Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?

groubi En gros, je fais des sites web... Tout ce qui peut se passer entre une base de données (imagine un excel géant) et ce qui s'affiche sur le navigateur ou le téléphone. Récupérer ou mettre à jour les données, les afficher au bon endroit, assurer la sécurité (que t'ailles pas lire ou modifier ce que tu n'as pas le droit), ... Après ça va plus loin, genre avoir des serveurs qui s'adaptent au nombre de personnes qui utilisent le site à un instant T, gérer des données un peu plus bizarres genre des flux vidéo en direct... Bref plein de petit problèmes :)

Avant je faisais ça pour une boite qui faisait de la notification publicitaire sur téléphone, actuellement je fais ça pour un site d'enchères, j'ai failli faire ça pour une grosse agence immobilière aussi, ou un site de recherche d'emploi... Enfin y'a tous les domaines!

lilly49 je pense que de toute façon peu importe le métier y'a toujours des aspects redondants, routiniers, pas forcément intéressants

zenliberty j'essaie de reduire mes heures (il y a des semaines ou je ne fais que 40h) mais pas evident... malgre tout ca ne me permet pas de profiter de ma jument

J'ai fait le tour de toutes les pensions durant 5 ans avant de trouver la pension de reve, celle ou tu ne dois pas y aller tous les jours pour faire le job des gerants, refaire la cloture, mettre de l'eau et surveiller les bobos de ton cheval. J'ai ENFIN confiance, ma jument est super heureuse dans cet endroit et a beaucoup moins de soucis de sante, les gerants sont aux petits soins.
Donc je veux qu'elle y reste et y passe sa retraite ensuite.
Toutes les pensions a moins de 30min de chez moi sont catastrophiques... ou completes...

bachata7 mince c'est pas de bol :/ Je compatis et j'espère que réduire tes heures te permettra au moins d'être moins fatiguée !

zenliberty merci ?

khymette




Pourquoi vivre en ermite c'est mauvais ?

Hello, et bien moi c'est la question inverse que je me pose régulièrement, et j'ai franchis le pas une fois, puis fais marche arrière !
J'ai un travail pas très glamour et très mal vu (je bosse en élevage intensif) mais où j'ai une bonne qualité de vie. Je m'entend super bien avec moi patron, mes horaires font que j'ai beaucoup de temps libre (je ne travail pas l'après midi), je peux facilement aménager mes horaires si besoin, CDI temps plein... j'suis heureuse dans mon taf. Mais je suis payée une misère ... Je touche très légèrement plus que le smic.

Autant vous dire que depuis que j'ai quitté le foyer familial, je ne monte plus. Je n'ai pas à me plaindre, mon conjoint gagne assez bien sa vie et assume tous les frais liés à la maison. Mais avec un smic, une fois qu'on a payé la nourriture (et j'ai pas d'enfants !), les frais liés à la voiture et l'entretien de mes 2 chiens, un petit peu d'argent de côté et il ne reste vraiment pas grand chose ... Pour le moment j'arrive à me faire plaisir avec quelque loisir (course à pied et vélo principalement) mais avoir un cheval, c'est impossible. Je vais peut être essayé de trouver un dp, à voir.

Plusieurs fois je me dis que je vaux mieux que ça (j'ai un bac +2 en plus...) que j'ai moyen de mieux gagner ma vie. J'ai démissionné 1x, mais c'était un taf vraiment pas fais pour moi et je suis vite revenu à mon ancien travail, heureusement il n'avait embauché personne entre deux ... On sait se qu'on perd, jamais ce qu'on gagne ...

J'ai 25 ans et pour le moment, j'ai fais le choix de vivre heureuse et laisser les choses se faire, voir si des opportunités se créées. J'ai pour le moment trop peur de perdre la qualité de vie que j'ai ajdh pour de l'argent. On ne vit qu'une fois, autant vivre heureux. Mais qui sait, peut être que c'est un peu plus d'argent pour me faire d'avantage plaisir qui me rendrait encore plus heureuse ? Je ne sais pas, et personne sait !

nuradone J'aurai pu écrire le même message !

