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Des endogirls ?
Posté le 17/09/2019 à 18h15
Oui bien sûr ça dépend de la zone, de la durée de l'intervention, etc... Moi c'était une lésion sur les ligaments qui retiennent l'utérus, mais ça ne le touchait pas en lui même, ni les ovaires.
La reprise a été rapide oui parce que je suis en libéral, donc quand je ne travaille pas, bah je ne gagne pas d'argent, y'a pas la sécu et tout. (délai de carence 90 jours dans mon cas). En plus je remplaçais à l'époque une personne qui était en congé mat, donc bref, je ne pouvais pas m'arrêter trop longtemps (normalement je devais me faire opérer à la fin de mon rempla, mais ça devenait intenable).
C'était en Février moi. Et oui ça valait le coup, 10 fois oui, 1000 fois oui. Même sous morphine j'avais très mal en continu, ça me réveillait la nuit, j'avais déjà donné pour les traitements ménopause like (9 mois en tout), avec qui j'avais beaucoup d'effets secondaires, donc j'étais vraiment à bout.
Après l'opération j'ai eu les douleurs normales des suites opératoires, qui étaient déjà largement moins importantes que mes douleurs d'endométriose, et largement gérables aves les anti douleurs prescrits. C'est passé vite et depuis je n'ai plus eu du tout les douleurs de l'endométriose. Je prends toujours la pilule en continu par précaution (et puis c'est cool aussi de ne pas avoir ses règles, faut bien y trouver du positif) donc là RAS. Je peux de nouveau avoir des rapports avec pénétration mais sans douleur, ce qui est quand même agréable.
Après ça dépend des médecins et de l'opération, et du sport aussi, de toute façon il te donnera ses consignes après et tu pourras lui poser tes questions :)
J'avais vu un médecin qui m'avait dis 3-4 jours d'hospit et 1 mois sans sport, et le gynéco qui m'a opéré, qui avait tous les éléments du coup, avait prévu la sortie le soir même ou le lendemain selon la chir, et le sport sous 7-10 jours.
J'ai encore fait un pavé, mais clairement j'en pouvais plus de cette maladie, ça m'avait déjà emmerdé sur des grosses périodes, les traitements hormonaux, j'avais donné, ça devenait très dur parce que je travaillais beaucoup et j'enchaînais beaucoup d'aller retours au labo pour ma thèse, la morphine ça me fatiguait beaucoup, je n'en prenais pas quand je devais conduire donc je souffrais beaucoup, clairement avancer l'opération ça a été la meilleure décision.
Et vraiment j'appréhendais mais plus de douleurs, une vie perso et des relations bien moins handicapée, plus de médicaments, savoir que si un jour je veux des enfants mon corps est dans de bien meilleures conditions pour que ça se fasse naturellement...