Bonjour à toutes !
Après mûre réflexion se sera donc la pension n°1, si je vais dans la deux tout de suite je me demanderais toujours ce que ça aurait pu être dans la 1 et en plus cela me laisse une stratégie de repli dans la 2 au cas où.
De plus, point non négligeable, avec la formule box/paddock de l'hiver, il sera manipulé plusieurs fois par jour par d'autres personnes que moi ce qui me semble être une étape nécessaire si je veux un jour pouvoir avoir une DP ou le prêter à une amie.
Sinon côté Baroudeur on est dans du moins joyeux ces dernières semaines, pas qu'il se soit mal comporté, mais je commence à fatiguer.
JEUDI 7 MARS : Je le sais pourtant que je ne dois pas me forcer...
Ce jour-là je suis fatiguée par la route mais comme Baroudeur est trop gros, faut bien qu'il bosse.
J'hésite longtemps entre carrière et balade mais finit par opter pour la balade au vue de ma fatigue.
Bien sûr j'y vais à contre coeur... fatalement Baroudeur c'est montré un peu plus peureux que les autres jours, je ne suis pas dedans et il le sent.
On part sur un chemin connu qui même jusqu'au télégraphe. Il m'a d'ailleurs fait un truc rigolo, à un moment sur ce chemin, il faut serpenter entre les arbres de la forêt, à pied ça ne passe pas trop mal, à cheval c'est un peu plus compliqué. Je lui demande donc de retrouver sur le chemin principal.
Il y a un petit contre bas à passer pour retourner dessus, et bien il n'a descendu que les antérieurs en laissant les postérieurs en haut parce que j'ai cessé mon action lorsqu'il à commencer à descendre.
Bref il sursaute pas mal et demande souvent à s'arrêter. Je l'incite à être un peu plus allant.
On passe la maison qui fait peur à cheval mais je descend un peu plus loin car il se tend de plus en plus et que je n'ai pas l'énergie de gérer ça d'en haut.
Au bout du chemin on prend à droite car cela faisait longtemps que je n'étais pas passer par là. À peine remonter, je redescend car une voiture avec remorque arrive, elle fera d'ailleurs plusieurs aller-retour sur cette route.
?
Je passe entre 2 maisons pour rejoindre un chemin, l'une d'elle stock des pavés sous une bâche, Baroudeur se montre très méfiant, se tend beaucoup mais conserve le pas sans sursaut ni écart, je le félicite donc chaudement.
Arrivé sur le chemin je demande le trot, il est tout content et commence à secouer la tête, je travaillerais donc à avoir un trot calme et tranquille. Au final on retombera sur un cheval qui réagit à l'assiette et je peux donc trotter rênes longues.
Beaucoup de stress une fois de retour vers les maisons, c'est la première fois qu'on passe dans ce sens monter et il y a beaucoup de chose à voir :
- le poney dans son paddock
- l'abris de jardin et ces brouettes stockées là
- le parc des poules
- la fenêtre où l'on voit son reflet
- et le monsieur qui jardine
On passe à son rythme et à défaut d'être calme au moins il n'est pas satellisé.
Plus loin je met pieds à terre pour passer le paysan et sa scie circulaire, comme il passera au trot je ferais plusieurs aller-retour jusqu'à ce qu'il puisse rester arrêter à côté
(il ne la voit pas, il entend juste le bruit).
Je remonte et on prend le chemin qui passe par les chèvres/moutons pour rentrer.
Je commence à avoir mal aux fesses donc je décide de rentrer à pied et dessangle donc d'un trou... c'était sans compter sur mon mal de crâne qui décide de me donner des vertiges dans la montée suivante, du coup je remonte et on rentre.
En tout on aura fait 11km environ, pas autant que je le souhaitais pour son poids, mais plus que ce que j'aurais du faire vu mon état.
VENDREDI 8 MARS : Conversation enrichissante
Le lendemain je resterais à mon ancien appartement pour finir 2-3 cartons
(les bricolent que je n'étais pas sûre de pouvoir amener là-bas).
Ensuite gros mal de tête donc je passe juste lui faire un bisous et go chez mes parents.
Le soir je discute un peu de mes difficultés avec mon frère, qui a son BPJEPS pour rappel, il me donne de très bonne piste.
Notamment on regarde sur son classeur de pédagogie, les galops. Il me dit que connaître le galop d'un cavalier c'est bien, connaître celui du cheval est pas mal aussi.
Donc en gros on regarde les savoirs que l'on doit avoir acquis pour les galops et ainsi je peux voir que mon cheval est plutôt galop 6 au pas, galop 5 au trot enlevé mais seulement 3 au trot assis... Et à partir de ça on va voir les différents type d'exercices que l'on peut faire suivant son niveau à lui.
J'ai trouvé cette approche rigolote et intéressante, elle me permettra notamment de savoir dans quel niveau prendre des cours en fonction de ce que je veux travailler.
On fait aussi le point sur ma façon de travailler.
Il me dit que souvent les cavaliers font l'erreur de rechercher une allure parfaite avant de passer à la suivante. Hors pour lui, il faut utiliser le pas pour améliorer le trot, puis le trot pour améliorer le pas... bref attendre l'allure parfaite pour passer à la suivante est selon lui une erreur.
De plus j'ai l'habitude de beaucoup travailler le pas avant de faire mes allures c'est à dire que je fais :
- pas : travail droit puis latéral
- trot : idem
-galop : travail droit pour l'instant.
Il me conseille de faire plutôt :
- travail droit : pas, trot, galop
- travail latéral : idem selon le niveau du cheval
Car pas top de plier sans avoir échauffé les muscles aux allures supérieurs au préalable.
LUNDI 11 MARS : Tentative de dressage et parage
J'arrive suffisamment tôt pour pouvoir monter avant le parage.
Météo pas du tout optimale, il y a vraiment de fortes bourrasques de vent.
Une fois dans la carrière j'essais l'idée de mon frère, je fais du pas en lui demandant d'être droit sur ses lignes et ces cercles, ensuite passage au trot même demande mais impossible de l'avoir droit sur les cercles, rien que le calme est compliqué. Je finirais sur quelque chose de pas trop dégueu mais comme je commence à m'énerver, que le vent monte de plus en plus et que je sens qu'on arrive aux limites de ce que l'on peut supporter tout les deux, je m'arrête là-dessus. Au final je ne serais monter que 30 min.
Je le laisse brouter puis on passe au parage.
Avec le vent c'est plus compliqué et on est obligé de repasser par l'étape où je prend le pied en premier et lui amène la meuleuse. Petite régression par rapport à la dernière fois, mais on peut tout de même le paré attaché au mur donc on ne revient pas non plus à la case départ.
Il s'est montré assez polisson entre le vent et la longueur du parage
(elle bosse bien mais qu'est-ce qu'elle est longue !) Baroudeur en avait franchement marre.
Du coup il a décidé de jouer un peu avec elle, il lui arrachait son pied, et comme elle n'est pas forcément très combattante elle l'a laissé faire une ou deux fois, du coup après... il a été c*n ! Si bien que j'ai fini par lui prendre les pieds postérieurs moi-même histoire qu'il se souvienne que non on arrache pas son pied.
Étonnamment avec moi il a été beaucoup plus sage !
Une fois fini retour au pré et retour maison pour moi.