Quelque chose contre le stress permanent ?

greatuma a écrit le 03/02/2015 à 12h11: Il faut arrêter sans cesse de se dire AVOIR un travail, AVOIR une situation, AVOIR un mari, AVOIR une situation stable. Car on en oublie l'important. Être soi et juste soi, et se construire un monde et un mode de vie en adéquation avec nous même.

Rien à rajouter !

zerofuel a écrit le 04/02/2015 à 15h18: Braaaaavooooo ! Tu sais pourquoi tu existes ! Et ce n'est pas rien : tu as un boulevard désormais !

Merci

J'aimerais quand même rebondir sur certains propos.

Je suis d'accord sur toute la partie "il faut être soi", "prendre du temps pour soi", "vivre pour soi", etc. Mais pour pouvoir vivre sa vie comme on l'entend, il faut souvent un minimum de revenu.

La passion qui me fait vivre et vibrer touche les voitures. J'ai trouvé ce qui me rend heureuse, c'est génial non ?? Ouais, mais si les aléas de la vie n'avaient pas fait que je puisse me payer la voiture dont je rêve, ça n'aurait pas de sens.

Regarder des voitures en photo ou dans une concession, ça ne m'apporte quasiment rien par rapport à rouler MA voiture. Avoir cette voiture, c'est un but que je me suis fixée depuis quelques années. Mais j'aurais très bien pu ne jamais l'atteindre, et il y a plein de gens qui ont des rêves qu'ils n'assouviront jamais. Et à un moment, ça plombe le moral...

C'est vraiment au cas par cas. Bien sur si on aime les chevaux, il y a plusieurs moyens d'en voir et de s'en occuper gratuitement. Mais dès lors qu'il s'agit d'un bien ou d'une envie qui a un certain prix, ça devient vite compliqué...

Je vis à travers mon travail et mes passions. Si je n'avais pas les moyens financiers, je ne pense pas que je me sentirais aussi bien dans ma peau parce que ça fait partie de mon équilibre.

Et d'ailleurs, avant de comprendre que j'avais besoin de mes passions pour avancer, je vivais sans avoir envie de connaître l'avenir. Je ne voyais pas l'intérêt de vivre. Pire, je m'ennuyer dans ma vie !

Il a fallu que je tombe très malade pour réfléchir et voir les choses différemment. Mais ça ne se fait pas en 5 minutes. C'est un long travail à faire sur soi-même.

Narce merci de ton témoignage dont tu as exactement interprêté mon cas sans un minimum de revenu on ne peut pas atteindre notre but, ce que l'on veut donc moi sans le revenu qu'il me faut pour l'atteindre bah voilà...je ne suis pas épanouie et je vais mal.

narce a écrit le 05/02/2015 à 11h00: Je suis d'accord sur toute la partie "il faut être soi", "prendre du temps pour soi", "vivre pour soi", etc. Mais pour pouvoir vivre sa vie comme on l'entend, il faut souvent un minimum de revenu.

La recherche de l'épanouissement personnel pré-suppose que tes besoins fondamentaux sont couverts (sinon, ce n'est pas de l'accomplissement, mais de la survie). Mais si ta passion ou ta vocation est hors de la sphère marchande, tu n'as pas besoin d'y consacrer des sommes folles. Le jardinage ou le tourisme à pied sont très économiques.

narce a écrit le 05/02/2015 à 11h00: La passion qui me fait vivre et vibrer touche les voitures. J'ai trouvé ce qui me rend heureuse, c'est génial non ?? Ouais, mais si les aléas de la vie n'avaient pas fait que je puisse me payer la voiture dont je rêve, ça n'aurait pas de sens.

Ce que tu prends pour un alea n'en est pas un : c'est précisément ton désir d'assouvir ta passion qui t'a mené là où tu es professionnellement et financièrement.
La passion est un moteur (sic) puissant

zerofuel a écrit le 05/02/2015 à 13h31: La recherche de l'épanouissement personnel pré-suppose que tes besoins fondamentaux sont couverts (sinon, ce n'est pas de l'accomplissement, mais de la survie). Mais si ta passion ou ta vocation est hors de la sphère marchande, tu n'as pas besoin d'y consacrer des sommes folles. Le jardinage ou le tourisme à pied sont très économiques. Ce que tu prends pour un alea n'en est pas un : c'est précisément ton désir d'assouvir ta passion qui t'a mené là où tu es professionnellement et financièrement. La passion est un moteur (sic) puissant

Ben oui, c'est bien ce que je dis

ça dépend complètement de tes passions et de tes besoins. Si tout cela rentre dans un cercle incluant de l'argent, ça devient très compliqué. Et ça, on ne le choisit pas.

Donc après, comment on fait ? On met ses passions de côté avec des regrets ?

Il y a des gens qui auront beau tout faire pour se payer un cheval (par exemple) et qui n'y arriveront jamais pour X ou Y raisons.

Je parle bien d'aléas parce que c'est le cas. J'ai eu de la chance de tomber sur mon ancien employeur qui m'a fait découvrir le terrain. Suite à ça j'ai trouvé mon poste actuel avec une voiture de fonction et un salaire correct.

