Citation :
Pour la vidéo recitée par Corleone, à ce stade, je ne pense pas qu'il s'agisse de confiance mais de la démonstration de la soumission absolue. confronter volontairement les chevaux à des situations aussi dangereuses n'est, à mes yeux, pas leur montrer grand respect mais plutôt "aimer pisser le plus loin".
Pour le coup, je rejoins Listoire sur l'idée de la soumission (même si j'ai bien compris la difficulté sur les termes employés dans la suite de la conversation).
Je n'ai aucune idée du contexte de cette vidéo (bleusaille ou couples cavaliers/chevaux qui se connaissent déjà ?) mais elle me semble toutefois également être une démonstration de ce qu'un dressage et une communication commune peut faire. On le sait tous: quand un cheval veut pas, il veut pas, et il peut montrer qui a le plus de force. Ces exercices sont des exercices certainement déjà travaillés, déjà vus avec les chevaux. Sinon, ils n'iraient pas, vu le danger des machins.
Aujourd'hui, pas de fossés, mais des lieux qu'un cheval ne connaît pas forcément: pour travailler, on a besoin d'un minimum de confiance dans le couple. Si on ne compte que sur la soumission, on se fracasse.
Un garde m'a beaucoup parlé du travail effectué sur un cheval qu'il a mis en patrouille. Beaucoup de patience, d'écoute, de confiance entre eux. Le loulou passe partout avec lui, est un cheval de patrouille au top, car la confiance envers son cavalier est totalement acquise. Aucune soumission, mais beaucoup de patience et de rigueur. Le cheval est à présent très sûr et ne pose aucun problème.
listoire : pour ma part, plusieurs ordres me semblent intéressants.
Calme: si tout est fouilli, on ne peut pas toujours demander des choses correctes.
En avant: sans mouvement en avant, on a beau être calme, on ne peut pas faire grand chose.
Droit: toujours en dernier pour ma part: une fois les deux autres idées acquises, on met droit.
En général, je travaille souvent préalablement le mouvement en avant, mais je m'adapte au cheval, donc pas de certitude sur ma manière de procéder. Toutefois au galop, il m'arrive souvent de laisser le cheval trouver son allure, sa bonne locomotion (surtout chez des chevaux inexpérimentés) puis de reprendre ensuite une cadence correcte.
En revanche et après réflexion, il est vrai qu'à la Garde, on m'a souvent fait d'abord travailler le mouvement en avant de mon cheval. Qu'il soit dans une bonne impulsion, qu'il se porte en avant, pour ensuite chercher à travailler le reste.