J'ai également un travail qu'on peut qualifier d'agréable. Je travaille dans une agence d'assurances, où j'ai fais mon BTS en alternance, j'ai un CDI, je travaille jamais le week-end, j'ai 2h de pause le midi où je peux rentrer chez moi tranquillement, des horaires de bureau classique et qui sont toujours respectés, un travail peu stressant, une équipe petite (on est 3 avec le patron) donc bonne ambiance, mon patron me laisse partir plus tôt en cas de rendez-vous etc, pas de galère pour bosser les congés, agence située dans une petite commune donc proximité, pas de bouchons, peu de temps de trajet, pas de galère pour se garer, et en plus ma DP est dans une écurie à 2 minutes top chrono de mon travail ! Bref il y a pire... Les journées sont jamais les mêmes mais parfois je m'ennuie c'est vrai. Mais il y a pire, certaines journées défilent, d'autres non, c'est jamais pareil. Mon principal soucis c'est que je gagne 1250€ net. Et quand on a une passion dévorante comme le cheval, c'est compliqué...

Comparé à toi nuradone, je me verrais difficilement arrêter de monter. Je l'ai déjà fais pendant deux mois en novembre et décembre dernier le temps de pouvoir retrouver une DP après avoir quitté mon ancienne, clairement j'étais en manque un truc de dingue, et mon nouveau cheval me procure tellement de bonheur que je me vois mal y mettre un terme. J'angoisse même à l'idée du jour où je vais devoir l'arrêter parce plus de sous ou que sais-je... Ca fait tellement longtemps que je me suis autant éclatée en équitation, toutes les conditions sont là pour que ca se déroule au top, le cheval est incroyable, les installations sont superbes, les personnes sont hyper sympa, la proprio est super gentille, le coach est le meilleur que j'ai eu jusqu'à présent, bref rien que de penser à tirer un trait là-dessus me noue le ventre... j'ai eu un appart avec quelqu'un, et heureusement qu'il y avait les APL et la prime d'activité. Sauf qu'au bout d'un moment je sais que je pourrais plus compter sur ça, surtout si j'ai un conjoint qui gagne plus que 1300€, à ce moment là plus d'aides du tout, et je me vois pas non plus faire payer ma passion à quelqu'un d'autres. Là, je suis retournée chez mes parents, et clairement je savoure car je mets beaucoup de côté et en même temps j'arrive à me faire plaisir et à pratiquer pleinement ma passion. Le luxe Sauf que ça va pas durer éternellement, et si je reprends un appart à deux ou même seule, je me demande comment je vais réussir à joindre les deux bouts...

Donc je regarde les offres d'emploi, sans grande conviction car j'ai un confort de vie là où je suis que j'ai peur de ne pas retrouver. Mais en même temps moi je travaille pour vivre, et même si mon taff est agréable les 3/4 du temps (bon il y a des jours où j'ai envie de tout envoyer valser clairement), ben je sais qu'avec 1250€ j'arriverais pas à vivre convenablement. J'ai également un bac+2 et je sais que des personnes qui ont la même profession ou le même niveau études que moi gagne plus. Pour le moment j'attend d'avoir un peu plus d'ancienneté pour pouvoir négocier un peu mon salaire (l'idéal serait 100-150€ par mois en plus mais faut pas rêver...) mais je sais pas où cela va me mener...

Je rajoute juste que comme je l'ai dis, moi je travaille clairement pour vivre ! Même si j'avoue avoir un métier plus stimulant me plairait, j'ai finis par me faire une raison et me dire que c'est soit j'ai un travail ultra passion mais j'y passe le plus clair de mon temps, ou j'ai un travail classique qui reste sympa mais sans plus mais qui me permet de me libérer le plus de temps libre possible (que l'on peut avoir en étant en 35h du moins), et ma vie perso est trop importante, et j'ai beaucoup trop de trucs que j'ai envie de faire/voir pour passer mon temps au travail ! Déjà qu'avec un 35h il me manque du temps pour faire tout ce que j'aimerais : passer du temps avec les gens que j'aime, aller au cheval, faire du sport, faire les magasins de temps en temps, les grasses mat (oui oui ultra important pour moi ), des soirées Netflix and Chill (ça aussi c'est important !), visiter des endroits, promener mon chien, etc etc, la liste est teeeellement longue...

