@elea2008 Oui. Je pense qu'aucun être vivant devrait pâtir et être utilisé comme un remède ou un pansement... sans avoir la possibilité d'être sauvé et soigné correctement. Voilà.
Mais les animaux sont toujours un "remède ou pansement" à quelque chose! Que ce soit conscient ou non.
Ce serait hypocrite de prétendre qu'on possède des animaux par altruisme, pour leur bien : c'est parce qu'on aime ça. Que ce soit un "pansement" contre la solitude de fin de vie, ou parce qu'on aime se balader à cheval dans la nature, ou parce qu'on ressent le besoin de sauver des animaux de la maltraitance ou de la mort en les recueillant, ça ne change rien au fond du problème : c'est quelque chose qu'on fait pour notre plaisir, parce que ça nous fait du bien, que ça nous correspond.
La question est donc bien de savoir si on dénie à quelqu'un le droit de posséder un animal, quelle qu'en soient les raisons, s'il n'a pas plusieurs milliers d'euros de côté, ou la possibilité de se les procurer (car en matière de frais vétérinaire pour une intervention grave et ses suites, on compte très vite en miliers d'euros).
C'est ta position, et celle d'autres personnes ici, elle vous appartient et je la respecte (je regrette simplement qu'elle soit proférée avec tant d'agressivité, notamment en "vomissant" sur ceux qui ont une position différente)
Personnellement je préfère m'intéresser à la manière dont humains et animaux vivent ensemble, aux conditions de vie qui sont offertes aux uns et autres. Je trouve que les mamies et leurs chats dont je parlaient plus haut ont souvent des relations fortes et belles, qu'ils s'apportent mutuellement beaucoup, se respectent, s'aiment et s'entraident (ce n'est pas à sens unique) et que ces histoires valent le risque d'une mort par euthanasie en cas de gros pépin de santé. Je connais aussi beaucoup de gens qui ont les moyens de soigner leurs animaux et qui n'hésitent pas à le faire, mais qui par ailleurs leur offre des conditions d'existence médiocre (vie en box H23 pour un cheval par exemple), et je trouve ça bien plus dommage.
Chacun ses priorités, mais il me semble que les exprimer avec courtoisie ne leur donne que plus de valeur.