Pour moi c'est du pur hasard. Il y a un peu de moi c'est sur puisque c'est moi qu'on a choisi pour ces postes-là. Mais initialement, si je n'avais pas connu mon ancien employeur, je n'en serai pas là aujourd'hui car ce n'était pas du tout dans mon devenir.

C'est la vie qui a fait que, et on n'a pas tous ce privilège...

narce a écrit le 05/02/2015 à 14h00: Pour moi c'est du pur hasard. Il y a un peu de moi c'est sûr puisque c'est moi qu'on a choisi pour ces postes-là. Mais initialement, si je n'avais pas connu mon ancien employeur, je n'en serai pas là aujourd'hui car ce n'était pas du tout dans mon devenir. C'est la vie qui a fait que, et on n'a pas tous ce privilège...

Je ne partage pas ton point de vue : mon âge me permet au contraire d'affirmer que tout individu rencontre dans sa vie des dizaines d'opportunités. Mais il faut savoir les reconnaître... et les saisir ! Et pour ça, il faut avoir un but dans la vie car alors tout ce qui nous entoure ou nous arrive est analysé comme un moyen éventuel d'atteindre (plus vite) ce but.

"il n'est de vent favorable pour qui ne sait pas où il va"

zerofuel a écrit le 05/02/2015 à 22h10: Je ne partage pas ton point de vue : mon âge me permet au contraire d'affirmer que tout individu rencontre dans sa vie des dizaines d'opportunités. Mais il faut savoir les reconnaître... et les saisir ! Et pour ça, il faut avoir un but dans la vie car alors tout ce qui nous entoure ou nous arrive est analysé comme un moyen éventuel d'atteindre (plus vite) ce but. "il n'est de vent favorable pour qui ne sait pas où il va"

Je comprends ce que tu veux dire mais je m'interroge quand même.

A la base, j'ai envoyé des candidatures spontanées et on m'a rappelé.

Mon ancien employeur devait donner sa réponse à une autre personne qui était sélectionnée pour ce poste le jour où il a réceptionné ma candidature.

Si j'avais envoyé ma candidature 1 jour plus tard, c'était mort.

Donc au final, je pars du principe que c'est de la chance puisque je suis tombée au bon moment.

Tu comprends ce que j'essaie d'expliquer quand je parle de chance ?

Ce que tu dis est vraiment passionnant Zérofuel... Je suis jeune, je me pose pas mal de questions en ce moment et ça commence à me permettre d'éclaircir quelques points dans ma vie de penser à tout ce que tu dis... Merci

narce a écrit le 06/02/2015 à 08h17: A la base, j'ai envoyé des candidatures spontanées et on m'a rappelé. Mon ancien employeur devait donner sa réponse à une autre personne qui était sélectionnée pour ce poste le jour où il a réceptionné ma candidature. Si j'avais envoyé ma candidature 1 jour plus tard, c'était mort. Donc au final, je pars du principe que c'est de la chance puisque je suis tombée au bon moment. Tu comprends ce que j'essaie d'expliquer quand je parle de chance ?

J'ai parfaitement compris, mais tu raisonnes sur ce seul envoi de candidatures spontanées alors que je parle de manière plus large.
Tu avais décidé de t'en sortir activement, d'où cet envoi. Mais, étant réceptive, tu pouvais tout aussi bien repérer une annonce, parler de ta recherche à des connaissances, etc...
Si ton ex-employeur ne t'avait pas repérée à temps, un autre t'aurait donné ta chance. Ou tu te serais démmer*ée pour faire parler de toi, te faire repérer, etc...
C'est en ça que je dis que ce n'est pas un hasard. Lorsqu'on est (et qu'on reste) motivé et qu'on s'en donne donc les moyens (intérim, CDD, bénévolat, mobilité, changement de branche, reconversion, formation continue, etc...), on voit tôt ou tard passer des opportunités. Reste à les saisir (ou parfois, à les provoquer).
Perso, je bosse actuellement à 180 bornes de chez moi et je rentre tous les soirs. C'était une opportunité (intellectuelle et financière) qui me permet de ne bosser que 4 jours par semaine (soit quand même 60H hors de chez moi) et de profiter davantage de mes enfants le mercredi et le WE (ce qui est mon unique objectif dans la vie). J'aurais pu ne même pas examiner cette offre d'emploi au motif qu'on ne se tape pas 6H de transport collectif par jour. Mais si on la considère seulement comme un moyen et non un but ...