rubyx3 Je me retrouve dans ton message également ! Je touche autant en net.
Et bien en fait j'ai arrêté de monter car auparavant je montais dans un centre équestre de qualité, avec de super enseignants et de top chevaux (instructeur sorti de saumur et chevaux pour le bpjeps). J'ai déménagé pour le travail mais je n'ai pas réussis à trouver un club qui me procure satisfaction, soit des chevaux plus que moyens et/ou de mauvais enseignants qui n'avaient rien à m'apprendre ... Je n'y voyais pas d'intérêt et comme financièrement ça me demandais un effort, j'ai arrêté. De plus j'ai eu une super relation durant mes années poney avec mon poney de concours, et ajdh c'est ça que je recherche. Je ne l'aurais pas en club et je ne peux pas acheter un cheval et payer la pension qui va avec.
Je me suis réfugiée dans d'autre sports (qui me coute également une blind, le vélo, c'est un sport de riche ) mais voilà, ça fait 3 ans que j'ai arrêté et là, je suis de nouveau dans une passe où ça me manque bcp. Je suis passée d'une nana qui monté plusieurs fois semaine, qui démarrait les jeunes chevaux du club, sortais en concours, qui a passé ses tests d'entrée au bpjeps a ...rien. J'espère trouver un DP pour que ça puisse rentrer dans mon budget et me permettre de refaire une relation avec un cheval.

C'est tout le problème à notre âge je pense. Il y a encore peu de temps c'était nos parents qui payaient tous, c'était facile, on avait la belle vie! Et ajdh, on aimerait que tous continue comme avant, mais ça n'est pas tjrs possible !
Je relativise en me disant qu'on est peut être trop exigeant. Quand je regarde mes parents et ceux de mon entourage, et bien ils avaient une situation plutôt similaire à la mienne a mon âge. Faut laisser le temps faire aussi. Avec l'expérience on gagnera plus, des opportunités se créeront, ... Déjà être heureux, bien dans sa tête, c'est déjà vachement bien je trouve ! C'est sur on pourrait tjrs avoir plus, avoir mieux, ... même les millionnaires cherchent à en avoir tjrs plus, sont il plus heureux pour autant ...

tam89
Même question je vis très clairement en ermite et même si certaines personnes trouvent cela bizarre, je ne vois pas le souci. Un unique collègue de boulot la majorité du temps (et on ne se marche pas dessus puisqu'on est dans plusieurs milliers de mètres carrés ...), vis seule, pas de voisins, loisirs plus que limités et toujours solitaires, famille à 450km ... Je suis parfaitement épanouie pour autant. Vivre en ermite lorsque c'est subi, c'est nul, mais quand c'est choisi, c'est le pied total !

Sujet passionnant qui est très agréable à lire tant les échanges sont constructifs. J'ai du coup, moi aussi envie d'apporter ma pierre à l'édifice....Sauf que, je ne sais pas vraiment où me mettre pour la simple et bonne raison que j'adore mon entreprise, j'adore mon lieu de travail, je suis passionnée par l'homme qui a crée cet empire .....Bref, c'est un peu un rêve de gosse d'avoir réussi à intégrer cette boite. Pour autant, je ne vis pas que pour mon boulot. J'aime mes jours off (même si bien souvent on va se balader au boulot xD ), j'aime avoir du temps pour mes chevaux et maintenant ma famille mais, quand ça fait longtemps que je n'y vais pas (longues vacances ou chômage partiel comme c'est le cas depuis des mois) et bien je suis en manque oui. En manque de mon lieu de travail qui est absolument magnifique, en manque de mes collègues qui sont réellement une deuxième famille, en manque de rencontres avec toutes les personnes qui viennent et avec qui j'échange avec plaisir, en manque d'animation car, on ne va pas se mentir, j'adore jouer et en faire des caisses. Bref, quand je suis au boulot, je m'amuse. Je m'amuse autant qu'à cheval. Je suis avec des potes, on rigole, on met l'ambiance, on rapporte du chiffre du coup et je n'ai jamais l'impression d'aller bosser en étant contrainte et forcée. Quand je lis tous ces témoignages je saisis une fois encore la chance immense que j'ai d'avoir un poste qui me plaît dans une excellente boite et qui me permette de vivre une vie pas trop mal.

Alors oui, on est à deux SMIC (un tout petit au dessus même) en RP, on a fait le choix d'avoir 30 minutes en voitures/45 minutes en transport pour aller bosser pour avoir un appart plus grand en camapgne mais proche des chevaux (à 10minutes), on arrive à économiser 500 voire 600€/mois environ(sur des PEE, des PERCO mais aussi sur un compte "projet voyage"), d'ailleurs on voyage quand on le peut. Le reste des vacances c'est dans la famille, ça tombe bien étant seuls ici ça nous fait du bien. Les concours, les stages , les restau, les cadeaux .....Ont regarde de temps en temps à la dépense mais globalement on arrive à se faire suffisamment plaisir. Là on projette d'acheter, on va se taper un crédit sur 25 ans minimum mais bon, ça nous paraît important comme projet à notre stade de vie (marié depuis 1 ans et avec un petit bout, on veut cette vie en maison qu'on avait en étant gosses), on se tire une balle dans le pied en ayant peu d'apport et un secteur hyper restreint mais on s'en fou, on a le temps (si ça doit mettre 3 ans osef) et on aime notre situation actuelle.

