@corleone Je voulais pas dire le placé en générale c'est plutôt une question pratique propre a chacun, dans ces cas la cette personne peut nous monter les effet de la tète en l'air sur les vertèbre thoraciques? Non je pense que le placé bien effectuer n'est pas du tout un danger pour le cheval, par-contre ceux qui font droite gauche et qui ne pensent pas au postérieurs la évidemment ça peu mettre le cheval dans l'inconfort...
Je pensais que tu parlais de l'équitation en général.
Nous sommes d'accord, bien sûr que le "placé" obtenu par droite-gauche n'est pas concevable et ne devrait pas porter le nom de "placer". Dans mes significations personnelles, c'est le cheval qui vient se placer de lui-même ainsi - par notre jeu de mains/jambes/assiette - et non nous qui devons le mettre dans cette position.
Citation :
Par exemple on peu prendre Loulou comme exemple : il ne sais ni avancer ni tourner, ni porter son cavalier, il n'arrive pas a trotter avec quelqu'un sur le dos. De lui même en longe il est a "l'endroit" mais un poids sur son dos au galop par exemple le met a l'envers, donc il faudra au travail monter le placer au pas sans forcement de beaucoup de choix de travail en amont...?
Par contre là, nos avis divergent. Le placer n'est pas à demander, n'est pas à "travailler", mais à obtenir petit à petit, lorsque le cheval est physiquement prêt.
Un cheval aussi vert dans le travail ne va pas avoir cette position dès le début. Il y a un tas de choses à travailler avant: pour moi - si je ne dis pas de bêtises - il faut un minimum d'équilibre et de travail pour obtenir le placer. Certes, celui-ci aide le cheval à porter le cavalier, mais dans des exercices basiques (marcher au pas, trotter, s'arrêter, tourner...) ça n'est pas une priorité. Le jeune cheval n'effectue pas des airs de basse école dès le début, il doit juste apprendre ses gammes. A ce que je comprends de son niveau de travail, ce cheval en est au début de son (re)dressage. Il faut prendre le temps de lui expliquer les bases.
Il doit aussi apprendre de qu'est le contact de la main et du mors sur sa bouche. Difficile de demander à un cheval de venir se placer en trifouillant dans sa bouche, s'il ne connaît pas ce contact.
Ma DP est un réformé remis en selle il y a quelques mois. Il n'est pas aussi vert dans le travail, mais il y a ce même souci de lui apprendre les choses pas à pas: répondre à une nouvelle assiette, aux jambes, connaître et respecter l'action de main, s'incurver proprement, travailler la rectitude, les assouplissements, etc... tout ceci contribue, au fil des séances, à l'amener vers le placer, qui viendra de lui-même. Je ne lui demande rien sur ce plan, tant que le reste n'est pas acquis.
Un cheval bloqué et raide de partout ne viendra pas se placer. Il aura une position de tête, et point. Ca sera joli, mais c'est du même acabit que le droite-gauche.
Faut aussi voir l'histoire de l'équitation classique, et surtout le volet militaire: ça leur coûtait cher les chevaux, tout comme leur dressage. Ils avaiant donc tout intérêt à développer les méthodes qui font que les chevaux tiennent le plus longtemps possible.
J'ai sur ce point découvert au hasard sur Youtube, une mini-conférence d'un garde républicain expliquant le travail de leurs chevaux, par l'école bauchériste, et son adaptation aux nécessités du service. Evidemment, ça ne sont pas des chevaux de guerre, mais leur utilisation est très différente de celle des chevaux de sport et de club. Vidéo assez intéressante.
Comme quoi, l'équitation venue du cirque est utile même aux militaires.
Pour revenir au MP, j'ai d'ailleurs déjà vu cet avis sur CA, je ne comprends pas non plus en quoi les exercices latéraux sont une aberration. Je veux vraiment qu'on m'explique scientifiquement cette opinion.
Ce n'est pas le poids du cavalier qui pose problème au cheval, mais ses actions, qui le gênent, qui le conduisent à résister, se contracter, se faire mal, et se défendre.
D'accord et pas d'accord: nos actions influent souvent sur notre poid du corps. Indirectement, il pose donc également un problème au cheval. Mais je chipotte
Les assouplissements du dressage ne sont pas nécessaires, et sont la plupart du temps nuisibles.
Sur quelle base affirmez-vous cela ? Je suis vraiment curieuse de savoir, car je ne comprends pas cette opinion.
Dans ma vision, le dressage est au cheval ce que la danse est à l'Homme : jai fais quelques années de danse et jamais je n'aurai commencé une séance sans m'étirer, m'assouplir, me décrasser. Je réalisais ainsi quelques exercices pour me préparer à ceux, plus intenses, que j'allais exécuter plus tard. Je ne vois pas en quoi il est mauvais de penser à détendre et assouplir son cheval avant de lui demander de travailler de manière plus approfondie.
Concernant le PSar, je dirais que chaque cheval est unique et que ça n'est pas forcément la méthode qui est mauvaise en elle-même, mais la manière dont elle a été appliquée.
Je monte en extérieur, rênes longues et sans pression, des chevaux travaillés rassemblés, avec assouplissements, engagement des postérieurs, levé de dos et tout le blabla que vous rejetez. Ceux qui montent en pression le font par crainte de leur environnement (ou par éducation douteuse), mais savent parfaitement marcher, s'incurver... et ce dressage leur est d'ailleurs utile au quotidien.
En gros, j'ai le parfait contre-exemple de ce que vous dites.
Bien sûr, dépasser les préjugés et les dogmes, mais dépasser pour dépasser, non. Il faut le faire avec réflexion et en sachant pourquoi le faire, et en déterminant ce vers quoi nous voulons tendre.