zerofuel a écrit le 06/02/2015 à 13h45: J'ai parfaitement compris, mais tu raisonnes sur ce seul envoi de candidatures spontanées alors que je parle de manière plus large. Tu avais décidé de t'en sortir activement, d'où cet envoi. Mais, étant réceptive, tu pouvais tout aussi bien repérer une annonce, parler de ta recherche à des connaissances, etc... Si ton ex-employeur ne t'avait pas repérée à temps, un autre t'aurait donné ta chance. Ou tu te serais démmer*ée pour faire parler de toi, te faire repérer, etc... C'est en ça que je dis que ce n'est pas un hasard. Lorsqu'on est (et qu'on reste) motivé et qu'on s'en donne donc les moyens (intérim, CDD, bénévolat, mobilité, changement de branche, reconversion, formation continue, etc...), on voit tôt ou tard passer des opportunités. Reste à les saisir (ou parfois, à les provoquer). Perso, je bosse actuellement à 180 bornes de chez moi et je rentre tous les soirs. C'était une opportunité (intellectuelle et financière) qui me permet de ne bosser que 4 jours par semaine (soit quand même 60H hors de chez moi) et de profiter davantage de mes enfants le mercredi et le WE (ce qui est mon unique objectif dans la vie). J'aurais pu ne même pas examiner cette offre d'emploi au motif qu'on ne se tape pas 6H de transport collectif par jour. Mais si on la considère seulement comme un moyen et non un but ...

Oui enfin c'est un peu facile aussi, parfois on a beau se demener comme on peut, la situation ne se debloque pas. Parce que sinonca veut dre que les gens qui onr0t finis a la rue c'est bienfait pour leur tronche ils avaient qu'a se bouger le cul et saisir des opporunites???

oui il faut aussi reconnaitre que parfois la vie ne va pas dans ton sens aussi :)
je connais des gens qui sont à font et pourtant il leur arrive toujours une tuile...

je suis aussi convaicue que l'on se donne les moyens pour atteindre un objectif comme j'ai la certitude que l'on est attiré par certaine personne par rapport à notre propres envie..

mais je reste persuadeé que dans certains cas, même avec la meilleurs volontée du monde ça le fait pas...

loraline16 a écrit le 06/02/2015 à 17h17: Oui enfin c'est un peu facile aussi, parfois on a beau se démener comme on peut, la situation ne se débloque pas.

Les opportunités ne se présentent pas forcément dans le mois qui suit ta recherche de boulot. En revanche, je te garantis que je suis effaré de voir les conditions que mettent certain(e)s (et ce ne sont pas forcément les plus diplômés ou les plus expérimentés) pour éventuellement accepter un job

loraline16 a écrit le 06/02/2015 à 17h17: Parce que sinon ça veut dire que les gens qui ont fini a la rue c'est bien fait pour leur tronche ils avaient qu'à se bouger le cul et saisir des opportunités ???

Désolé Loraline, ce discours démagogique et culpabilisant n'a aucune prise sur moi. Primo, je n'ai (à la différence de toi) jamais écrit, ni même pensé ce que tu viens de gratter et deuxio, je t'invite à bien lire ce que j'ai en revanche écrit.
J'espère que tu as bien compris que les gens qui se retrouvent à la rue ont précisément perdu la motivation dont je parlais. Et, amha, le meilleur service à leur rendre n'est pas tant de les assister matériellement que de réveiller en eux cet élan vital.

cath87 a écrit le 06/02/2015 à 18h05: oui il faut aussi reconnaître que parfois la vie ne va pas dans ton sens aussi :) je connais des gens qui sont à fond et pourtant il leur arrive toujours une tuile...

Je n'ai jamais dit que c'était simple (ça se saurait...). En revanche, quand tu te penches sur les difficultés que ces gens rencontrent (ce que je fais, car je suis "coach" bénévole), tu t'aperçois que, précisément, ils n'ont pas simplifié leur vie... bien au contraire ! Involontairement ou non, ils accumulent les difficultés et - surtout - les bombes à retardement qui leur péteront inéluctablement au nez.

cath87 a écrit le 06/02/2015 à 18h05: je suis aussi convaincue que l'on se donne les moyens pour atteindre un objectif comme j'ai la certitude que l'on est attiré par certaine personne par rapport à notre propre envie.. mais je reste persuadée que dans certains cas, même avec la meilleure volonté du monde, ça le fait pas...

Je te garantis que la foi soulève des montagnes. Il ne faut pas rêver sa vie, il faut vivre ses rêves. Si tu ne perds pas de vue ton objectif et si cet objectif n'est pas déconnant (traduire : physiquement impossible), il est atteignable. Crois-moi !

Mouais desolee mais pas convaincue, tu as beau avoir la gnac ou ce que tu veux, te demener comme un diable, parfois la vie , la malcha'ce ou appelle le comme tu veux, mais en toutles cas un element que l'on ne peut maîtriser font que ca ne se passe pas comme tu le souhaiterais.

En l'occurence je ne cherchais a culpabiliser personne, car c'est plutot ton discours que je trouve quelque peu culpabilisant. Et generalement je l'entend de la bouche de personnes qui n'ont pas connu de malheur ou difficultes particulières et qui ne peuvent donc tout simplement pas comprendre. Ou qui sont bien prompts a juger et cataloguer les autres.

Je precise que je ne parle pas de toi en particulier, je ne te connais pas je ne peux donc pas te juger et je n'ai pas a le faire.
Toutefois j'ai eu personnellement a faire a des coach comme ils s'appellent, et beaucoup sous leurs belles paroles profitent du mal etre des autres pour se faire payer grassement.