Clairement, je suis dans la team travailler pour vivre ! Je n'ai pas besoin de travail... j'ai simplement besoin d'argent pour financer mes plaisirs, loisirs, entretenir mes animaux...

Je suis cela dit contente dans mon travail (je suis prof en collège) car j'aime travailler avec les jeunes (même s'il y a des fois où en 1h, ils arrivent à presque me donner envie de démissionner tellement ils peuvent être insupportables ) et il y a sans cesse du renouveau (plusieurs niveaux, plusieurs classes, des élèves différents tous les ans...). Je ne sais pas si je ferai ça toute ma vie car c'est un métier avec une charge mentale assez lourde, on ne décroche jamais vraiment, même le soir ou le weekend ou les vacances... mais aussi car ça use pas mal (être debout toute la journée, devoir être 200% concentrée toute la journée pour penser à ce qu'on est en train de dire aux élèves, tout en surveillant les 30 marmots qu'on a devant, en rappelant à l'ordre Machin car il joue avec sa trousse ou discute avec son voisin, sans perdre le fil du cours... après une journée de 7h de cours, j'ai juste envie de dormir !). Mais pour l'instant ça me convient, surtout que ça laisse quand même pas mal de temps libre à côté si on s'organise bien pour son travail à la maison...

J'ai 26 ans dans un mois, j'ai pu investir dans toutes les choses qui me tenaient à coeur (cheval, van, maison avec mon chéri...). Je ne suis clairement pas à plaindre (surtout en ce moment avec le covid, mon emploi n'est pas menacé).

Le seul GROS BEMOL que je mettrai... c'est qu'on est à 500 km de notre région natale, on est dans un département qui nous plait moyen, loin de notre famille, nos amis, difficile de faire de nouvelles connaissances autre que les collègues (qui ont tous au moins la quarantaine voire beaucoup plus) en temps de covid... Alors oui, on le savait en se présentant au concours qu'on pouvait être envoyé n'importe où mais on se dit toujours qu'on aura de la chance, qu'on ira pas si loin, que ça ne sera pas si dur... mais une fois qu'on y est... c'est différent...

Après, même si on travaille pour vivre, quand le métier devient tellement pesant qu'on a plus envie de se lever le matin, il faut changer car ça aura forcément un impact négatif sur notre état d'esprit

Bonsoir à tous

Alors j'ai jamais apprécié autant lire un post ! Tous les avis sont intéressants et c'est bien de voir qu'on est pas tous pareil à ce niveau.

Personnellement, depuis petite on m'a répété x fois "travaille bien à l'école".

Je voulais faire vétérinaire, j'adore les animaux depuis toujours et c'est donc naturellement que j'ai choisi cette voie... à la base ! Changement d'avis après mon stage de 3ème...
Ensuite je passe par des phases où je voulais faire journaliste, agent immobilier mais rien qui ne m'apparaissait comme une vocation.
J'ai choisi de faire bac ES, car j'étais trop "nulle" pour la S (les mots de mon prof de physique de seconde), L c'était trop barbant.

Etude sup, pareil, toujours aucun projet défini en tête, je choisis LEA car j'aime les langues. Je finis ma licence, je ne veux pas continuer le master car aucun intérêt pour le commerce ou l'international.


On en vient donc à ma vie professionnelle. J'ai fait de l'intérim plusieurs années, refait une année de master pour faire instit qui ne m'a pas plu, retourné en intérim, CDI dans un village vacances, démission au bout de 4 mois car sous payé + travail weekends, jours fériés, tard et parfois dehors avec les conditions météo qui vont avec. Enième retour en intérim...

Mes parents ne me comprennent pas, je vis toujours chez eux car pas de CDI. A 26 ans j'en ai honte quand je dois en parler. Mes parents racontent à qui veut l'entendre que j'aurai du continué mon master, que maintenant j'aurai un boulot bien payé au Luxembourg, ou qu'en tant qu'instit, j'aurai "souvent des vacances". Ca m'énerve encore d'entendre "t'as 26 ans et tu sais pas quoi faire de ta vie ? C'est pas normal!"

