on apprécie
- Lorsque l'on mange quelque chose de bon, pour les humains, en particulier le chocolat (oui oui, c'est scientifique)
- Et bien d'autres choses encore... Plus généralement, tout ce que l'on aime/apprécie
Dans tous les cas, plus on ''consomme" ces choses qui nous font libérer des endorphines, plus on en veut, donc plus on en "consomme", et ainsi de suite. Donc concrètement, toutes nos actions quotidiennes peuvent, selon si on les apprécie ou non, devenir des "drogues".
Je cheval sera donc "drogué" au sport si il aime ça.
Il sera "drogué" aux balades si il aime ça.
Il sera "drogué" aux carottes, aux caresses, à son copain Caramel, à ses nouvelles friandises.
On ne peut donc pas reprocher aux endorphines de conditionner le cheval de sport, car elles ne le "drogueront" que si celui-ci apprécie, de base, le sport.