Là en vous lisant, je réalise qu'il est normal qu'on ait pas tous les mêmes aspirations. Depuis que j'ai fini ma licence, je me répéte sans cesse que c'est ma faute si je ne gagne pas "bien" ma vie (comme mon amie de fac qui est à plus de 3000 par mois).
Et grâce à vos témoignages je réalise que ce n'est pas "pas normal", c'est juste que c'est la vie que j'ai choisi en fait.
Ca m'a aidé quand vous avez dit "il faut savoir ce qu'on veut en gros et pour quoi on travaille". Je ne sais plus qui le disait mais pour moi la question n'est pas de savoir travailler pour vivre ou vivre pour travailler, mais plutôt travailler ET vivre !

Je regrette que mes parents m'aient éduqué en disant "il faut travailler à l'école, c'est important pour gagner bien sa vie"
Mais c'est quoi bien ? Je pense que quelqu'un qui gagne 1500 euros et qui peut faire tout ce qui lui plait est tout aussi, voire plus heureux que celui qui en gagne 3000 et passe plus de temps au travail qu'à la maison.

Après chacun ses trucs, ses aspirations.

En tout cas, merci à tous, grâce à vous j'ai compris que ce n'est pas grave de ne pas être carriériste, que ce n'est pas un manque d'ambition.

Sorry, ça s'est un peu transformé en pavé du coup

xdarkangel
Je te rassure, en effet ce n'est pas grave du tout de ne pas l'être j'espère que tu parviendras à t'épanouir.
Mes parents ont été top sur ce point, mon frère et moi avons été autonomes dès l'entrée au collège côté travail et ils ne nous ont jamais, jamais poussés aux fesses pour avoir de bonnes notes. Nous étions malgré tout bons voire très bons mais on ramenait parfois des 2/20 et nos parents s'en fichaient totaaaalement.
Je suis ouvrière tandis que mon frère est ingénieur en intelligence artificielle ... et ils sont aussi fiers de lui que de moi

Edit : lui a un très bon esprit de compétition, il adorait être avec des potes motivés pour taffer et il a fait de belles études. De mon côté, ce n'était pas du tout le cas, je détestais être dans une classe, assise à écouter des trucs qui ne m'intéressaient pas suffisamment ou que je préférais apprendre seule - sauf mes deux années en L, un pur bonheur où j'étais avec des ami.es au top qui étaient hyper intelligent.es et intéressant.es. J'ai fait bon gré mal gré des études ensuite en alternance mais je ne suis jamais allée chercher mon diplôme, j'ai refusé de remettre un pied là-bas et personne ne me l'a envoyée, je n'ai officiellement jamais réussi ma LP

xdarkangel

Il faut faire sa vie pour soi, pas pour ce que pensent ou veulent les autres.
Il faut faire en sorte d'avoir la vie qui va nous rendre heureux.

J'avais largement les capacités pour faire des "grosses" études, mais le jour de la 1ère épreuve du bac j'avais aussi un concours de CSO prévu, le choix a été vite fait je suis allée sauter ...
J'ai toujours détester l'école, j'étais pourtant une super bonne élève.

Et maintenant je suis une "galérienne", dans le sens où comme je l'ai dit je travaille pour survivre donc j'ai "souvent" des galères de tunes lol, et quand je vois mes copines d'enfance qui bossent qui gagne super bien leur vie, ont un mari, 2 enfants, 1 chien, je me dis vraiment que je suis l'extra terrestre mdr.

Et l'autre jour j'ai eu un coup de "déprime", j'étais au téléphone avec ma mère, j'ai fini par lui dire que j'avais raté ma vie, que j'étais une galérienne, limite bonne à rien, enfin la déprime quoi.
Et elle qui a souvent "déprimer" de me voir "gacher" mes capacités pour ne rien faire, ne pas savoir quoi faire de ma vie jusqu'à 30 ans, elle m'a dit tout simplement, mais tu as la vie que tu as choisi pour être heureuse, si tu avais fait 8 ans d'études pour être véto, déjà tu ne l'aurais pas supporter et en plus tu n'aurais pas assez de temps pour tes bestioles et tu ne serais pas aussi heureuse.

Et elle a carrément raison, mais ça je le savais, c'était juste mon moment déprime lol, il faut vivre pour être heureux et faire ce qu'on aime peu importe que ça ne rentre pas dans les cases habituelles, peu importe qu'on passe pour qqun de bizarre aux yeux des autres.